tag:blogger.com,1999:blog-80699062028399440662024-03-21T18:49:09.865+01:00toutes vos demandes sur la constructionIci vous trouverez différents articles créés pour aider les jeunes étudiants en BTP, aider les particuliers faisant construire, désireux de faire batir, ou en pleine rénovation, et enfin pour aider les professionnels du secteur de la construction en maçonnerie et béton armé.
Si vous avez des questions suites à ces articles, ou une demande d'article, ou encore des questions diverses n'hésitez pas à liasser un commentaire, je tacherais d'y répondreFormateurhttp://www.blogger.com/profile/16869481805058419477noreply@blogger.comBlogger27125tag:blogger.com,1999:blog-8069906202839944066.post-48562526064097570772009-04-20T04:09:00.003+02:002009-04-20T04:34:28.467+02:00Les adjuvants pour bétonsJe vais vous expliquer dans cet article l'utilité des adjuvants les plus connues pour les bétons et les mortiers.<br /><br />1/ Les plastifiants:<br /><br />Les plastifiants permettent : d'augmenter la compacité du béton entraînant une amélioration des résistances, de faciliter la mise en place du béton, d'augmenter la maniabilité tout en réduisant l'eau de gâchage, de réduire la ségrégation, Leur dosage moyen est de 0,3 à 0,5 % du poids du ciment. Domaines d'application : béton prêt à l'emploi, bétons de bâtiment, bétons architectoniques, bétons d'ouvrages d'art courants jusqu'à B40, bétons manufacturés, bétons routiers, bétons projetés, ...<br /><br />2/ Les superplastifiants (ou fluidifiants)<br /><br /><span style="color:#000000;">Ils ont des propriétés du même type que celles des plastifiants mais avec une efficacité beaucoup plus importante. Ils permettent en outre d'obtenir des fluidités extrêmes (bétons autoplaçants et autonivelants).</span><br /><br />3/ Les entraîneurs d'air:<br /><br /><span style="color:#000000;">Leur fonction est d'entraîner la formation de microbulles d'air stables et uniformément réparties dans la masse du béton. Ce réseau de microbulles confère au béton la propriété de résister aux actions combinées du gel et des sels de déverglaçage.</span><br /><br />4/ Les hydrofuges de masse:<br /><br /><span style="color:#000000;"><strong></strong>Ils conduisent à une diminution de l'absorption capillaire du béton. Ainsi, le béton devient plus imperméable aux liquides. Cet adjuvant peut être utilisé pour des ouvrages tels que les réservoirs.</span><br /><br />5/ <span style="color:#000000;">Les accélérateurs de prise:<br /><br />Ils ont pour fonction principale de raccourcir le temps de prise du béton. Ces adjuvants accélèrent le développement des résistances initiales des bétons. Ils sont utilisés pour les bétonnages par temps froid ou pour décoffrer rapidement.<br /><br />6/ </span><span style="color:#000000;">Les retardateurs de prise:<br /><br />Ils permettent d'allonger le temps de début de prise du béton. Ils sont utilisés par temps chaud et pour maintenir une ouvrabilité du béton.<br /><br /><br /></span>Formateurhttp://www.blogger.com/profile/16869481805058419477noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8069906202839944066.post-11248419282556083252009-02-24T16:46:00.002+01:002009-02-24T16:49:45.318+01:00Effix Design: qu'est ce que c'est?<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg0a6LFbkAirS7YDvuSIukDYFRSpUktKan4GsHvjpjaOH2vsTolqE8T6yKVTMEZLtZnJLuwigxx1o7mFIaPGvw_heYAEnE_NXLYMJpPz3gdw-khYkIXM5S3SAWwVTfdwq1kplq4L7ZW3Bc/s1600-h/fx+design.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5306391614461891042" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 204px; CURSOR: hand; HEIGHT: 222px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg0a6LFbkAirS7YDvuSIukDYFRSpUktKan4GsHvjpjaOH2vsTolqE8T6yKVTMEZLtZnJLuwigxx1o7mFIaPGvw_heYAEnE_NXLYMJpPz3gdw-khYkIXM5S3SAWwVTfdwq1kplq4L7ZW3Bc/s320/fx+design.jpg" border="0" /></a><br /><div></div><br /><div><br /><strong>Domaine d'application</strong></div><strong></strong><br /><div><br />Effix Design est un mortier à ultra haute performance destiné<br />à la réalisation d’éléments minces non structurels, de moulages<br />et d’éléments décoratifs.</div><br /><div><br /><strong>Composition chimique du mortier</strong></div><br /><div><br />Effix Design est un mortier prêt à l’emploi. Il contient donc<br />les poudres pré-mélangées, le sable, les fibres et les adjuvants<br />qui sont nécessaires à sa fabrication. Les fibres utilisées sont<br />des fibres de verre alcali-résistantes.</div><br /><div><br /><strong>Caractéristiques physiques</strong></div><strong></strong><br /><div><br />Lorsque mélangé avec l’eau de gâchage, on obtient un mortier très fluide de couleur blanc cassé.</div><br /><div><br />Densité du mortier frais 2,34<br />Granulométrie 0 - 500 μm<br />Module élastique dynamique à 28 jours: 50 Gpa</div><br /><div><br /><em>Propriétés mécaniques</em><br />(valeurs moyennes obtenues sur prismes 4 x 4 x 16 cm)</div><br /><div><br /><em>Résistances à la<br />compression à 20°C</em></div><em></em><br /><div><br />à 1 jour : 75 MPa<br />à 7 jours : 110 Mpa<br />à 28 jours : 130 MPa</div><br /><div></div><br /><div><br /><em>Résistances à la<br />flexion à 20°C</em></div><em></em><br /><div><br />à 1 jour : 9 - 10 MPa<br />à 7 jours : 13 - 18 MPa<br />à 28 jours : 15 - 20 Mpa</div><br /><div></div><br /><div><br />Effix Design peut être soumis à un traitement thermique après<br />la prise. Ce traitement, qui permet d’accélérer le processus de<br />vieillissement du matériau, consiste à soumettre les éléments<br />fabriqués à une température s’élevant graduellement entre 60<br />et 90°C pendant 48 à 72 heures. Tout en contribuant au<br />développement de la résistance et de la durabilité du matériau,<br />le traitement thermique confère à Effix Design une grande<br />stabilité dimensionnelle.</div><br /><div><br />Effix Design peut facilement être coloré. Pour obtenir des<br />teintes durables, utiliser des pigments d’origine minérale.</div><br /><div><br /><em>Conditionnement : Effix Design est disponible en sacs de 25 kg<br />et Pro Bag.</em></div><em></em><br /><div><br /><strong>Utilisation et mise en oeuvre</strong></div><strong></strong><br /><div><br />Un sac de 25 kg de Effix Design gâché avec 2,75 litres d’eau permet<br />d’obtenir environ 12 litres de mortier.<br />La préparation du mélange avec un malaxeur à mortier ou à béton<br />s’effectue de la manière suivante(1) (2) :<br />1 - Verser le nombre de sacs nécessaires au gâchage dans le malaxeur.<br />2 - Malaxer 30 secondes.<br />3 - Incorporer 2,75 litres d’eau x le nombre de sacs utilisés.<br />4 - Malaxer 2 minutes (temps compté à partir de la fluidification du mélange).<br />5 - Arrêter et racler les parois du malaxeur.<br />6 - Malaxer 2 minutes.<br />(1) Pour un malaxeur donné, le volume optimal d’une gâchée Effix est égal à la moitié de la capacité<br />maximale du malaxeur.<br />(2) La durée de fabrication de Effix dépend de la qualité du malaxeur utilisé. Dans un malaxeur à béton<br />traditionnel, le réglage de la profondeur des pales du train valseur peut être nécessaire pour favoriser<br />l’obtention d’un mélange homogène.</div><br /><div><br />Verser sans attendre le mélange dans le moule ou le coffrage à remplir. Procéder en continu et toujours au<br />même endroit pour éviter l’emprisonnement de bulles d’air indésirables.<br />Effix Design est destiné à la réalisation d’éléments minces, d’éléments décoratifs, de mobiliers d’intérieur et de<br />différents moulages. Les exemples d’utilisation sont nombreux : plans de travail, mobilier de salles de bains,<br />vasques, carrelages, etc.</div><br /><div><br />Sa formulation à base d’éléments fins permet d’obtenir des surfaces parfaitement lisses et uniformes ainsi<br />qu’une excellente reproduction de la texture des moules utilisés.<br />Travailler entre 5 et 30°C. Selon la température ambiante, le temps d’utilisation du matériau varie :<br />5°C : 90 mn<br />20°C : 45 mn<br />30°C : 5 mn</div><br /><div><br />Par temps chaud, entreposer les sacs à une température inférieure à l’air ambiant et gâcher avec de l’eau<br />fraîche pour allonger le temps d’utilisation.<br />S’assurer que toutes les jonctions des pièces coffrantes soient étanches et, dans le cas contraire, appliquer<br />des joints silicone pour combler les jours.<br />Toutes les surfaces en contact avec Effix Design doivent être nettoyées et enduites d’une fine couche d’huile<br />de démoulage de très bonne qualité. Il est indispensable d’utiliser des pinceaux propres dédiés à cette<br />tâche.</div><br /><div><br />Prévoir une protection efficace contre la dessiccation, surtout lors de la fabrication d’éléments minces avec<br />rapport « surface exposée / volume » important : l’utilisation d’une bâche plastique ou l’application uniforme<br />d’un produit de cure s’avère être une protection adéquate.<br />Protéger du gel, du vent et du soleil pendant la prise et le durcissement.<br />Le décoffrage peut être effectué au bout de 18 à 24 heures.<br />Dès le décoffrage, les pièces doivent être maintenues humides, voire être plongées dans l’eau</div>Formateurhttp://www.blogger.com/profile/16869481805058419477noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8069906202839944066.post-24350087540960026982009-02-24T16:29:00.002+01:002009-02-24T16:34:40.305+01:00Béton dépolluant<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhgnWymvRZQLXXybVZMznXJ5zGnQIinMuwabL-7GswQLcVtm3Jzi8GIEe1xtXr3vXE8vd0P5ogLehArp7VXkdS6QWJmZpZ1fHvEC0bolDexmMoH2C_Ci90PRVhWIOYdtEnbElaNcVQgArI/s1600-h/LogoTXAria.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5306387661141720162" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 227px; CURSOR: hand; HEIGHT: 122px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhgnWymvRZQLXXybVZMznXJ5zGnQIinMuwabL-7GswQLcVtm3Jzi8GIEe1xtXr3vXE8vd0P5ogLehArp7VXkdS6QWJmZpZ1fHvEC0bolDexmMoH2C_Ci90PRVhWIOYdtEnbElaNcVQgArI/s400/LogoTXAria.jpg" border="0" /></a><br /><div></div><br /><div></div><br /><div>L'entreprise italienne Italcementi a mis au point un béton aux propriétés surprenantes : le dioxyde de titane qu'il contient le rend "dépolluant" en agissant par photocatalyse. Cet agent, au contact des rayons solaires, transforme par oxydation les oxydes d'azote et les composés organiques volatiles en éléments non toxiques. Le béton "purifie" ainsi l'atmosphère. C'est, à la base, en voulant mettre au point un béton blanc non-salissant que la formule dépolluante a été trouvée. Ainsi sont nés le TX Arca et le TX Aria. La filiale française Ciments Calcia a pu vérifier, lors de tests, l'efficacité de son matériau par une réduction de gaz polluant de 20 à 80 %.</div><br /><div></div>Formateurhttp://www.blogger.com/profile/16869481805058419477noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8069906202839944066.post-85834785009031463722008-08-19T14:34:00.007+02:002008-08-19T14:48:42.609+02:00Aérienne ou hydraulique : quel type de chaux pour quel usage ?<div><div><div><div><br /><br /><br /><div align="center"><strong><span style="font-size:130%;color:#ff0000;">Quels sont les types de chaux et quand les utiliser ?</span></strong> </div><br /><br /><br /><br /><div align="center"><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEic7z_AnuTS51wh3mxJBv-60r4mkzUWpSjnRG4N_iTiOcEjmlvLTdIR4NoHgRhjWKqXEZyv7PfRTglsooc5CJKjtb2Rexxiz2SodjgcNqtZtusJRBsayKiM7kJYKR3qzEOXEpXcQRoBwio/s1600-h/bagigeon_seau.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5236208194383599730" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; CURSOR: hand" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEic7z_AnuTS51wh3mxJBv-60r4mkzUWpSjnRG4N_iTiOcEjmlvLTdIR4NoHgRhjWKqXEZyv7PfRTglsooc5CJKjtb2Rexxiz2SodjgcNqtZtusJRBsayKiM7kJYKR3qzEOXEpXcQRoBwio/s320/bagigeon_seau.jpg" border="0" /></a>Particulièrement adaptée aux constructions en matériaux naturels tels la pierre et la terre, écologique puisque qu’elle récupère lors de sa mise en oeuvre le CO² qu’elle perd lors de la fabrication, la chaux maçonne, recouvre, protège et décore les maçonneries d’origine tout en leur conservant leurs qualités respirantes. Imperméable à l’eau mais perméable à la vapeur d’eau, fongicide, anti-bactérienne, elle est l’alliée des habitats sains. Associée à des matériaux naturels (chanvre, lin, bois, billes d’argile, liège....) elle peut constituer le liant de mortiers fibrés et/ou isolants.<br />La chaux est issue de la cuisson de pierres calcaires. Les pierres les plus "fines" produisent une chaux exempte de matériaux hydrauliques (argile, fer...), les plus "grossières", une chaux plus ou moins chargée en éléments hydrauliques. Il existe plusieurs fabricants de chaux. Suivant le calcaire dont ils disposent, ils se spécialisent dans l’une ou l’autre des chaux.<br />Sous la dénomination "chaux naturelle" on trouve donc deux types de chaux :<br /></div><br /><div align="center">La chaux aérienne dite CL 90 : </div><br /><div align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgBPBdvieEADADUbN5Qy_f6U-gUJ04et7KQizpZsMaVZu2_WjrW8TnhMqOFVVpDbrl5XGZ3tnTVKjziZVME6PcwNoOXaqhDI9BxdC-LKgh5pMhkJLm0lcsW6qLQJGi_O3IwgBXiGFeHFfk/s1600-h/sac%2520chaux.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5236208409913443746" style="FLOAT: right; MARGIN: 0px 0px 10px 10px; CURSOR: hand" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgBPBdvieEADADUbN5Qy_f6U-gUJ04et7KQizpZsMaVZu2_WjrW8TnhMqOFVVpDbrl5XGZ3tnTVKjziZVME6PcwNoOXaqhDI9BxdC-LKgh5pMhkJLm0lcsW6qLQJGi_O3IwgBXiGFeHFfk/s320/sac%2520chaux.jpg" border="0" /></a><br />Sa prise à l’air par carbonatation (absorbtion du CO² contenu dans l’air ambiant) fait d’elle la chaux particulièrement adaptée aux enduits en milieux secs. Diluée avec de l’eau, elle constitue des peintures naturelles qui agrémentées de pigments, décorent les enduits.<br />Sa prise très lente (entre 24 et 48H) rend son emploi très souple et convient tout particulièrement aux novices en maçonnerie. Avantage à ne pas négliger : un mortier à la chaux CL peut se conserver très très longtemps. Il suffit de le verser dans un récipient (type grosse poubelle), de le recouvrir de quelques centimètres d’eau qui empèchent toute prise d’air et de fermer le couvercle pour éviter l’évaporation (à surveiller de temps en temps pour vérifier le niveau d’eau).<br />La chaux en poudre est vendue en sacs de 25 kg. La chaux en pâte, plus fine et plus particulièrement adaptée aux laits de chaux, en pots de contenance variable.<br /><br />Dans cet exemple, la marque proposant la chaux aérienne utilise encore l’ancienne dénomination CAEB mais sur l’un des côtés, le sigle CL 90 est également indiqué.<br />Il existe bien d’autres marques telles pour les plus connues : St Astier, Balthazard et Cotte, Boëhm, Lafarge.... ainsi que de petits producteurs tels la chaux d’Augmentel, la chaux du Périgord... Il existe aussi une dénomination CL 98 qui propose alors une chaux très pure.<br />Les prix diffèrent selon les régions, les distributeurs, les fournisseur, parfois du simple au double. Le prix moyen se situe autour des 15 € le sac. Ainsi empaquetée elle peut se conserver environ 1 an.<br /><br />Le coût des chaux en pâte est largement plus élevé et se situe, selon les marques entre 20 et 35 € le seau de 20 kg. Son conditionnement permet de la conserver à vie à condition de recouvrir la pâte de quelques centimètres d’eau.<br />Son emploi se justifie lorsque l’exigence est que le décor soit très élaboré et les teintes très nuancées.</div><br /><br /><div align="center"><br />La chaux hydraulique dite NHL :<br /></div><br /><div align="center"><br />Sa prise se fait d’abord à l’eau puis à l’air. Elle est conseillée en extérieur (façades exposées, dalles...) mais en intérieur aussi pour les pièces humides (salles d’eau, dalles, caves, murs enterrés...). Elle est aussi souvent employée dans les enduits isolants au chanvre (qui nécessite beaucoup d’eau) afin de favoriser une prise plus rapide. Contrairement à la chaux aérienne, sa conservation une fois gâchée ne peut aller au delà de 24 h.<br />On la trouve sous 3 dénominations caractérisées par la présence d’un chiffre suivant les trois lettres « NHL ». A noter, quand même, que certaines chaux hydrauliques sont adjuvantées de ciment. Leur dénomination est alors complétée d’un Z (exemple : NHL 5 - Z). Ces produits sont à éviter car la présence de ciment dans la chaux en annule les qualités respirantes.Le chiffre, donc, détermine le taux d’hydraulicité de la chaux. Plus le chiffre est gros, plus la chaux est hydraulique, plus sa prise est rapide, plus sa résistance mécanique est grande :<br />La NHL 2, très peu hydraulique, s’emploie en général sur les supports tendres (pisé, briques de terre crue, torchis, pierres tendres... ) et dans les enduits chanvre. Elle prend en 18 à 24 H.<br />La NHL 3,5, est la plus courante. Elle convient à tous les types de travaux : maçonnerie générale, enduits, dalles .... prend en 10 à 12 H et s’applique sur tous les types de supports : terre, pierres, brique, béton cellulaire...<br /><br />Quelle que soit la marque (voir plus haut), la NHL est vendue en 35 kg et en général grise. Mais elle peut exister "blanche" ( en 3,5) ce qui facilite alors la mise en oeuvre des rejointoiements destinés à se teinter de la couleur du sable et des enduits de finition teintés dans la masse ou à badigeonner. En règle générale, la NHL est moins chère que la CL 90 mais son prix est tout aussi variable que celui de la CL 90, pour les mêmes raisons. D’autant qu’il dépend aussi de son hydraulicité (2, 3,5 ou 5). C’est ainsi que la NHL 2 est la plus chère de toutes et se situe autour des 12 € le sac. Sa conservation doit se faire en milieu sec et protégé, pas plus de 6 mois.<br />La NHL 5 est la plus hydraulique des trois et sa prise s’effectue en 3 à 5H. Elle est particulièrement recommandée dans la fabrication de dalles et dans les cas de nécessité de prise rapide. </div><br /><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5236209621357394514" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; CURSOR: hand; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj460vCH_VhYUhmMf_Gby01IAFVSVNqo9pBbowl_OhA79gMGLm4U-GukNpDMoqeTnB1iQCgLgaJ9ciEM5KzaBYcp9EieH2ib6LlCsq1VSFS4goqtjotHi3jgEbIfybWRAX9Uwf4hQSMzKQ/s320/salle-bains-gris.jpg" border="0" /><br /><div align="center"><br /><span style="font-size:130%;color:#cc0000;">Attention :</span></div><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi3lHuR037Lx2-D93OQjLTDyV5Kr5Y3rIusGrlogGsAkowE0i98zjn7qjqFS0MqiYcij3e55-aEBum5BQow_AA4j_JH3K-X0m1w4l2OMWPZSsBedOKWUvMPMw1ruWrhATAPnEUM-H7O8Hg/s1600-h/WEBsgrafito11.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5236209190562158738" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; CURSOR: hand" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi3lHuR037Lx2-D93OQjLTDyV5Kr5Y3rIusGrlogGsAkowE0i98zjn7qjqFS0MqiYcij3e55-aEBum5BQow_AA4j_JH3K-X0m1w4l2OMWPZSsBedOKWUvMPMw1ruWrhATAPnEUM-H7O8Hg/s320/WEBsgrafito11.jpg" border="0" /></a><br /><br /><div align="center"><br />La chaux est corrosive. Il faut prendre des précautions lors de sa manipulation : lunettes, masques et gants de rigueur !<br />On trouve aujourd’hui, sur le marché, des enduits dits "préformulés" "à la chaux" ou "à base de chaux" ainsi que des peintures et stucs (effets marmorino, tadelakt....) très en vogue, vendus prêts à l’emploi ou à délayer dans de l’eau. Leurs compositions sont souvent assez vagues mais on peut noter l’ajout de "liants hydrauliques" et/ou de "résines" qui permettent leur emploi sur des supports inadaptés (ciment, parpaing, plaques de plâtre...) et suppriment souvent les qualités respirantes de la chaux. Vérifiez bien la réelle composition et n’utilisez qu’en connaissance de cause.... </div></div></div></div></div>Formateurhttp://www.blogger.com/profile/16869481805058419477noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8069906202839944066.post-27303998576879666832008-07-10T20:21:00.000+02:002008-07-10T20:22:14.716+02:00Béton à ultra haute performance<h1>Ciré, satiné, lissé, brut, etc., le béton décoratif fait ses gammes</h1> <h2>Le béton, même dans son aspect brut, retrouve auprès du public des lettres d'une noblesse insoupçonnée. De la cuisine à la salle de bains en passant par le salon et le mobilier, le béton se prête désormais à toutes les audaces. Un matériau à redécouvrir.</h2> <div class="n2artimgleft"><a href="javascript:afficheMaxi('/dossier/zoom_article.php?dossier=50&article=406&photo=1462');"><img src="http://www.travaux.com/images/articles/406_01.jpg" border="0" /></a></div><p>Logiquement, après un retour de plus en plus affirmé au minimalisme, les ambiances intérieures minérales font leur (ré)apparition. Et c'est, surprise, le matériau le plus singulier qui en profite : le béton. Pour s'en convaincre, prenons pour seul exemple le fait qu'existe aujourd'hui des "menuisiers béton"; un néologisme qui en dit long sur l'incroyable série d'innovations et d'interprétations à laquelle ce matériau s'est prêté.</p><div class="n2artimgleft"><a href="javascript:afficheMaxi('/dossier/zoom_article.php?dossier=50&article=406&photo=1463');"><img src="http://www.travaux.com/images/articles/406_02.jpg" border="0" /></a></div><p>Concernant les innovations, il est difficile de les citer toutes. Dans le domaine de la construction, sont ainsi apparus d'abord le béton auto plaçant, puis le béton autonettoyant et bientôt dépolluant (si, si). Par ailleurs, le béton haute performance, qui fut par exemple utilisé lors de la construction du Viaduc de Millau, est quatre fois plus résistant qu'un béton classique alors même qu'un béton Ultra haute performance fut utilisé pour la construction d'une passerelle à Séoul de 120m de portée. Ces innovations accompagnent des découvertes permettant de jouer sur son aspect extérieur, des enduits colorés jusqu'au béton architectonique pouvant être "chiffonné" en façade. L'objet de ce préambule est de vous prévenir que ce qui est aujourd'hui possible sur des bâtiments de prestige le sera bientôt pour la construction de votre propre maison.</p><p><span id="pub300_articles"><dfn></dfn><span class="pub300"><!-- End of JavaScript Tag --></span> </span> Mais si nous parlons d'interprétation, et si le béton est en train de conquérir les intérieurs sous l'angle de la décoration, c'est bien parce que quelques artistes/artisans ont mené, en solitaire et portés par la passion, leur propres expériences et sont parvenu à anoblir, par leur talent, un matériau pourtant largement déconsidéré depuis la construction des grandes barres qui ont défiguré les villes françaises. L'expression "bétonner les côtes" n'est-elle pas ainsi passée dans le langage courant ? Ce sont eux qui ont largement inspiré la mode actuelle et, à ce titre, inspiré d'autres industriels pour créer de nouveaux produits offrant l'aspect du béton sans la difficulté de sa mise en œuvre.</p><div class="n2artimgright"><a href="javascript:afficheMaxi('/dossier/zoom_article.php?dossier=50&article=406&photo=1464');"><img src="http://www.travaux.com/images/articles/406_03.jpg" border="0" /></a></div><p>Parmi ces pionniers, l'un des plus importants est sans conteste Francesco Passaniti, dont l'œuvre – si elle est aujourd'hui exposée – a permis de défricher un terrain totalement inconnu. Certes au début du XXème siècle de grands architectes, Auguste Perret notamment, avaient utilisé le béton à fins décoratives mais dans des œuvres monumentales. L'intuition de Francesco Passaniti, au départ maçon de son état, fut de comprendre que le matériau autorisait toutes les audaces et de se souvenir que du mobilier de jardin, des lavoirs notamment, existait avant guère. "Le béton est un matériau polymorphe, fabuleux", dit-il. Il s'est donc dans son atelier parisien attaché à concevoir des sols, des vasques, des plans de travail en béton tout en travaillant sur ses propriétés : coloration, hydrofugation (imperméabilité), cire, finitions, etc. Quinze ans plus tard, l'objet de sa passion rentre dans les mœurs.</p><div class="n2artimgleft"><a href="javascript:afficheMaxi('/dossier/zoom_article.php?dossier=50&article=406&photo=1465');"><img src="http://www.travaux.com/images/articles/406_04.jpg" border="0" /></a></div><p>La démarche, plus récente – mais depuis 1999 quand même, soit bien avant la tendance actuelle – de l'architecte Nelly Guyot en Haute-Savoie est similaire dans le sens où c'est en travaillant dans son coin qu'elle est parvenue à son tour à créer d'étonnants meubles et éléments en béton qui connaissent, de même que les créations de Francesco Passaniti, un vrai succès depuis quelques années.</p><p>Cet engouement ne doit pourtant pas cacher la réalité du matériau. Si le béton lui-même est peu onéreux, la création des moules, son traitement, la finition représentent beaucoup de travail. "Les gens ne voient pas le moule, ne se rendent pas compte du temps passé à travailler les arêtes, poncer, cirer. Si on veut un beau béton, il faut maîtriser beaucoup de choses et, à la fin, cela revient cher", explique le premier. "Si les clients en aiment l'esprit, ils ne sont pas prêts à payer le béton au prix du marbre", avertit la seconde. L'un et l'autre rappelant que le béton "a ses règles" et que n'est pas "décorateur béton" qui veut tant jamais peut-être la réunion des mots 'artiste' et 'artisan' ne fut plus pertinente.</p><div class="n2artimgleft"><a href="javascript:afficheMaxi('/dossier/zoom_article.php?dossier=50&article=406&photo=1466');"><img src="http://www.travaux.com/images/articles/406_05.jpg" border="0" /></a></div><p>De plus, ils mettent en garde les clients tentés par les belles photos des magazines. "On ne maîtrise jamais parfaitement le résultat final", disent-ils. En clair, la photo d'un magazine de décoration ne montre pas la fissure dans le sol, ou les bulles ou les défauts. "Non seulement la passion est indispensable mais il n'y a pas de perfection", explique Francesco Passaniti. "Avec certains bétons cirés, si on coupe une tomate dessus, la cire est attaquée et il y aura bientôt une auréole ; il faut le savoir", explique Nelly Guyot.</p><div class="n2artimgleft"><a href="javascript:afficheMaxi('/dossier/zoom_article.php?dossier=50&article=406&photo=1467');"><img src="http://www.travaux.com/images/articles/406_06.jpg" border="0" /></a></div><p>C'est pour ces raisons que des petits industriels ont depuis conçu dans leurs ateliers des panneaux plaqués de béton, qui offrent une finition prévisible, sont légers et plus faciles à mettre en œuvre. On peut au moins en citer trois. Le Roxipan, dont Francesco Passaniti fut d'ailleurs à l'origine de la conception mais finalement créé par un ancien menuisier, consiste en des panneaux en bois plaqués en béton grâce, pour simplifier, à une couche de micro béton de résine. (<a href="http://www.travaux.com/produit/result.php?bp_fichedirect=3394" class="chemin" target="">Pour en savoir plus sur ce produit, cliquez ici</a>). Le Stac, fut conçu lui par un industriel spécialisé dans la transformation des mousses polyuréthanes, et utilise une formulation composée à 80% de ciment béton, le reste étant un support en bois (lire notre article '<a href="http://www.travaux.com/dossier/idees-decoration/index.php?dossier=50&article=373" class="chemin" target="">Le STAC : un béton beau comme une laque chinoise</a>'). Plus récemment (il a été commercialisé en 2004 seulement), le béton léger de La Compagnie des Arts, inventé par Jean-Michel Ducancelle, un ancien architecte naval, est le détournement de la technique dite en "coque de bateau", c'est-à-dire composée en sandwich avec une ‘âme’ en mousse enrobée de béton, le tout résiné pour augmenter la résistance.</p><div class="n2artimgleft"><a href="javascript:afficheMaxi('/dossier/zoom_article.php?dossier=50&article=406&photo=1468');"><img src="http://www.travaux.com/images/articles/406_07.jpg" border="0" /></a></div><p>"On imite désormais le matériau brut", relève Nelly Guyot. La preuve sans doute qu'il y a désormais un véritable marché de la décoration en béton, pour les vrais amoureux de la texture du matériau, ou en imitation béton pour ceux que seul l'aspect intéresse. Bref, le béton pour tous.</p>Formateurhttp://www.blogger.com/profile/16869481805058419477noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8069906202839944066.post-39877318736535579692008-07-10T19:58:00.001+02:002008-07-10T19:58:53.433+02:00Comment maçonner des parpaings<span class="postbody"><br />Pour maçonner des parois verticales, les blocs creux alvéolaires sont les plus employés. Ils comportent un renfoncement à chaque extrémité qui permet de bourrer les espaces entre deux parpaings avec du mortier pour assurer la solidité. Des blocs comportant une extrémité droite sont également disponibles pour les fins de rangées devant rester saillantes. Des blocs d'angle complètement percés et d'autres, moulés en forme d'auge, permettent de réaliser des chaînages verticaux ou horizontaux armés, pour ceinturer la construction.<br />¨ Les épaisseurs standard vont de 5 à 20 cm, et la largeur courante est de 50 cm. La hauteur est généralement de 20 cm. Il faut donc dix blocs pour réaliser un mètre carré.<br />¨ Il existe également des parpaings de plus grandes dimensions, en béton allégé, qui réduisent sensiblement la main d'oeuvre. Des blocs isolants comportent au centre ou sur une face un doublage en polystyrène, en polyuréthane ou en fibre. Ils permettent de cumuler, en une seule opération, l'élévation des murs et l'isolation thermique, voire acoustique pour certains. Enfin il existe des blocs pleins, ils sont trés lourds et difficiles à la mise en oeuvre, mais permettent de réaliser des murs de soutennement, murs qui sont consacrés à retenir la terre.<br /><br />Chaque élément pesant plusieurs kilos (sept à dix en moyenne), il est essentiel de soutenir le mur par une base solide et inflexible. La meilleure méthode consiste à creuser, avant la coulée de la dalle porteuse, une tranchée périphérique d'au moins 20 cm de profondeur sous le niveau du sol naturel. Ceci pour l'élévation d'un bâtiment à sol dur. Dûment ferraillée (au moins quatre fers de 10 mm de diamètre sur toute la longueur de la fouille), elle sera comblée de béton au moment de la coulée de la dalle dont elle sera solidaire.<br />Pour un muret de clôture, la fondation, d'une largeur totale représentant le double de l'épaisseur du mur, sera comblée jusqu'à 5 cm du sol naturel. La terre sera ramenée après la finition du mur pour cacher la fondation.<br /><br /><span style="font-weight: bold;">Astuce : préparer l'accrochage</span> <br />Au moment du lissage de la dalle, rayez à la truelle ou au râteau la surface, à l'endroit exact où s'élèvera le mur, pour préparer l'accrochage du premier rang de parpaings.<br /><br /><span style="font-size: 18px; line-height: normal;"><span style="font-weight: bold;">LE TRAÇAGE</span></span><br /><span style="font-weight: bold;"><span style="font-size: 18px; line-height: normal;"></span></span><br />Le traçage au sol n'est réellement utile que pour l'application de la première couche de mortier. <br />Tracez au moins le repère de façade, soit au crayon et à la règle, soit au cordeau traceur. <br />Attention, lors de la prise des mesures, tenez compte des joints entre chaque parpaing. <br />Au cordeau traceur, fixez l'anneau sur un clou ou faites-le tenir par un aide et tendez-le bien. Faites "claquer" la ficelle sur le sol pour qu'elle dépose sa craie sur le matériau.<br /><br /><br /><br /><span style="font-size: 18px; line-height: normal;"><span style="font-weight: bold;">LE MORTIER</span></span><br /><br />Le mortier nécessaire pour maçonner des parpaings ne se compose que de sable et de ciment. Comptez 3 volumes de sable pour un de ciment.<br />Mélanger les deux à sec dans une auge ou sur une planche et n'ajoutez l'eau graduellement que lorsque le mélange est bien homogène. Attention de ne pas le gâcher trop liquide.<br />Il doit être assez compact (il doit se "trancher" à la truelle sans couler) pour ne pas s'écraser de lui-même sous le poids des blocs.<br /><br /><span style="font-weight: bold;">Astuce : tester le mortier</span><br /><span style="font-weight: bold;"></span><br />Un bon mortier à maçonner doit permettre de réaliser une boule ferme à la main, qui ne rende pas d'eau quand on la presse et ne se déforme pas trop. Il vaut mieux qu'elle s'écrase et s'effrite dans la main plutôt que de couler entre les doigts.<br /><br /><br /><br /><span style="font-size: 18px; line-height: normal;"><span style="font-weight: bold;">La première assise</span></span><br /><br /><br />La précision de la pose de la premiere assise conditionnera la réussite de la maçonnerie. <br />Seul problème, ce premier rang n'a pas encore de base pour s'appuyer et pas assez de hauteur pour utiliser le fil à plomb. <br />Déposez un lit de mortier d'épaisseur régulière (3 cm environ) sur toute la longueur du tracé, en prenant appui sur une taloche ou une planchette pour ne pas trop déborder.<br />Posez doucement les parpaings (alvéoles vers le bas) bien à plat en les alignant dés le début pour ne pas avoir à les bouger par la suite, ce qui tasserait irrégulièrement le mortier.<br />Si le bloc n'est pas bien enfoncé dans son lit de mortier, appliquez de petits coups avec le manche de la massette pour tasser le tout. Arrêtez dès que le niveau souhaité est atteint.<br />¨ Tous les deux ou trois blocs, contrôler l'horizontalité au niveau à bulle long. Vérifiez également l'alignement avec une longue règle métallique. Si nécessaire, ajustez légèrement au marteau.<br /><br /><br /><div style="text-align: center;"><img src="http://www.cyberbricoleur.com/Img/fiches/montermur/30.jpg" border="0" /> </div>Bourrez copieusement les interstices de mortier, en tassant avec la pointe de la truelle, pour assurer la jonction entre les parpaings.<br /><br /><br /><span style="font-size: 18px; line-height: normal;"><span style="font-weight: bold;">L'ÉLÉVATION</span></span><br /><span style="font-weight: bold;"><span style="font-size: 18px; line-height: normal;"></span></span><br />Lorsque la première assise est achevée, redémarrez de préférence dans le même sens. Ainsi, les premiers blocs posés ont eu le temps de prendre dans le mortier. Si la maçonnerie constitue un saillant et n'est pas incluse entre deux murs ou ne comporte pas d'angle, il faut impérativement réaliser une extrémité droite qui implique de redémarrer le nouveau rang à l'inverse du précédent. Mieux vaut alors laisser prendre le premier rang plusieurs dizaine de minutes pour éviter de l'enfoncer.<br /><br /> Pour faciliter l'alignement des blocs et l'aplomb, une ficelle tendue entre deux parpaings constitue un repère pratique. A chaque bout de rangée, déposez un lit de mortier et posez un demi-parpaing. Vérifiez la verticalité au fil à plomb.<br /><br /><br /><div style="text-align: center;"><img src="http://www.membres.lycos.fr/fanclubmagout/premier.jpg" border="0" /> </div>Tendez un cordeau entre les deux blocs, à l'extérieur, en lui faisant affleurer l'angle supérieur. Ne tirez pas trop pour ne pas déplacer les blocs.<br />¨ Répartissez un lit de mortier régulier sur le rang inférieur. Supprimez les surépaisseurs. <br />Ne couvrez pas plus de deux ou trois mètres à la fois pour que le ciment ne tire pas prématurément. <br />Montez la rangée en posant les blocs avec délicatesse et en suivant scrupuleusement l'alignement donné par le cordeau. A mesure de l'élévation, contrôlez l'aplomb et rectifiez si nécessaire en tapotant légèrement avec un manche de marteau.<br />N'agitez jamais le parpaing, ce qui tasserait le mortier et gênerait l'horizontalité. A chaque angle, redémarrez en recouvrant l'extrémité du rang précédent pour rendre chaque pan de mur solidaire de l'autre.<br /><br /><br /><span style="font-size: 18px; line-height: normal;"><span style="font-weight: bold;">BIEN COUPER UN PARPAING</span></span><br /><span style="font-weight: bold;"><span style="font-size: 18px; line-height: normal;"></span></span><br />Pour ajuster la longueur d'un parpaing à l'espace qu'il doit remplir, il est nécessaire de le fractionner. La coupe s'effectue simplement avec un marteau de poids moyen.<br />Frappez doucement la surface du parpaing sur toute la périphérie, avec l'arête du marteau, jusqu'à ce que le béton rende un son mat "fêlé".<br />Donnez un dernier coup franc sur le plat de la partie à supprimer. Supprimez les arêtes au marteau, en prenant garde de ne pas briser la pièce.<br /><br /><span style="font-weight: bold;">Important : les joints</span> <br />Avant le tirage complet du mortier, grattez tous les bourrelets et coulures de ciment avec la tranche de la truelle. <br /><br />Après séchage, c'est au burin que cette opération devra s'effectuer.</span>Formateurhttp://www.blogger.com/profile/16869481805058419477noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8069906202839944066.post-24445020695685027082008-07-10T19:56:00.000+02:002008-07-10T19:57:08.957+02:00Nouveau plancher béton<div style="text-align: center;"><img src="http://www.usinenouvelle.com/expo/img/plancher-leger-000000171-4.jpg" border="0" /> </div><br /><br /><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">La fonction fondamentale de tout plancher est de pouvoir porter des charges déterminées. De plus, les planchers répondent à des normes d’isolation thermique, phonique et de résistance au feu. Optimisation des coûts, réduction des délais, pérennité des installations, protection de l’environnement, les nouvelles exigences de la construction moderne sont autant de défis à relever.</span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">Rector innove en lançant RECTOLIGHT, une nouvelle génération de planchers légers</span><br /><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">Destiné à tous les niveaux de planchers de la maison individuelle en neuf ou en rénovation, le nouvel entrevous en bois aggloméré RECTOLIGHT de Rector allie deux qualités majeures que sont la légèreté et la résistance.</span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">Grâce à des éléments légers de grande longueur, il permet une pose rapide sans engin de levage. Sa résistance exceptionnelle garantit une mise en œuvre en toute sécurité, de la pose jusqu’au coulage de la dalle de compression.</span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">Les entrevous RECTOLIGHT, associés aux poutrelles en béton Rector, assurent le coffrage de la dalle de compression. Dans le cas d’une réhabilitation avec accès difficiles, les entrevous RECTOLIGHT sont une solution économique qui allège le poids du plancher par rapport à une dalle traditionnelle.</span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;"></span><br /><span style="font-size: 16px; line-height: normal;"><span style="color: rgb(255, 0, 0);">Pose rapide et ajustement facile</span></span><br /><span style="font-size: 16px; line-height: normal;"><span style="color: rgb(255, 0, 0);"></span></span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">RECTOLIGHT se découpe facilement, même sur chantier, à l’aide d’une scie égoïne. Des traits de pré-découpe permettent d’ajuster la pose avec précision sur les points singuliers (comme les biais…).</span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;"></span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">Les obturateurs de rives RECTOLIGHT se placent à chaque extrémité de la travée. Ces obturateurs sont auto-stables et servent de gabarit de pose lors du positionnement des poutrelles.</span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;"></span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">Autre astuce pour la mise en œuvre, l’ajustement de la longueur de travée du RECTOLIGHT s’effectue par le biais d’un jeu de réglage de 6 cm à chaque extrémité des entrevous, avec emboîtement mâle et femelle.</span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;"></span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">Des nervures transversales, permettant une table de compression de 4 cm, participent à la résistance du plancher et facilitent l’évacuation des eaux de pluie éventuelles, avant le coulage de la dalle. En surface, une bande de calage garantit un enrobage optimal du treillis soudé.</span><br /><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">La mise en œuvre du plancher s’effectue avec ou sans étai, selon le processus suivant :</span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">• pose des poutrelles Rector sur les murs porteurs,</span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">• mise en place des obturateurs,</span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">• mise en place des entrevous RECTOLIGHT, bloqués entre les poutrelles,</span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">• mise en place du treillis soudé de la table de compression,</span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">• pose des aciers chapeaux, réalisation des chevêtres éventuels,</span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">• coulage de la table de compression de 4 cm minimum.</span><!-- google_ad_section_end --><div style="vertical-align: bottom;"><br /></div>Formateurhttp://www.blogger.com/profile/16869481805058419477noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8069906202839944066.post-81177430782673882842008-07-01T19:40:00.007+02:002008-07-01T19:52:51.226+02:00Les femmes dans le BTP<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiEVsLtT29z1oyxoMQg9Ab9Ygo8cEDNbUx4a0Y6_tNsLz9D3tYHTzxQQ0T2k6lXNO1K0zxDNEnqyMbLq8VU-GuTihmYrmzXqww27q_ltvIfpZ09YwsvscLLSs_ZDzsFi91TGDENm58Xsm8/s1600-h/medium_Capture01.86.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiEVsLtT29z1oyxoMQg9Ab9Ygo8cEDNbUx4a0Y6_tNsLz9D3tYHTzxQQ0T2k6lXNO1K0zxDNEnqyMbLq8VU-GuTihmYrmzXqww27q_ltvIfpZ09YwsvscLLSs_ZDzsFi91TGDENm58Xsm8/s320/medium_Capture01.86.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5218103257857347762" border="0" /></a><br /><img src="file:///C:/DOCUME%7E1/COMPAQ%7E1/LOCALS%7E1/Temp/moz-screenshot-1.jpg" alt="" /><br /><img src="file:///C:/DOCUME%7E1/COMPAQ%7E1/LOCALS%7E1/Temp/moz-screenshot.jpg" alt="" /><p align="justify"><span style=";font-family:Verdana;font-size:100%;" >Les métiers du bâtiment et des travaux publics ont beaucoup changé. Grâce à la mécanisation, aux engins de levage, aux matériels et conditionnements plus légers, les conditions d’exercice des métiers demandent moins de force physique.</span></p> <p><span style="color: rgb(0, 102, 153);font-family:Verdana;font-size:100%;" ><b>Tous les métiers du bâtimen</b></span><span style="color: rgb(0, 102, 153);font-family:Verdana;font-size:100%;" ><b>t et des travaux publics sont ouverts aux femmes,</b></span><span style=";font-family:Verdana;font-size:100%;" > bien que souvent elles l’ignorent. Les conditions sont aujourd’hui favorables : le secteur recrute chaque année 60 000 personnes, et les mentalités ont évolué. Nombre de chefs d’entreprise se félicitent d’avoir recruté des femmes.</span></p> <table width="100%" border="0" cellpadding="0" cellspacing="4"> <tbody> <tr> <td colspan="2"><span style="color: rgb(0, 102, 153);font-family:Verdana;font-size:100%;" ><b>Les jeunes femmes qui se sont lancées en parlent</b></span><span style=";font-family:Verdana;font-size:100%;" > avec enthousiasme. Ce qu’elles aiment avant tout, c’est : </span></td></tr> <tr> <td valign="top" width="4%"> <div align="center"><span style=";font-family:Verdana;font-size:100%;" >•</span></div></td> <td width="96%"><span style=";font-family:Verdana;font-size:100%;" >le travail manuel « j’ai commencé par travailler dans un bureau, mais c’était répétitif. Cela ne m’intéressait pas du tout. J’ai préféré me reconvertir et me former à l’électricité »,</span></td></tr> <tr> <td valign="top"> <div align="center"><span style=";font-family:Verdana;font-size:100%;" >•</span></div></td> <td><span style=";font-family:Verdana;font-size:100%;" >la création de quelque chose qui dure « je suis fière de montrer mes réalisations à ma famille et à mes amis », </span></td></tr> <tr> <td valign="top"> <div align="center"><span style=";font-family:Verdana;font-size:100%;" >•</span></div></td> <td><span style=";font-family:Verdana;font-size:100%;" >la variété des tâches « chaque chantier est différent, on ne fait jamais la même chose », « on apprend tous les jours quelque chose de nouveau »,</span></td></tr> <tr> <td valign="top"> <div align="center"><span style=";font-family:Verdana;font-size:100%;" >•</span></div></td> <td><span style=";font-family:Verdana;font-size:100%;" >l’utilisation de matériaux nobles (le bois, la pierre…),</span></td></tr> <tr> <td valign="top"> <div align="center"><span style=";font-family:Verdana;font-size:100%;" >•</span></div></td> <td><span style=";font-family:Verdana;font-size:100%;" >le travail en équipe, « on est rarement seule. Il y a souvent un collègue pour vous aider, vous apprendre »,</span></td></tr> <tr> <td valign="top"> <div align="center"><span style=";font-family:Verdana;font-size:100%;" >•</span></div></td> <td><span style=";font-family:Verdana;font-size:100%;" >l’ambiance chaleureuse des chantiers, « on forme une famille sur le chantier, même avec les autres métiers »</span></td></tr> <tr> <td valign="top"> <div align="center"><span style=";font-family:Verdana;font-size:100%;" >•</span></div></td> <td><span style=";font-family:Verdana;font-size:100%;" >les relations avec les clients « même si au début, ils ont été un peu surpris, ensuite ils ont été très satisfaits, et maintenant je me suis fait ma propre clientèle »</span></td></tr></tbody></table> <p align="justify"><span style="color: rgb(0, 102, 153);font-family:Verdana;font-size:100%;" ><b>Alors osez le BTP dans plus</b></span><span style="color: rgb(0, 102, 153);font-family:Verdana;font-size:100%;" ><b> de 30 métiers :</b> </span><span style=";font-family:Verdana;font-size:100%;" >devenez menuisière, carreleuse, plâtrière, maçonne, tailleuse de pierre, plombière, chauffagiste, électricienne, peintre, conductrice d’engins…</span><span style=";font-family:Verdana;font-size:85%;" ><br /><br /></span></p> <p> <table id="myTable" width="100%" border="0" cellpadding="2" cellspacing="0"> <tbody> <tr> <td id="" bg="" style="color: rgb(51, 78, 122);" width="100%"><span style="font-size:100%;"><strong><span style="color: rgb(255, 255, 255);font-family:Verdana;" > </span><span style="color: rgb(255, 255, 255);font-family:Verdana;" ><strong> Les chiffres 2001</strong></span></strong></span></td></tr></tbody></table></p> <p><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEits3Re92x7_dR3K6WvGRTrZNzhg3f0nIOG5wyGrMCsTWkPlvcm9ZC8gAb9moyESoC_99EkPJ7xQShx9q2WSPC7g1H47pn6fzFuzh5ty-MDhH5vvh_cg3XhDUEBA9AUvRtXHyE6yCPwTFI/s1600-h/batiment_femme_pauchet.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEits3Re92x7_dR3K6WvGRTrZNzhg3f0nIOG5wyGrMCsTWkPlvcm9ZC8gAb9moyESoC_99EkPJ7xQShx9q2WSPC7g1H47pn6fzFuzh5ty-MDhH5vvh_cg3XhDUEBA9AUvRtXHyE6yCPwTFI/s320/batiment_femme_pauchet.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5218103356931868114" border="0" /></a></p><p><span style=";font-family:Verdana;font-size:100%;" >Les femmes dans le BTP représentaient en 2001 :</span></p><p><span style=";font-family:Verdana;font-size:100%;" ><br /></span></p> <ul><li><span style=";font-family:Verdana;font-size:100%;" >9,3 % de l'effectif salarié,</span></li><li><span style=";font-family:Verdana;font-size:100%;" >1,2 % des ouvriers,</span></li><li><span style=";font-family:Verdana;font-size:100%;" >46,3 % des Techniciens et agents de Maîtrise (ETAM),</span></li><li><span style="font-size:100%;"><span style="font-family:Verdana;">10,8 % des cadres.</span></span></li></ul><br /><br /><br /><div style="text-align: center;"><span style="font-size:130%;"><strong><br />Les femmes aujourd'hui </strong></span></div><p style="color: rgb(255, 0, 0);"> </p> <p style="text-align: center; font-weight: bold;">1 entreprise sur 2 est codirigée par une femme<br />9,7% de femmes salariées dans le Bâtiment en 2005<br />1,3% de femmes parmi les ouvriers<br />12,4% de femmes parmi les cadres<br />47,1% de femmes parmi les employés et les techniciens<br />3.000 femmes dans 85 Groupes de Femmes du Bâtiment<br />9.300 femmes en cours de formation en 2005<br />10.000 femmes sur chantiers et ateliers en mars 2004<br />15.000 femmes sur chantiers et ateliers en mars 2006<br /></p><p style="text-align: center; font-weight: bold;"><br /></p><p style="text-align: center; font-weight: bold;"><br /></p><p style="text-align: center; font-weight: bold;"><br /></p>Formateurhttp://www.blogger.com/profile/16869481805058419477noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8069906202839944066.post-82240686893406435822008-07-01T19:18:00.001+02:002008-07-01T19:18:54.678+02:00Monomur...Béton cellulaire...Thermopierre...<span class="postbody"><div style="text-align: center;"><span style="font-weight: bold;"><span style="font-size: 24px; line-height: normal;"><span style="color: rgb(255, 0, 0);">Qu'est ce que c'est?</span></span></span></div><span style="font-weight: bold;"></span><span style="font-weight: bold;"></span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;"><span style="font-weight: bold;">Après une longue étude du procédé constructif en brique de terre cuite de type ‘monomur’, ma préférence se tournerait désormais vers le monomur Thermopierre </span>. </span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;"></span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;"></span><br /><span style="font-weight: bold;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">Qu’esce que le Thermopierre ?</span></span></span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">Le thermopierre avait autrefois la dénomination de béton cellulaire.</span><br /><br /><br /><div style="text-align: center;"> <img src="http://www.construire-sain.com/photo/thermopierre/thermopierre.jpg" border="0" /> </div><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">Le Thermopierre est obtenu par mélange de ciment portland, de chaux et de sable.</span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">On y ajoute ensuite de l’eau et un agent d’expansion qui va provoquer un dégagement gazeux à l’origine de la structure très aérée du Thermopierre.</span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">Le produit est alors contenu dans des grands moules qui subiront un traitement autoclave à 180°c sous une pression de 10 atmosphéres.</span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">Les éléments sont ensuite découpés aux cotes souhaitées (ce qui lui donne sa rigeur dimentionnelle).</span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;"></span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;"></span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;"></span><br /><span style="font-weight: bold;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">Quels points communs entre monomur Thermopierre et monomur terre cuite ?</span></span></span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;"></span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">La particularité du monomur est d’etre à la fois <span style="font-weight: bold;">l’élément porteur</span> du batiment <span style="font-weight: bold;">mais aussi</span> son <span style="font-weight: bold;">isolant thermique</span> .</span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;"> L’avantage pour l’autoconstructeur est la pose en une seule étape des murs et de l’isolation thermique.</span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">Mais le principal interêt du monomur est d’ordre technique.</span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;"><span style="font-weight: bold;">L’isolation répartie</span> (dans la masse du matériau) permet de limiter ou de <span style="font-weight: bold;">supprimer les ponts thermiques</span>.</span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">Les linteaux par exemple sont réalisés avec des éléments naturellement isolants (mis à part l’ame en béton armé) ; en maconnerie traditionnelle ces éléments posent de gros problèmes thermiques.</span><br /><br /><br /><br /><div style="text-align: center;"><img src="http://www.construire-sain.com/photo/thermopierre/chainage.jpg" border="0" /> <img src="http://www.construire-sain.com/photo/thermopierre/chainagevert.jpg" border="0" /><img src="http://www.construire-sain.com/photo/thermopierre/linteau.jpg" border="0" /> </div><div style="text-align: center;"> </div><br /> <br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">De plus, comparativement à une isolation rapportée, sous forme de panneaux de fibre minérales par exemple, <span style="font-weight: bold;">il n’y aura pas d’affaiblissement des performances thermiques</span> dans le temps ( détérioration due aux rongeurs, à l’affaissement de l’isolant dans les parois ou à l’humidité )</span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;"></span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;"></span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;"></span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;"><span style="text-decoration: underline;">Autre atout, qui me ferait préférer le monomur à l’ossature bois (1) : l’<span style="font-weight: bold;">inertie thermique</span></span><span style="font-weight: bold;"> :</span></span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;"></span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">Le fait de ne pas avoir d’isolant rapporté sur les parois internes du bâtiment permet de bénéficier de la masse thermique des murs; ceux-ci vont réguler naturellement les variations de température à l’intérieur du bâtiment :</span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;"></span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">- <span style="font-weight: bold;">En période hivernale</span>, les apports caloriques de la journée seront en partie stockés dans le matériau. Quand la température à l’intérieur du bâtiment baissera, l’énergie emmagasinée dans les parois sera alors transmise à l’air, <span style="font-weight: bold;">une régulation automatique</span> et autonome en fait !</span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">- <span style="font-weight: bold;">En période estivale</span>, une bonne ventilation nocturne de l’habitation permettra de ‘conserver la fraîcheur’ (2) dans la maconnerie et jouera donc en journée le </span><span style="font-weight: bold;"><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">rôle d’une climatisation.</span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;"></span><br /></span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">(1) l'inertie dans une mob necessite l'ajout de matériaux à forte inertie thermique dans l'habitation.</span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;"> (2) en réalité c’est le surplus de chaleur de la journée qui sera stocké dans les murs avant d’être rejeté dehors la nuit.</span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;"></span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;"></span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">L’<span style="font-weight: bold;">hygrométrie</span> sera régulée de la même manière car les parois sont ‘respirantes’ et laissent migrer la vapeur d’eau (d’où l’importance d’employer des enduits perméables à la vapeur d’eau, dit de type B )</span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;"></span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;"><span style="text-decoration: underline;">D’un point de vue <span style="font-weight: bold;">santé</span></span>, il est important de savoir que le monomur brique ou le Thermopierre est 100 % minéral et qu’il ne contient pas de composé organique volatil (cov) ni aucune fibre.</span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;"></span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;"></span><br /><div style="text-align: center;"><span style="font-size: 12px; line-height: normal;"></span> </div><span style="font-size: 12px; line-height: normal;"></span><div style="text-align: center;"><span style="font-size: 12px; line-height: normal;"> __________________________________________________ </span> </div><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-size: 12px; line-height: normal;"></span></span><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-size: 12px; line-height: normal;"></span></span><br /><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">Un atout important : <span style="font-weight: bold;">La mise en œuvre à joints minces</span></span></span><br /><br /><br /><br /><div style="text-align: center;"><img src="http://www.construire-sain.com/photo/thermopierre/jointmince.jpg" border="0" /> </div><br /><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">Choisie au départ afin d’apporter de meilleures performances thermiques (la colle étant moins isolante que le matériau), la mise en œuvre à joints minces (1-2 mm) est un atout important pour l’auto constructeur :</span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;"></span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">- Elle permettra de <span style="font-weight: bold;">réduire considérablement la quantité de colle à fabriquer et à manipuler</span> lors de la construction. Fini la bétonnière et la brouette, fini aussi le stock de sable.</span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">Une perceuse équipé d’un mélangeur et un grand seau (je vous conseille une bonne poubelle) feront l’affaire pour mélanger les sacs de colle et l’eau.</span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;"></span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">- <span style="font-weight: bold;">Sans être maçon, on pourra envisager de monter soi même ses murs</span> ; la mise en œuvre se réalisera rapidement et sans gros réglage des éléments ; le principal étant la pose du premier rang qui devra être parfaitement horizontale (emplois d’un laser souhaité).</span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;"></span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">Le détail de la mise en œuvre sera mis en ligne sous forme d’un reportage complet qui sera réalisé sur mon futur chantier. mon avis sur la mise en oeuvre du produit sera donc plus 'concrêt'; idem pour les relations techniques et commerçiales avec le fabricant à venir..</span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;"></span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;"></span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;"></span><br /><span style="font-weight: bold;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">Un point sur les énergies grises:</span></span></span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;"></span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">La fabrication du monomur demande une certaine quantité d'energie (cuisson), cependant, par les performances thermiques que proposent les monomurs, les économies d’énergies réalisées lors de l’utilisation du bâtiment seront très importantes et auront donc un impact largement positif sur l’environnement.</span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;"></span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">De plus, la déconstruction de ce type de bâtiment ne génère pas de déchets dangereux.</span><br /><br /><br /><br /><br /><div style="text-align: center;"><span style="font-size: 12px; line-height: normal;"> __________________________________________________ </span> </div><span style="font-weight: bold;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-size: 12px; line-height: normal;"></span></span></span><span style="font-weight: bold;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-size: 12px; line-height: normal;"></span></span></span><br /><span style="font-weight: bold;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-size: 12px; line-height: normal;"></span></span></span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;"><span style="font-weight: bold;"><span style="text-decoration: underline;">Pourquoi le Thermopierre plutôt que la brique alvéolée ?</span></span><span style="font-weight: bold;"></span></span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">Avec autant de points communs, le choix pourrait être difficile, mais, voila pourquoi <span style="font-weight: bold;">le mien se porte sur le Thermopierre</span>.</span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;"></span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;"></span><br /><span style="font-weight: bold;"><span style="font-style: italic;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">Premier point :</span></span></span></span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;"></span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">Souhaitant obtenir de très bonnes performances thermiques, coté <span style="font-weight: bold;">brique alvéolée</span> je m’orientais vers des é<span style="font-weight: bold;">paisseurs de 50 cm</span> permettant d’obtenir <span style="font-weight: bold;">coef R= 3.70</span> environ.</span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">Parallèlement à cela, les performances thermiques du Thermopierre étaient comparables.</span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">Cependant, début 2006 est sorti la <span style="font-weight: bold;">nouvelle génération de thermopierre </span>proposant un Coef Lambda de 0.10 ! Ce qui permet d’obtenir un <span style="font-weight: bold;">R= 3.65 avec une épaisseur de seulement 36.5 cm</span> .</span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">13.5 cm d’épaisseur en moins ce n’est pas rien, d’autant que la surface utilisée par les murs est intégré dans le calcul de la Shob lors du dépôt de permis de construire.</span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;"></span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;"></span><br /><span style="font-weight: bold;"><span style="font-style: italic;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">Second point : </span></span></span></span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;"></span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;"> Le <span style="font-weight: bold;">nombre d’élément au m2</span> : </span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">Le poids des éléments des deux systèmes reste à mon goût trop important : <span style="font-weight: bold;">22 kilos</span>, ce n’est pas rien et cela nécessite d’être extrêmement prudent lors des manutentions (au niveau du dos).</span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">Par contre, le nombre d’éléments au mètre carré est de <span style="font-weight: bold;">6 pour le thermopierre</span>, contre <span style="font-weight: bold;">16 pour la terre cuite</span>. Ce qui représente <span style="font-weight: bold;">2.5 fois moins de charges à porter</span>.</span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">Mais pourquoi ne pas faire des éléments de poids supportable ?? personnelement, je préfére porter deux fois plus d'éléments de 12 kilos et ne pas risquer de gros soucis de santé...avis aux fabricants.</span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;"></span><br /><span style="font-weight: bold;"><span style="font-style: italic;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">Troisième point :</span></span></span></span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;"></span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;"><span style="font-weight: bold;">La possibilité de découper de manière simple les éléments </span>(une scie manuelle peut être employée).</span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">Par exemple pour la réalisation du pignon on tracera le rampant du pignon et on pourra le découper ensuite de manière très simple. Les feuillures des menuiseries sont réalisées par découpe à la scie sauteuse.</span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">L’emploi de brique monomur aurait nécessité des accessoires spécifiques de coût plus élevé.</span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">On peut également poncer la surface d’un mur si un élément dépasse par exemple, à l’aide d’une planche à poncer. Cette opération est impossible avec la terre cuite.</span></span>Formateurhttp://www.blogger.com/profile/16869481805058419477noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-8069906202839944066.post-58894785872538411672008-07-01T19:16:00.000+02:002008-07-01T19:17:20.496+02:00Badigeon lait de chaux et chaulage<span class="postbody"><div style="text-align: center;"><span style="font-weight: bold;"><span style="font-size: 18px; line-height: normal;"><span style="color: rgb(255, 0, 0);"><span style="font-family: Verdana;"><br /></span></span></span></span> </div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"> </div>Pour commencer, signalons que ces techniques peuvent nécessiter l'intervention d'un professionnel spécialisé. Il existe certains dangers à la fois pour le manipulateur et tout simplement pour le résultat. La question de l'enduction préalable, particulièrement, nécessite un avis d'initié.Le lait de chaux, employé dans la technique du badigeon, est constituée typiquement ainsi (recette Sennelier que nous communiquons telle quelle ou presque à titre indicatif) :<br /><br /><br /><br /></span><table width="90%" align="center" border="0" cellpadding="3" cellspacing="1"><tbody><tr> <td><span class="genmed"><b><br /></b></span></td> </tr> <tr> <td class="quote"><span style="color: rgb(200, 198, 240);"></span><span style="color: rgb(200, 198, 240);"></span><br /><span style="color: rgb(200, 198, 240);">*</span> un volume de chaux aérienne en solution dans 2 à 3 volumes d'eau<br /><br /><br /><span style="color: rgb(200, 198, 240);">*</span> 10 à 25% en volume de pigments (10% pour les pigments les plus couvrants comme les oxydes ferreux)<br /><span style="color: rgb(200, 198, 240);">*</span> 10 à 15% en volume d'un liant comme la caséine, l'acrylique ou le vinyle - <span style="font-style: italic;">le liant auxiliaire joue un rôle déterminant car c'est lui qui empêche le lait de devenir trop pulvérulent au séchage. Certains auteurs évoquent cependant des quantités beaucoup plus faibles (une cuillerée à soupe pour un seau !). Nous conseillons de faire quelques essais préalables. </span><br /><span style="color: rgb(200, 198, 240);">*</span> 5% de savon liquide ou de liquide vaisselle.<br /><br /><br /><br /></td> </tr></tbody></table><span class="postbody">Le "lait de chaux" peut en fait avoir une composition fort variable.<br />Un badigeon plus épais, destiné au "chaulage", peut être préparé avec les mêmes ingrédients mais seulement un volume d'eau pour un volume de chaux.<br /><br /><br /><span style="color: rgb(255, 0, 102);">ATTENTION :</span> certaines chaux destinées au chaulage ne sont pas totalement éteintes. Elles doivent donc être manipulées avec des protections pour les mains et les yeux, voire l'ensemble du corps. Elles ne doivent pas être appliquées par temps de pluie, par fort ensoleillement ou par grand vent. Elles sont parfois nommées "chaux blanches naturelles".<br />Si le chaulage est un traitement assez lourd, le badigeon doit, lui, être appliqué en couches fines plutôt diluées, mettant pleinement à profit la transparence de la chaux.<br />Les surfaces doivent être poreuses, propres, sans graisses. Elles doivent être mouillées et souvent "re-mouillées" pendant l'application.</span>Formateurhttp://www.blogger.com/profile/16869481805058419477noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8069906202839944066.post-38787155828018667842008-07-01T19:15:00.002+02:002008-07-01T19:16:18.019+02:00Fabrication de la chaux....<span class="postbody"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >La chaux hydraulique naturelle est obtenue par cuisson de calcaires plus ou moins argileux puis réduction en poudre par extinction à l'eau.</span><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span><br /><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span><br /><br /><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ><a href="http://construction.xooit.fr/redirect1/http://imageshack.us/" target="_blank" class="postlink"><img src="http://img524.imageshack.us/img524/2263/13jn2.jpg" border="0" /></a><br /><br /></span> </div><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span><span style="line-height: normal;font-size:16;" >L'extinction peut être suivie de broyage en fines particules avec addition de produits secondaires pour améliorer les résistances mécaniques.</span><br /><br /><span style="font-weight: bold;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >La fabrication de la chaux comprend les opérations suivantes:</span></span><br /><br /><span style="font-weight: bold;">-Extraction:</span><br /><span style="line-height: normal;font-size:12;" >Transport et concassage du calcaire, cuisson, extinction blutage et quelques fois broyage.</span><br /><br /><span style="font-weight: bold;">-La cuisson:</span><br /><span style="line-height: normal;font-size:12;" >S'effectue soit dans les fours intermittent soit dans les fours continus analogues aux hauts fourneaux et de grande taille (7 à 13 m de hauteur), soit dans les four à gaz.</span><br /><span style="line-height: normal;font-size:12;" >Aprés cuisson, on effectue un premier tirage des incuits et l'on procède à l'extinction. La chaux vive peut être versée dans un bassin contenant une quantité d'eau convenable et agitée, ou encore étalée sous des hangars ou entassée dans des silos d'extinction et arrosée d'eau.</span><br /><span style="line-height: normal;font-size:12;" >On procéde ensuite au blutage qui consiste à passer le produit éteint dans le long tambour incliné, dont les faces sont des tamis toile. Ce qui traverse les toiles est la chaux légère ou fleur de chaux.</span><br /><span style="line-height: normal;font-size:12;" >Les incuits et surcuits sortent par l'autre extrémité du blutoir. On stocke ces incuits et ces surcuits dasn des silos pendant deux mois, puis on les broie et on opère un nouveau blutage. Ce qui traverse les toiles est la chaux lourde. Ce qui sort à nouveau par l'extrémité du tambour constitue le garppier.</span><br /><span style="line-height: normal;font-size:12;" >Chaux légère, chaux lourde et grappier sont mélangés en proportion variable suivant la qualité recherchée.</span><br /><span style="line-height: normal;font-size:12;" >Certains fabricants introduisent aussi des colorants divers (schisten mâchefer) qui donnent à la chaux une couleur rappelant celle du ciment.</span><br /><br /><br /><span style="font-weight: bold;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >Utilisations:</span></span><br /><span style="line-height: normal;font-size:12;" >Les chaux hydrauliques sont surtout utilisées dans les travaux de maçonnerie, elles procuerent en général:</span><br /><span style="line-height: normal;font-size:12;" >-Une grande souplesse d'emploi</span><br /><span style="line-height: normal;font-size:12;" >-Une bonne adhèrence au support</span><br /><span style="line-height: normal;font-size:12;" >-Des surfaces assez claires et pratiquement sans fissures</span><br /><span style="line-height: normal;font-size:12;" >-Une bonne imperméabilisation (ne pas condre avec étanchéité)</span><br /><span style="line-height: normal;font-size:12;" ></span><br /><span style="line-height: normal;font-size:12;" ></span><br /><br /><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><a href="http://construction.xooit.fr/redirect1/http://imageshack.us/" target="_blank" class="postlink"><img style="width: 383px; height: 909px;" src="http://img364.imageshack.us/img364/9018/unilitex1tu5.jpg" border="0" /></a><br /><br /></span> </div><br /><br /><span style="line-height: normal;font-size:12;" ></span><br /><span style="line-height: normal;font-size:16;" >Par contre les résistances des chaux sont modestes. Elles ne sont pas utilisées pour le béton armé. Le mélange ciment/chaux est appelé "bâtard". La chaux est aussi utilisée dans les travaux routier pour stabilisation des sols et bétons d'assises des chaussées.</span></span>Formateurhttp://www.blogger.com/profile/16869481805058419477noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8069906202839944066.post-12540663937714336542008-07-01T19:10:00.000+02:002008-07-01T19:12:00.239+02:00La Fabrication du ciment...<table class="forumline table1 bg3" cellspacing="1"><tbody><tr><td class="row3" colspan="2" rowspan="1"><span class="postbody"><span style="font-weight: bold;"><span style="font-size: 16px; line-height: normal;"><br /><br /><br />Etape 1 : l'extraction des matières premières</span></span> <br /></span></td></tr><tr><td class="row3" colspan="1" rowspan="1"><span class="postbody"><span style="font-size: 12px; line-height: normal;"></span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;"></span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;"></span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">Les <span style="font-weight: bold;">matières premières</span> nécessaires à la production de ciment (carbonate de calcium, silice, alumine et minerai de fer) sont généralement extraites de la roche calcaire, de la craie, du schiste argileux et de l'argile. Elles sont présentes dans la plupart des pays. Ces matières premières sont extraites de la carrière par abattage.</span><br /><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;"></span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">Elles sont ensuite concassées et transportées à l'usine où elles sont stockées et homogénéisées.</span> <br /><br /><br /><br /><br /><br /></span></td><td class="row3" colspan="1" rowspan="1"><span class="postbody"><img src="http://www.lafarge.fr/wps/wcm/resources/image/4685a3209930e1ee/4_3_4_2_carriere-Kujawy.jpg" border="0" /></span></td></tr></tbody></table><br /><table class="forumline table1 bg3" cellspacing="1"><tbody><tr><td class="row3" colspan="2" rowspan="1"><span class="postbody"><span style="font-size: 16px; line-height: normal;"><span style="font-weight: bold;">Etape 2 : le broyage du cru et la cuisson</span></span> <br /><br /></span></td></tr><tr><td class="row3" colspan="1" rowspan="1"><span class="postbody"><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">Un broyage très fin permet d'obtenir une farine crue, qui est ensuite préchauffée et passée au four. La matière est portée à 1 500 °C puis brutalement refroidie par soufflage d'air.</span><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">On obtient alors le <span style="font-weight: bold;"><span style="font-weight: bold;">clinker</span></span>, matière de base nécessaire à la fabrication de tout ciment.</span><span style="font-size: 12px; line-height: normal;"></span><span style="font-size: 12px; line-height: normal;"></span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;"></span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;"></span><br /><br /><br /></span></td><td class="row3" colspan="1" rowspan="1"><span class="postbody"><span style="font-size: 12px; line-height: normal;"><span style="font-size: 16px; line-height: normal;">CO2 et ciment</span> </span><span style="font-weight: bold;"><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">Pourquoi la fabrication du ciment produit-elle du CO2 ?</span></span><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">L'industrie cimentière émet naturellement du CO2 :</span><span style="font-size: 12px; line-height: normal;"></span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;"></span><br /><br /><br /><ul><li><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">60 % des émissions totales sont dues à la transformation physico-chimique des matières premières à haute température, (la « décarbonation » du calcaire), </span></li><li><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">40 % résultent de la combustion pour alimenter le four de la cimenterie à 1500°C.</span></li></ul><br /></span></td></tr></tbody></table><br /><table class="forumline table1 bg3" cellspacing="1"><tbody><tr><td class="row3" colspan="2" rowspan="1"><span class="postbody"><span style="font-weight: bold;"><span style="font-size: 16px; line-height: normal;">Etape 3 : le broyage du ciment et l'expédition</span></span> <br /><br /><br /><br /></span></td></tr><tr><td class="row3" colspan="1" rowspan="1"><span class="postbody"><span style="font-size: 12px; line-height: normal;"><span style="font-weight: bold;"></span></span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;"><span style="font-weight: bold;"></span></span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;"><span style="font-weight: bold;">Le clinker est additionné d'une faible quantité de gypse</span> (3 à 5 %), indispensable pour réguler la prise du ciment, et le mélange est broyé très finement pour obtenir un « ciment pur ». Lors de cette phase de production, différentes matières minérales, appelées « ajouts cimentaires », peuvent être incorporées en plus du gypse. Utilisés dans des proportions variables, ces ajouts, d'origine naturelle ou industrielle, confèrent au ciment des propriétés particulières telles que : une perméabilité réduite, une meilleure résistance aux sulfates et aux milieux naturels agressifs, une excellente ouvrabilité, une qualité de finition supérieure.</span><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">Enfin, les ciments stockés dans des silos sont expédiés <span style="font-weight: bold;">en vrac</span> ou <span style="font-weight: bold;">en sacs</span> vers leurs lieux de consommation.</span></span></td></tr></tbody></table>Formateurhttp://www.blogger.com/profile/16869481805058419477noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8069906202839944066.post-32069469791062353462008-07-01T19:09:00.001+02:002008-07-01T19:09:21.410+02:00Qu'est ce qu'un bâtiment écologique?<span class="postbody"><div style="text-align: center;"><img src="http://www.lfm.ru/IMG/jpg/mesure_pollution_small.jpg" border="0" /> </div><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">Comment réduire les pollutions dès la construction ? </span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">Puis, pendant son "fonctionnement", au quotidien, peut-on diminuer l'impact de son utilisation ?</span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">Et après, les matériaux seront-ils recyclables ?</span> <br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">Si l'on veut construire <span style="font-weight: bold;">un bâtiment plus écologique</span> et qui nous apporte plus de bien être, il faut se poser deux questions : </span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;"></span><br /><ul><li><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">Comment réduire <span style="font-weight: bold;">les pollutions</span> d'un bâtiment <span style="font-weight: bold;">«en fonctionnement»</span>, c'est-à-dire dans son usage quotidiens ? Par exemple permet-il d'utiliser peu de chauffage ? Les matériaux utilisés sont-ils sans impact sur la santé des habitants ? </span><span style="font-size: 12px; line-height: normal;"></span><br /></li><li><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">Comment réduire <span style="font-weight: bold;">les pollutions liées à la construction</span> de ce bâtiment ? Par exemple l'extraction ou la fabrication des matériaux utilisés engendrent-elles des pollutions, ces matériaux sont-ils renouvelables, seront-ils recyclables ? </span><span style="font-size: 12px; line-height: normal;"></span><br /></li></ul><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">Un bâtiment écologique ?</span><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">Répartition de la consommation d'énergie dans les bâtiments d'habitation des foyers de l'UE : </span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;"></span><br /><ul><li><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">1 % : appareils électriques et éclairage </span></li><li><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">7 % : cuisine </span></li><li><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">25 % : eau chaude sanitaire </span></li><li><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">57 % : chauffage des locaux </span></li></ul><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;"></span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">Un foyer français dépense environ <span style="font-weight: bold;">2.000 euros par an pour ses dépenses énergétiques dans le logement</span> (dont 800 euros pour le chauffage), soit 7 fois plus qu'au temps de nos grands-parents. C'est pourquoi des investissements qui permettent de réduire la facture énergétique sont vite rentabilisés. </span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">L'utilisation généralisée de <span style="font-weight: bold;">matériaux</span> performants et une <span style="font-weight: bold;">conception</span> adaptée conduisent à la réduction des besoins de chaleur et de froid. Par ailleurs, l'intégration des énergies renouvelables dans la construction permet de substituer à une production centralisée, généralement polluante, une production locale avec peu d'émissions polluantes, notamment de gaz à effet de serre. </span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">Exemple : <span style="font-weight: bold;">A Fribourg, en Allemagne</span>, il existe un immeuble qui a pour première originalité de concilier deux fonctions sociales : l'habitat et le travail, permettant de nouveaux rapports sociaux. Mais sa conception permet aussi de réduire les émissions de GES de 80 % par rapport à un immeuble neuf conventionnel. Pour cela, la construction est bien sûr optimisée au niveau bioclimatique, avec la particularité d'éviter autant que possible la présence de ponts thermiques, grâce à une désolidarisation complète des balcons du reste de la structure.</span> <br /><br /><br /><div style="text-align: center;"><img src="http://www.oekoinstitut-im-sonnenschiff.de/uploads/pics/sonnenschiff1.jpg" border="0" /> </div><br /><ul><li><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">la toiture est intégralement composée de panneaux photovoltaïques </span></li><li><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">les murs extrêmement bien isolés </span></li><li><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">les logements ne consomment que 13,2 kWh/mé/an pour le chauffage et 36,2 tout compris (électroménager, etc.) </span></li><li><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">il optimise la récupération des eaux usées : les eaux grises sont filtrées pour resservir aux toilettes, les eaux noires se retrouvent dans une cuve qui reçoit aussi les déchets organiques et produit du biogaz et du compost. </span><span style="font-size: 12px; line-height: normal;"></span><br /></li><li><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">les besoins en chauffage sont satisfaits par le rayonnement solaire au sud, l'utilisation de l'inertie thermique de la structure, un récupérateur de chaleur couplé à la ventilation, des capteurs solaires et un cogénérateur gaz (ou biogaz) ; le cogénérateur est couplé à l'installation photovoltaïque couvrant 80 % des besoins en électricité. </span><span style="font-size: 12px; line-height: normal;"></span><br /></li></ul><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">Penser global</span><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">Quelques techniques simples et souvent rentables permettent de construire, quel que soit le lieu, des logements plus autonomes (en eau et en énergie) et plus écologiques. Si nous acceptons simplement qu'il puisse faire plus chaud en été et plus frais en hiver dans les logements, <span style="font-weight: bold;">si nous combinons la construction écologique et l'architecture bioclimatique</span>, nous pouvons atteindre un excellent degré de confort tout en respectant l'environnement. </span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">Pour ceux qui ne construisent pas mais rénovent, il existe tout autant de possibilités, parfois moins simples à mettre en œuvre, mais tout aussi recommandables. Il ne faut pas oublier que l'habitat s'inscrit dans un environnement naturel et bâti.</span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;"></span><br /><ul><li><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">L'écoconstruction (ou architecture écologique) vise à intégrer harmonieusement le bâtiment à l'environnement, </span></li><li><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">mais aussi à économiser les ressources naturelles, à minimiser la production de déchets de construction, </span></li><li><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">à éviter de polluer l'air, l'eau et le sol, </span></li><li><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">à limiter les nuisances pour le voisinage, etc. </span></li></ul><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;"></span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">Une majorité d'éléments qui vont dans le sens de la lutte contre le changement climatique. </span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">La situation du logement, son terrain et son environnement proche détermineront les caractéristiques du logement : son microclimat, sa meilleure exposition, sa prise au vent. À partir de là, il s'agit de les utiliser au mieux. </span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">Quelques principes de base de l'architecture bioclimatique</span><br /><br /><br /><div style="text-align: center;"><img src="http://www.hespul.org/IMG/jpg/zonetampon.jpg" border="0" /> </div><div style="text-align: center;"> </div><span style="font-size: 12px; line-height: normal;"><span style="font-weight: bold;">Les pièces «à vivre» seront placées de préférence au sud</span> et l'essentiel des ouvertures aura la même orientation pour maximiser les apports solaires (jusqu'à 30 % d'économie de chauffage). </span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">Mais un juste calcul permettra de chiffrer la surface optimale de ces vitrages, de manière à trouver un compromis entre perte thermique par les vitres et entrée de lumière (en général, on préconise environ 1/3 de surfaces vitrées par rapport à l'ensemble du mur exposé au sud). <span style="font-weight: bold;">Les zones tampons</span>, c'est-à-dire les pièces ayant moins besoin d'une température de confort (garage, atelier), <span style="font-weight: bold;">seront placées au nord</span> ; on aura éventuellement aussi au sud des pièces vitrées : véranda, serre. Une véranda sert de zone tampon entre l'extérieur et l'intérieur et apporte de la chaleur en hiver.</span> <br /><br /><br /><br /><div style="text-align: center;"><img src="http://www.hespul.org/IMG/jpg/bioclim.jpg" border="0" /> </div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"> </div><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">Les vents dominants seront pris en compte (avec des arbres pour s'en protéger, le minimum d'ouverture possible), ils influenceront la nécessaire ventilation de la maison. Moins une habitation a de surface en contact avec l'extérieur, moins elle perd de chaleur. Il vaudra donc mieux la concevoir compacte (c'est-à-dire, pour un même volume, sur le moins de surface possible). Ainsi, par exemple, <span style="font-weight: bold;">une maison à deux étages consomme moins d'énergie qu'une maison de même volume de plain-pied.</span> </span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">L'inertie</span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">En marchant sur une terrasse faite en dalles de pierre en fin de journée l'été, on peut être surpris par la chaleur qui s'en dégage. C'est l'<span style="font-weight: bold;">inertie</span> qui confère à la pierre cette capacité à emmagasiner la chaleur de la journée et à la libérer petit à petit lorsque la fraîcheur tombe. </span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;"></span><br /><ul><li><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">L'<span style="font-weight: bold;">été</span>, l'inertie permet d'éviter la surchauffe trop importante des pièces en accumulant la fraîcheur pendant la nuit et en la rediffusant en cours de journée. </span></li><li><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">L'<span style="font-weight: bold;">hiver</span>, par le même mécanisme, l'inertie permet d'accumuler la chaleur en cours de journée et de la restituer la nuit. </span></li></ul><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;"></span><br /><span style="font-size: 12px; line-height: normal;">L'inertie permet donc d'atténuer les variations de températures en hiver comme en été et accentue le confort, tout en limitant considérablement les besoins de chauffage. C'est le partenaire obligé de toute isolation. L'inertie peut être constituée par des murs épais en pierre, une dalle épaisse en béton, ou tout autre matériau à forte densité.</span></span>Formateurhttp://www.blogger.com/profile/16869481805058419477noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-8069906202839944066.post-56819064711608197892008-07-01T19:04:00.003+02:002008-07-01T19:07:59.191+02:00Les briques.... dans la construction...<span class="postbody"><div style="text-align: left;"><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><span style="color: rgb(0, 0, 0);"><span style="font-weight: bold;">Introduction:</span></span></span> </div><div style="text-align: left;"> </div><span style="font-weight: bold;"><span style="line-height: normal;font-size:12;" ></span></span><span style="line-height: normal;font-size:12;" >Les briques sont les produits céramiques, dont les matières premières sont des argiles, avec ou sans additifs. La forme des briques est généralement parallélépipède rectangle. Elles sont couramment utilisées dans la construction des bâtiments et des travaux publics. Par rapport aux autres matériaux, c'est un des plus anciens matériaux de construction.</span><span style="line-height: normal;font-size:12;" >Les briques peuvent se diviser en 3 groupes principaux :</span><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><span style="font-weight: bold;"></span></span><br /><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><span style="font-weight: bold;"></span></span><br /><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><span style="font-weight: bold;"></span></span><br /><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><span style="font-weight: bold;">Briques ordinaires:</span> </span><br /><span style="line-height: normal;font-size:12;" ></span><br /><br /><span style="line-height: normal;font-size:12;" ></span><br /><span style="line-height: normal;font-size:12;" ></span><br /><span style="line-height: normal;font-size:12;" ></span><br /><span style="line-height: normal;font-size:12;" >Une brique d'argile est une roche artificielle ayant la forme parallélépipédique rectangle de dimensions bien déterminées. Généralement, on fabrique les briques suivant deux procédés: procédé plastique (l'argile est humectée d'eau de 20 à 25 %) et procédé demi-sèche (l'argile est humectée d'eau de 8 à 12 %.</span><br /><span style="line-height: normal;font-size:12;" >Après moulage et séchage, les briques sont cuites pour qu'elles deviennent assez dures. La cuisson est faite soit dans le four périodique soit dans le four continu.</span><br /><span style="line-height: normal;font-size:12;" >En général, les dimensions d'une brique ordinaire sont: 250 x 120 x 5 mm. Selon la technologie de fabrication des briques traditionnelles, il est difficile d'obtenir des briques ayant des dimensions exactement précises, à cause du retrait à l'air et retrait de cuisson. Selon la Norme, les tolérances sur les briques peuvent être calibrées de la manière suivante: ±6 mm sur la longueur; ± 4 mm sur la largeur et ±3 mm sur l'épaisseur. On distingue la masse volumique des briques courantes en quatre groupes (Tableau 7.1)</span><br /><span style="line-height: normal;font-size:12;" ></span><br /><span style="line-height: normal;font-size:12;" ></span><br /><span style="line-height: normal;font-size:12;" ></span><br /><br /><br /><br /><br /><div style="text-align: center;"><img style="width: 342px; height: 93px;" src="http://www.la.refer.org/materiaux/images/7_1_1_01.gif" border="0" /> </div><br /><br /><br /><br /><div style="text-align: center;"><span style="font-style: italic;">fig. 7.1: Briques pleines et perforées </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="font-style: italic;"></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="font-style: italic;">Tableau 7.1: La classe et la masse volumique les briques courantes.</span><img style="width: 409px; height: 65px;" src="http://www.la.refer.org/materiaux/images/7_1_1_02.gif" border="0" /> </div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"> </div><span style="line-height: normal;font-size:12;" >La capacité d'absorption d'eau d'une brique ne doit pas être inférieure à 8 %.</span><span style="line-height: normal;font-size:12;" ></span><span style="line-height: normal;font-size:12;" ></span><span style="line-height: normal;font-size:12;" ></span><br /><br /><br /><br /><br /><div style="text-align: center;"><span style="font-style: italic;">Tableau 7.2: Dimensions et résistances des briques</span><img style="width: 406px; height: 201px;" src="http://www.la.refer.org/materiaux/images/7_1_1_03.gif" border="0" /> </div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"> </div><span style="color: rgb(255, 0, 0);"></span><span style="font-weight: bold;"><span style="line-height: normal;font-size:12;" >Briques poreuses:</span></span><span style="font-weight: bold;"><span style="line-height: normal;font-size:12;" ></span></span><br /><span style="font-weight: bold;"><span style="line-height: normal;font-size:12;" ></span></span><br /><span style="line-height: normal;font-size:12;" >Les briques poreuses peuvent être fabriquées par la technologie traditionnelle en utilisant les argiles ordinaires, auxquelles on ajoute des additions fusibles (sciure de bois, tourbe pulvérisée, charbon pulvérisé). </span><br /><span style="line-height: normal;font-size:12;" >L'emploi des briques poreuses permet de réduire les dépenses de transport et donc le prix des murs. Cependant la résistance d'une brique poreuse étant faible, ce type de briques ne peut pas être utilisé pour construire des murs supportant de fortes charges. Elles seront plutôt employées pour le remplissage des bâtiments à ossature métallique ou béton armé.</span><br /><span style="line-height: normal;font-size:12;" ></span><br /><span style="line-height: normal;font-size:12;" ></span><br /><span style="line-height: normal;font-size:12;" ></span><br /><br /><br /><br /><span style="line-height: normal;font-size:12;" ></span><br /><span style="line-height: normal;font-size:12;" ></span><br /><span style="font-weight: bold;"><span style="line-height: normal;font-size:12;" >Briques d'argile creuses à perforations: </span></span><br /><span style="font-weight: bold;"><span style="line-height: normal;font-size:12;" ></span></span><br /><span style="font-weight: bold;"><span style="line-height: normal;font-size:12;" ></span></span><br /><span style="font-weight: bold;"><span style="line-height: normal;font-size:12;" ></span></span><br /><span style="font-weight: bold;"><span style="line-height: normal;font-size:12;" ></span></span><br /><span style="line-height: normal;font-size:12;" >Les briques creuses qui comportent au moins quatre conduits non débouchants sont fabriqués par voie demi-sèche. Ces briques doivent avoir les dimensions suivantes: 250 x 120 x 88 ou bien 65.</span><br /><span style="line-height: normal;font-size:12;" >On fabrique les briques à 8 et 18 conduits dont les diamètres sont de 35-45 mm et de 17-18 mm.</span><br /><span style="line-height: normal;font-size:12;" >Les trous de la perforation sont faits soit verticalement dans la proportion de 60 % de la section totale, soit horizontalement avec alvéoles parallèles au lit de pose dans la proportion de 40 % de la section totale (fig. 7.1) On classe les briques creuses en quatre marques: 150, 125, 100 et 75.</span><br /><span style="line-height: normal;font-size:12;" >La capacité d'absorption d'eau d'une brique creuse a la même valeur que pour la brique ordinaire donc > 8 %.</span><br /><span style="line-height: normal;font-size:12;" >La résistance à la flexion est de 20, 18, 16 et 14 kg/cm<sup>2</sup>. Toutes les autres prescriptions techniques imposées aux briques creuses sont les mêmes que pour les briques ordinaires.</span><br /><span style="line-height: normal;font-size:12;" ></span><br /><span style="line-height: normal;font-size:12;" ></span><br /><br /><br /><br /><br /><br /><div style="text-align: center;"><img style="width: 397px; height: 158px;" src="http://www.la.refer.org/materiaux/images/7_1_1_04.gif" border="0" /> </div><br /><br /><br /><br /><div style="text-align: center;"><span style="font-style: italic;">fig. 7.2: Briques creuses comprimées par voie demi-humide. </span> </div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"> </div><span style="font-style: italic;"></span><span style="font-style: italic;"></span><span style="font-style: italic;"></span><span style="line-height: normal;font-size:12;" >Caractéristiques et utilisations des briques pleines ou perforées:</span><span style="line-height: normal;font-size:12;" >Elles servent à réaliser:</span><span style="line-height: normal;font-size:12;" ></span><br /><br /><br /><br /><br /><ul><li><span style="line-height: normal;font-size:12;" >des parements extérieurs ou intérieurs décoratifs (appareillages en briques), </span></li><li><span style="line-height: normal;font-size:12;" >des murs simples ou doubles enduits ou non. </span></li></ul><span style="line-height: normal;font-size:12;" ></span><span style="line-height: normal;font-size:12;" >Les briques sont obtenues soit:</span><span style="line-height: normal;font-size:12;" ></span><br /><br /><br /><br /><ul><li><span style="line-height: normal;font-size:12;" >par filage (passage de l'argile dans la filière), </span></li><li><span style="line-height: normal;font-size:12;" >par pressage (compression de la pâte dans un moule) </span></li></ul><span style="line-height: normal;font-size:12;" ></span><span style="line-height: normal;font-size:12;" >Qualités requises:</span><span style="line-height: normal;font-size:12;" ></span><br /><br /><br /><br /><ul><li><span style="line-height: normal;font-size:12;" >Résistance au gel (à 25 cycles de gel et dégel). </span></li><li><span style="line-height: normal;font-size:12;" >Peu de dilatation à l'humidité (gonflement). </span></li><li><span style="line-height: normal;font-size:12;" >Pas d'éclatements dus à l'expansion de grains de chaux. </span></li><li><span style="line-height: normal;font-size:12;" >Peu d'efflorescences (sels) pouvant former des taches. </span></li><li><span style="line-height: normal;font-size:12;" >Aspect suivant la destination du produit. </span></li><li><span style="line-height: normal;font-size:12;" >Régularisation des coloris et des dimensions. </span></li></ul><span style="line-height: normal;font-size:12;" >Principe de fabrication des briques</span><span style="line-height: normal;font-size:12;" >Les briques sont obtenues par cuisson de certaines argiles à une température de environ 1000 C°. Par combinaison chimique à partir de 700 C°, l'argile en perdant son eau, se transforme en terre cuite. L'oxyde de fer des argiles donne la coloration aux briques.</span><span style="line-height: normal;font-size:12;" >En général la fabrication des briques se compose des cinq opérations principales comme indiquées sur le schéma ci-dessous.</span><span style="line-height: normal;font-size:12;" ></span><span style="line-height: normal;font-size:12;" ></span><span style="line-height: normal;font-size:12;" ></span><br /><br /><br /><br /><br /><div style="text-align: center;"><img style="width: 355px; height: 79px;" src="http://www.la.refer.org/materiaux/images/7_1_1_05.gif" border="0" /> </div><br /><br /><br /><br /><div style="text-align: center;"><span style="font-style: italic;">fig. 7.3: Schéma de la fabrication des Briques.</span> </div><div style="text-align: center;"><span style="font-style: italic;"></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="font-style: italic;"></span> </div><span style="line-height: normal;font-size:12;" >Domaine d'emploi</span><span style="line-height: normal;font-size:12;" >Les briques pleines et les briques creuses sont essentiellement utilisées pour réaliser les murs, les cloisons, les colonnes en brique etc.</span><span style="line-height: normal;font-size:12;" ></span><span style="line-height: normal;font-size:12;" ></span><span style="line-height: normal;font-size:12;" ></span><br /><br /><br /><br /><div style="text-align: center;"><img style="width: 384px; height: 280px;" src="http://www.la.refer.org/materiaux/images/7_1_1_06.gif" border="0" /> </div><br /><br /><br /><br /><div style="text-align: center;"><img style="width: 398px; height: 172px;" src="http://www.la.refer.org/materiaux/images/7_1_1_07.gif" border="0" /> </div><br /><br /><br /><br /><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:12;" ></span> </div><span style="line-height: normal;font-size:12;" >La qualité du mur dépend de la qualité de la mise en oeuvre et des dispositions suivantes :</span><span style="line-height: normal;font-size:12;" ></span><br /><br /><br /><ul><li><span style="line-height: normal;font-size:12;" >respecter le sens de la pose (fig. 7.6): cloisons superposées alvéoles superposée, </span></li><li><span style="line-height: normal;font-size:12;" >ne pas utiliser de briques cassées ou percer la maçonnerie pour colmater avec du mortier, </span></li><li><span style="line-height: normal;font-size:12;" >utiliser du mortier bâtard de chaux et ciment 500 kg de liant par m<sup>3</sup> de sable pour les joints, </span></li><li><span style="line-height: normal;font-size:12;" >utiliser les éléments spéciaux d'angle, tableau, linteau, chaînage, about de plancher.</span> </li><li><br /></li></ul><div style="text-align: center;"><img src="http://www.la.refer.org/materiaux/images/7_1_1_08.gif" border="0" /> </div><br /><br /><br /><br /><div style="text-align: center;"><span style="font-style: italic;">Fig. 7.6: Dispositions des briques</span> </div><div style="text-align: center;"><span style="font-style: italic;"></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="font-style: italic;"></span> </div><span style="font-weight: bold;"><span style="line-height: normal;font-size:12;" >MURS RÉALISÉS AVEC LES BRIQUES CREUSES.</span></span><span style="line-height: normal;font-size:12;" ></span><br /><ul><li><span style="line-height: normal;font-size:12;" >murs à simple paroi: </span><ul><li><span style="line-height: normal;font-size:12;" >non porteurs, </span></li><li><span style="line-height: normal;font-size:12;" >porteurs. </span></li></ul></li><li><span style="line-height: normal;font-size:12;" >murs avec cloison de doublage: </span><ul><li><span style="line-height: normal;font-size:12;" >sans isolant, </span></li><li><span style="line-height: normal;font-size:12;" >avec isolant. </span></li></ul></li><li><span style="line-height: normal;font-size:12;" >Types de briques creuses: </span><ul><li><span style="line-height: normal;font-size:12;" >type C: à faces de pose continue, </span></li><li><span style="line-height: normal;font-size:12;" >type R.J. : à rupture de joint (coupure de joint horizontal)</span> </li></ul></li></ul><br /><div style="text-align: center;"><img style="width: 400px; height: 496px;" src="http://www.la.refer.org/materiaux/images/7_1_1_09.gif" border="0" /><br /></div></span>Formateurhttp://www.blogger.com/profile/16869481805058419477noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8069906202839944066.post-56988916041658592862008-07-01T18:58:00.002+02:002008-07-01T19:01:01.996+02:00La maçonnerie de pierres séches...<span class="postbody"><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><span style="color: rgb(64, 0, 0);"><img src="http://correcteurs.blog.lemonde.fr/files/img_0697.JPG" border="0" /></span></span> </div><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><span style="color: rgb(64, 0, 0);"></span></span><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><span style="color: rgb(64, 0, 0);"></span></span><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><span style="color: rgb(64, 0, 0);">La maçonnerie à pierres sèches (ou à sec) est la pose de moellons, de plaquettes, de blocs, de dalles, bruts ou ébauchés, sans recourir à un quelconque liant, pour monter un mur, une paroi.</span></span><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><span style="color: rgb(64, 0, 0);"> La maçonnerie à sec se trouve employée pour la confection d'une part de murs extérieurs (de clôture, de démarcation, de soutènement, d'épierrement, etc.), d'autre part de murs d'habitations rurales et de bâtiments annexes.</span></span><br /><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><span style="color: rgb(64, 0, 0);"> Le matériau d'élection de ce type de maçonnerie est généralement un matériau d'épierrage, provenant de zones proches de la surface du sol et, plus rarement, un matériau extrait de découvertes ou de carrières.</span></span><br /><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><span style="color: rgb(64, 0, 0);"></span></span><br /><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><span style="color: rgb(64, 0, 0);"></span></span><br /><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><span style="color: rgb(64, 0, 0);"></span></span><br /><span style="font-weight: bold;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ><span style="color: rgb(64, 0, 0);">MAÇONNERIE À JOINTS VIFS</span></span></span><br /><span style="font-weight: bold;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ><span style="color: rgb(64, 0, 0);"></span></span></span><br /><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><span style="color: rgb(64, 0, 0);"> La maçonnerie à joints vifs désigne une maçonnerie de pierres de taille sans liant. Les pierres, extraites de carrière, ont leurs faces soigneusement dressées pour s'ajuster aux pierres qui les jouxtent. Ce type de maçonnerie est propres aux architectures savantes.</span></span><br /><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><span style="color: rgb(64, 0, 0);"></span></span><br /><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><span style="color: rgb(64, 0, 0);"></span></span><br /><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><span style="color: rgb(64, 0, 0);"></span></span><br /><span style="font-weight: bold;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ><span style="color: rgb(64, 0, 0);">MAÇONNERIE À PIERRES CRUES</span></span></span><br /><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><span style="color: rgb(64, 0, 0);"></span></span><br /><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><span style="color: rgb(64, 0, 0);">L'expression "à pierres crues" (ou encore "écrues") n'est pas tout à fait synonyme de “à pierres sèches”, cette dernière formulation mettant l'accent sur l'absence de mortier et non sur le côté naturel, brut, non élaboré du matériau. Dans un acte notarié de 1788 concernant la création d'un champ à Saint-Jean-le-Minier dans le Gard, il est question de “construire 12 murailles à pierre crue”, dont “10 en traversiers pour soutenir le terrain”, ainsi que de “construire un canal à pierre crue”, c'est-à-dire en pierres brutes, telles qu'elles sont retirées du terrain défriché (A. Durand-Tullou, A propos de la sériciculture dans le secteur de Saint-Laurent-le-Minier (Gard), dans Le lien du chercheur cévenol, No 81, 1990, pp. 5-8).</span></span><br /><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><span style="color: rgb(64, 0, 0);"> On ne confondra pas par ailleurs “construction à pierres crues” avec “construction à cru”, qui désigne seulement une construction reposant à même le sol, sans fondation.</span></span><br /><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><span style="color: rgb(64, 0, 0);"></span></span><br /><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><span style="color: rgb(64, 0, 0);"></span></span><br /><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><span style="color: rgb(64, 0, 0);"></span></span><br /><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><span style="font-weight: bold;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ><span style="color: rgb(64, 0, 0);">MAÇONNERIE AVEC LIANT</span></span></span> </span><br /><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><span style="color: rgb(64, 0, 0);"></span></span><br /><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><span style="color: rgb(64, 0, 0);">Certaines cabanes et granges, aux murs prétendument à pierres sèches, sont en réalité bâties à l'aide d'un mortier de terre ou "mortier d'hirondelle", invisible en parement. Ce mortier a davantage un rôle d'étanchéisation à l'air qu'une fonction de liaisonnement. Il ne dispense pas de souder entre eux les deux parements à l'aide de boutisses traversantes.</span></span><br /><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><span style="color: rgb(64, 0, 0);"> Voûte encorbelée et voûte clavée se rencontrent combinées à l'emploi d'un liant (argile, terre argileuse, marne) dans un type d'architecture populaire situé un cran au-dessus de la simple cabane : le pigeonnier, la bergerie, l'habitation saisonnière, etc. La voûte encorbelée acquiert alors, pour sa part, une petite force de tension au lieu de travailler principalement par la compression engendrée par la pesée verticale. Parfois même, le liant sera non plus de l'argile mais du mortier de chaux. Outre une nécessité d'étanchéisation (à la pluie ou à l'air), on peut invoquer comme raisons une commodité et une rapidité d'exécution plus grandes : il n'est plus nécessaire d'être minutieux dans le choix, l'agencement et l'équilibrage des pierres et, qui plus est, on s'évite un travail fastidieux de calage des moellons.</span> </span><br /><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><span style="color: rgb(64, 0, 0);"></span></span><br /><br /><br /><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><span style="color: rgb(64, 0, 0);"></span></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><span style="color: rgb(64, 0, 0);"><img style="width: 355px; height: 393px;" src="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/fr/thumb/9/96/Coupe_mur_ps.jpg/500px-Coupe_mur_ps.jpg" border="0" /></span></span> </div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"> </div><span style="font-weight: bold;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ><span style="color: rgb(64, 0, 0);">"LA PIERRE SÈCHE"</span></span></span><span style="font-weight: bold;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ><span style="color: rgb(64, 0, 0);"></span></span></span><span style="color: rgb(64, 0, 0);"> </span><span style="color: rgb(64, 0, 0);"></span><br /><span style="color: rgb(64, 0, 0);"><span style="line-height: normal;font-size:12;" >Au sens strict, "la pierre sèche" (avec l'article défini) désigne le matériau ("la pierre") et son mode d'emploi ("sèche"), de la même manière que "la pierre de taille", "la charpente en bois", "le pisé banché", etc., désignent divers matériaux et leur mise en œuvre. On évitera donc d'employer cette expression métonymiquement à la place des expressions aux connotations plus étendues et plus élaborées que sont "maçonnerie à pierres sèches", "construction à pierres sèches", "architecture de pierre sèche", "paysage de pierre sèche".</span></span><br /><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><span style="color: rgb(64, 0, 0);"></span></span><br /><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><span style="color: rgb(64, 0, 0);"></span></span><br /><br /><div style="text-align: center;"><img src="http://www.stephane-roucheton.com/var/aer/storage/images/chantiers_realises/restauration_des_remparts_et_amenagement_du_rocher/escalier_mur_en_pierre_seche/1211-2-fre-FR/escalier_mur_en_pierre_seche_large.jpg" border="0" /><br /><br /><br />La réponse à toutes vos questions sur: http://construction.xooit.fr<br /><br />Vous désirez un professionnel? Alors allez sur: <span class="postbody"></span><a href="http://construction.xooit.fr/redirect1/http://pierreseche.over-blog.com/" target="_blank" class="postlink">http://pierreseche.over-blog.com/</a><span class="postbody"></span></div></span>Formateurhttp://www.blogger.com/profile/16869481805058419477noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8069906202839944066.post-33856729144800918652008-07-01T18:48:00.002+02:002008-07-01T18:52:50.408+02:00Réaliser un enduit monocouche: comment faire?<table class="forumline table1 bg3" width="100%" border="0" cellpadding="0" cellspacing="0"><tbody><span class="postbody"><span class="postbody"></span></span><tr><td class="row3" colspan="1" rowspan="1"><span class="postbody"><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><img src="http://www.mr-bricolage.fr/images/fiches%20conseils/Bati/Realiser%20un%20enduit%20monocouche/Mb7-03/07-03-12.jpg" border="0" /></span></span></td><td class="row3" colspan="1" rowspan="1"><span class="postbody"></span><table width="90%" align="center" border="0" cellpadding="3" cellspacing="1"><tbody><tr> <td><span class="genmed"><b><br /></b></span></td> </tr> <tr> <td class="quote"><span style="font-weight: bold;"><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><span style="color: rgb(255, 11, 20);">Réaliser un enduit monocouche</span></span></span><br /><br /><span style="font-weight: bold;"><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><span style="color: rgb(255, 11, 20);"><span style="color: rgb(0, 0, 0);">Les enduits traditionnels ou monocouche stabilisent façades et surfaces intérieures tout en apportant un aspect fini décoratif. Ces revêtements minces destinés à imperméabilisder les maçonneries se posent sur des surfaces solides, saines, propres.</span><br /><br /></span></span></span><br /><br /><br /><br /></td> </tr></tbody></table><span class="postbody"></span></td></tr><tr><td class="row3" colspan="2" rowspan="1"><span class="postbody"><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><span style="color: rgb(95, 94, 94);"></span></span><br /></span></td></tr><tr><td class="row3" colspan="2" rowspan="1"><span class="postbody"><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><span style="font-weight: bold;"><span style="color: rgb(255, 11, 20);">La préparation</span></span></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="font-weight: bold;"><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><span style="color: rgb(255, 11, 20);"></span></span></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="font-weight: bold;"><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><span style="color: rgb(255, 11, 20);"></span></span></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="font-weight: bold;"> <img src="http://www.mr-bricolage.fr/images/fiches%20conseils/Bati/Realiser%20un%20enduit%20monocouche/Mb7-03/07-03-04.jpg" border="0" /></span> <img src="http://www.mr-bricolage.fr/images/fiches%20conseils/Bati/Realiser%20un%20enduit%20monocouche/Mb7-03/07-03-05.jpg" border="0" /> </div><div style="text-align: center;"><span style="font-weight: bold;"><br /></span> </div><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><span style="color: rgb(95, 94, 94);"><span style="color: rgb(0, 0, 0);">1) En laissant une profondeur suffisante, reboucher les defaults du mur avec un enduit de rebouchage à base de ciment en prenant appui sur celui-ci. Laisser un aspect rugueux.</span><br /><span style="color: rgb(0, 0, 0);"></span><br /><span style="color: rgb(0, 0, 0);">2) L'enduit de rebouchage ayant séché, la veille de l'enduisage humidifier abondamment la surface à enduire.</span><br /><span style="color: rgb(0, 0, 0);"></span><br /><span style="color: rgb(0, 0, 0);">3) Sur 1 ou 2 m de hauteur, fixer des lattes de 15 mm d'épaisseur espacées d'un mètre environ. Fixer avec des chevillettes, la surface étant trop humide pour les colles.</span><br /><br /></span></span><br /></span></td></tr><tr><td class="row3" colspan="2" rowspan="1"><span class="postbody"><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><span style="color: rgb(95, 94, 94);"></span></span><br /></span></td></tr><tr><td class="row3" colspan="2" rowspan="1"><span class="postbody"><span style="font-weight: bold;"><span style="color: rgb(255, 11, 20);"><span style="line-height: normal;font-size:12;" >Les conseils de Formateur</span></span></span><span style="font-weight: bold;"><span style="color: rgb(255, 11, 20);"><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><span style="color: rgb(255, 255, 255);"><span style="color: rgb(0, 0, 0);"><br />Avant de réaliser un enduit monocouche, les constructions récentes doivent avoir séché au minimum un mois. </span><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><span style="color: rgb(0, 0, 0);">Ne jamais enduire par temps de gel. La température ambiante doit être comprise entre 5 et 30 °C. Les enduits frais seront protégés par des bâches ou des toiles humides arrosées au jet fin durant les 3 ou 4 premiers jours. Eviter particulièrement le soleil direct et la pluie battante. Les liaisons entre des supports hétérogènes qui "travaillent" de façon différente face aux contraintes, doivent être renforcées avec incorporation dans une premières passe d'enduit d'une armature en fibre de verre traitée contre les alcalis. Cette armature débordera de 15 cm au moins sur chaque support. Les liaisons comptant des joints de structure doivent intégrer des joints autorisant la déformation : mastics, silicones, soufflets en caoutchouc...</span><br /><span style="color: rgb(0, 0, 0);"></span><br /><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><span style="color: rgb(255, 255, 255);"><span style="color: rgb(0, 0, 0);">Le "<span style="font-weight: bold;">gobetis</span>" constitue la première couche. C'est la couche d'accrochage ou "d'approche". Réalisé en mortier de ciment très dosé, le gobetis a un retrait important. Il est projeté à consistance fluide, manuellement ou à la machine en couche de moins de 5 mm d'épaisseur. Le séchage est de 48 heures au minimum. </span><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><span style="color: rgb(255, 255, 255);"><span style="color: rgb(0, 0, 0);">Le "<span style="font-weight: bold;">corps</span>" de l'enduit est dosé moins fortement. Cette seconde couche peut comporter plusieurs passe successives. De 10 à 12 mm d'épaisseur, la charge d'enduit est serrée à la taloche ou à l'aide d'une règle pour lui donner sa compacité. C'est le corps de l'enduit qui sert de dressage des murs. Il restera rugueux, sans travail à la truelle, pour recevoirla troisième couche. </span><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><span style="color: rgb(255, 255, 255);"><span style="color: rgb(0, 0, 0);">La "<span style="font-weight: bold;">couche de finition</span>" donne au mur son aspect définitif et un complément d'imperméabilisation. Moins dosée encore afin de diminuer les risques de retrait et de fissuration, elle est appliquée 48 heures après la précédente. La granulométrie du sable est fine ou moyenne. </span><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><span style="color: rgb(255, 255, 255);"><span style="color: rgb(0, 0, 0);">Les "<span style="font-weight: bold;">prêts à l'emploi</span>" se distinguent des enduits traditionnels par la présence d'adjuvants, de granulats, de fibres, de dosages différents, mais également par le nombre de couches à appliquer. Grâce à leurs adjuvants, ils se passent parfois d'une humidification en profondeur, réduisent les temps entre passes, peuvent être teintés dans la masse et comporter des éléments participant à l'esthétique finale. Permettant la charge et et imperméabilisant en épaisseur minimale de 10 mm, ils sont rapides à mettre en œuvre. Trois conditions cependant : le respect du temps de malaxage, du temps de repos de l'enduit préparé et la préparation des supports avant application. </span><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><span style="color: rgb(255, 255, 255);"><span style="color: rgb(0, 0, 0);">Les enduits "<span style="font-weight: bold;">prêts à l'emploi</span>" ou monocouche sont particulièrement efficaces sur des surfaces planes ou dont les défauts d'alignement sont inférieurs à 10 mm. Si le mur n’est pas plan, recourir à une seconde couche destinée à charger la précédente. La première couche laissée d'aspect rugueuse doit donc être parfaitement adhérente au mur, de la cloison ou de la façade. Un sac de 25 kg prêt à l'emploi permet d’enduire 1m<sup>2</sup> sur 15 mm d'épaisseur. Le temps d'utilisation du mélange peut atteindre 2 heures. </span><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><span style="color: rgb(255, 255, 255);"><span style="color: rgb(0, 0, 0);">Il existe deux grands styles d’enduits extérieurs : - Le "<span style="font-weight: bold;">tyrolien</span>" ou "grain rustique" est réalisé par projection d'un "jetis" à la machine à crépir (tyrolienne) sur une couche talochée rugueuse. Le grain ayant été grossi par passes successives, il peut être gratté (suppression des crêtes), ou écrasé (talochage du grain encore frais).</span><br /><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><span style="color: rgb(255, 255, 255);"><span style="color: rgb(0, 0, 0);">- Les enduits "<span style="font-weight: bold;">grattés</span>" sont des enduits classiques travaillés au fil de la truelle ou au grattoir en cours de durcissement. Cet aspect, qui demande une grande régularité, est obtenu par petites surfaces délimitées par des joints ou des arêtes. </span><span style="color: rgb(255, 255, 255);"><br /></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span><br /><br /></span></td></tr><tr><td class="row3" colspan="2" rowspan="1"><span class="postbody"><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><span style="color: rgb(255, 255, 255);"></span></span><br /></span></td></tr><tr><td class="row3" colspan="2" rowspan="1"><span class="postbody"><div style="text-align: center;"><span style="font-weight: bold;"><span style="color: rgb(255, 11, 20);"><span style="line-height: normal;font-size:12;" >La réalisation</span></span></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="font-weight: bold;"><span style="color: rgb(255, 11, 20);"><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><br /></span></span></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><span style="color: rgb(0, 0, 0);">ETALER L’ENDUIT</span></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><span style="color: rgb(95, 94, 94);"></span></span> </div><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><span style="color: rgb(95, 94, 94);"></span></span><br /><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><span style="color: rgb(95, 94, 94);"><img src="http://www.mr-bricolage.fr/images/fiches%20conseils/Bati/Realiser%20un%20enduit%20monocouche/Mb7-03/07-03-06.jpg" border="0" /></span></span> <img src="http://www.mr-bricolage.fr/images/fiches%20conseils/Bati/Realiser%20un%20enduit%20monocouche/Mb7-03/07-03-07.jpg" border="0" /> <img src="http://www.mr-bricolage.fr/images/fiches%20conseils/Bati/Realiser%20un%20enduit%20monocouche/Mb7-03/07-03-08.jpg" border="0" /> <img src="http://www.mr-bricolage.fr/images/fiches%20conseils/Bati/Realiser%20un%20enduit%20monocouche/Mb7-03/07-03-09.jpg" border="0" /> </div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"> </div><span style="line-height: normal;font-size:12;" ></span><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><span style="color: rgb(0, 0, 0);">1) Pour obtenir une pâte homogène, sans grumeaux, respecter scrupuleusement les proportions de gâchage. Gâcher à la truelle ou à la bétonnière selon la surface.</span></span><br /><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><span style="color: rgb(0, 0, 0);"></span></span><br /><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><span style="color: rgb(0, 0, 0);">2) À la truelle ou à la taloche, étaler une couche de 7 à 8 mm entre deux lattes. Un quart d'heure plus tard, une seconde couche complétera la charge.</span></span><br /><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><span style="color: rgb(0, 0, 0);"></span></span><br /><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><span style="color: rgb(0, 0, 0);">3) En prenant appui sur les lattes, dresser l'enduit en remontant une règle, régulièrement, du bas vers le haut.</span></span><br /><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><span style="color: rgb(0, 0, 0);"></span></span><br /><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><span style="color: rgb(0, 0, 0);">4) À l'aide d'une taloche alvéolée, effectuer de grands mouvements circulaires de lissage, sans appuyer sur l'enduit.</span></span><br /><br /><br /><br /><br /><div style="text-align: center;"><span style="color: rgb(0, 0, 0);">LISSER LES PLANS ET RACCORDS</span> </div><div style="text-align: center;"><img src="http://www.mr-bricolage.fr/images/fiches%20conseils/Bati/Realiser%20un%20enduit%20monocouche/Mb7-03/07-03-10.jpg" border="0" /><img src="http://www.mr-bricolage.fr/images/fiches%20conseils/Bati/Realiser%20un%20enduit%20monocouche/Mb7-03/07-03-11.jpg" border="0" /><img src="http://www.mr-bricolage.fr/images/fiches%20conseils/Bati/Realiser%20un%20enduit%20monocouche/Mb7-03/07-03-12.jpg" border="0" /><img src="http://www.mr-bricolage.fr/images/fiches%20conseils/Bati/Realiser%20un%20enduit%20monocouche/Mb7-03/07-03-14.jpg" border="0" /> </div><br /><br /><div style="text-align: center;"> </div><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><span style="color: rgb(0, 0, 0);">1) Procéder de la même manière sur la surface suivante en veillant à recouvrir légèrement la précédente.</span></span><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><span style="color: rgb(0, 0, 0);"><br />2) Sans attendre le séchage complet, retirer les règles en préparant leur dégagement d'un trait de cutter. Reboucher les emplacements à la truelle.</span></span><br /><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><span style="color: rgb(0, 0, 0);"></span></span><br /><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><span style="color: rgb(0, 0, 0);">3) Talocher l'ensemble des surfaces enduites pour lisser finement les plans et les raccords.</span></span><br /><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><span style="color: rgb(0, 0, 0);"></span></span><br /><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><span style="color: rgb(0, 0, 0);">4) Quelques heures plus tard, il est possible d'obtenir plusieurs états de finition. Une taloche à clous, le "grattoir", permet de réaliser une surface "grattée".</span></span><br /><br /><br /><br /><br /><br /></span></td></tr><tr><td class="row3" colspan="2" rowspan="1"><span class="postbody"><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><span style="color: rgb(95, 94, 94);"></span></span><br /></span></td></tr><tr><td class="row3" colspan="2" rowspan="1"><span class="postbody"><span style="font-weight: bold;"><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><span style="color: rgb(255, 11, 20);">L'équipement</span></span></span><span style="line-height: normal;font-size:12;" ></span><span style="font-weight: bold;"><span style="color: rgb(255, 11, 20);"><span style="line-height: normal;font-size:12;" ></span><span style="line-height: normal;font-size:12;" ></span><br /><br /><br /></span></span><br /><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><span style="color: rgb(255, 11, 20);">Les outils</span></span><br /><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><span style="color: rgb(255, 11, 20);"></span></span><br /><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><span style="color: rgb(0, 0, 0);">- du papier</span></span><br /><span style="color: rgb(255, 11, 20);"><span style="color: rgb(95, 94, 94);"><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><span style="color: rgb(0, 0, 0);">- de l’eau</span></span><br /><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><span style="color: rgb(0, 0, 0);">- un cutter</span></span><br /><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><span style="color: rgb(0, 0, 0);">- un enduit de rebouchage à base de ciment</span></span><br /><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><span style="color: rgb(0, 0, 0);">- des lattes de 15 mm d’épaisseur</span></span><br /><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><span style="color: rgb(0, 0, 0);">- des chevillettes</span></span><br /><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><span style="color: rgb(0, 0, 0);">- une truelle</span></span><br /><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><span style="color: rgb(0, 0, 0);">- une taloche alvéolée</span></span><br /><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><span style="color: rgb(0, 0, 0);">- une taloche à clous</span></span><br /><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><span style="color: rgb(0, 0, 0);">- un bac</span></span><br /><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><span style="color: rgb(0, 0, 0);">- une bétonnière</span></span><br /><span style="line-height: normal;font-size:12;" ></span><br /><br /><br /><div style="text-align: center;"><span style="color: rgb(111, 111, 111);"><span style="color: rgb(255, 0, 0);"><span style="color: rgb(255, 0, 0);"><span style="color: rgb(111, 111, 111);"><span style="color: rgb(111, 111, 111);"><span style="color: rgb(111, 111, 111);"><span style="color: rgb(255, 0, 0);"><span style="color: rgb(255, 0, 0);"><span style="color: rgb(111, 111, 111);"><span style="color: rgb(111, 111, 111);"><span style="color: rgb(111, 111, 111);"><span style="color: rgb(255, 0, 0);"><span style="color: rgb(255, 0, 0);"><span style="color: rgb(111, 111, 111);"><span style="font-weight: bold;"><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><span style="color: rgb(255, 0, 0);">Une information vous manque ?</span> </span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span> </div><span style="line-height: normal;font-size:12;" ></span></span><br /><br /></span><br /><span style="color: rgb(111, 111, 111);"><span style="color: rgb(255, 0, 0);"><span style="color: rgb(255, 0, 0);"><span style="color: rgb(111, 111, 111);"><span style="color: rgb(111, 111, 111);"><span style="color: rgb(111, 111, 111);"><span style="color: rgb(255, 0, 0);"><span style="color: rgb(255, 0, 0);"><span style="color: rgb(111, 111, 111);"><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><span style="color: rgb(111, 111, 111);"><span style="font-weight: bold;"></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span><br /><br /><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><span style="color: rgb(0, 0, 0);"><span style="font-weight: bold;">Postez votre question sur http://construction.xooit.fr<br /><br /><br /></span></span></span></div></span></td></tr></tbody></table>Formateurhttp://www.blogger.com/profile/16869481805058419477noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-8069906202839944066.post-8623067764525763772008-06-25T13:06:00.001+02:002008-06-25T13:06:59.002+02:00L'artisanat et ses distinctions...<h2> <span style="color: rgb(255, 0, 0);">Pour obtenir la qualité " Artisan " </span></h2> <img src="http://www.ffbatiment.fr/entreprises-batiment-dossiers/images/Logo_artisan.gif" alt="" vspace="5" hspace="5" /> <h3> La qualification d'artisan </h3> <div class="text_contenu">Elle est attribuée par le président de la Chambre de métiers aux chefs d'entreprise individuelle et aux dirigeants sociaux des sociétés commerciales immatriculés au Répertoire des métiers.<br /><br />Elle est également reconnue aux conjoints collaborateurs, aux conjoints associés et aux associés prenant part personnellement et habituellement à l'activité de l'entreprise dans les mêmes conditions de diplômes ou de titres et selon les mêmes modalités. </div> <h3> Conditions requises </h3> <div class="text_contenu">Un diplôme professionnel : CAP, BEP ou un titre homologué d'un niveau au moins équivalent dans le métier exercé ou un métier connexe <b>ou</b> une immatriculation depuis au moins six ans dans le métier considéré.</div> <h3> Les demandes de qualité "Artisan" </h3> <div class="text_contenu">Les formuler sur papier libre.<br /> Les accompagner d'une photocopie certifiée conforme du diplôme ou du titre,<br />Les adresser au Répertoire des métiers de la Chambre de métiers de votre département, qui remet une "attestation" et un logo.</div> <h2> <span style="color: rgb(255, 0, 0);">Pour devenir " Maître-Artisan " </span></h2> <img src="http://www.ffbatiment.fr/entreprises-batiment-dossiers/images/Logo_Maitreartisan.gif" alt="" vspace="5" hspace="5" /> <h3> Le titre de " Maître-Artisan " </h3> <div class="text_contenu">Il peut être délivré :</div> <ul class="liste1"><li>soit par le président de la Chambre de métiers de votre département,</li><li>soit par la commission régionale des qualifications.</li></ul> <h3> Conditions requises </h3> <h4>Sur diplôme</h4> <div class="text_contenu">Le brevet de maîtrise dans le métier exercé ou un métier connexe <b>et</b> deux ans de pratique professionnelle.</div> <h4>Au titre de la notoriété</h4> <div class="text_contenu">Les candidats doivent être immatriculés au répertoire des métiers depuis au moins dix ans <b>et</b> justifier, à défaut de diplôme, d'un savoir-faire reconnu au titre de la promotion de l'artisanat ou de leur participation aux actions de formation.</div> <h3> Les demandes de titre " Maître Artisan " </h3> Dans les deux cas, le dossier de demande, accompagné des pièces justificatives, doit être motivé et adressé au Répertoire des métiers de la Chambre de métiers.Formateurhttp://www.blogger.com/profile/16869481805058419477noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8069906202839944066.post-85941500158960218732008-06-24T20:37:00.003+02:002008-06-25T12:58:12.012+02:00La sécurité personnelle au travail... Comment agir?<span class="postbody"><span style="line-height: normal;font-size:18;" ><span style="font-family:HelveticaBold;"><div style="text-align: center; font-weight: bold; color: rgb(255, 0, 0);"><span style="font-size:180%;"><span style="line-height: normal;font-size:24;" >Choix et utilisation des équipements</span> </span></div><div style="text-align: center; font-weight: bold; color: rgb(255, 0, 0);"><span style="font-size:180%;"><span style="line-height: normal;font-size:24;" >de protection ind</span></span><span style="font-size:180%;"><span style="line-height: normal;font-size:24;" >ividuelle (EPI)<br /><br /></span> </span></div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"> </div><span style="line-height: normal;font-size:10;" ><span style="font-family:Helvetica;"><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >Les équipements de protection individuelle (E</span><span style="line-height: normal;font-size:16;" >PI) sont des dispositifs ou moyens destinés </span> </div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >à être portés ou </span><span style="line-height: normal;font-size:16;" >tenus par une personne en vue de la protéger contre un ou plusi</span><span style="line-height: normal;font-size:16;" >eurs </span> </div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >risques susceptibles de menacer sa s</span><span style="line-height: normal;font-size:16;" >écurité ou sa santé. Ils sont utilisés quand il n’est pas </span> </div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >possible de m</span><span style="line-height: normal;font-size:16;" >ettre en place une protection collective adaptée<br /><br /></span><span><span><span><span><span><span class="postbody"><span style="line-height: normal;font-size:18;" ><span style="font-family:HelveticaBold;"><span style="line-height: normal;font-size:10;" ><span style="font-family:Helvetica;"><span><span><span><span><span><span class="postbody"><span style="line-height: normal;font-size:18;" ><span style="font-family:HelveticaBold;"><span style="line-height: normal;font-size:10;" ><span style="font-family:Helvetica;"><span><span><span><span><span><span class="postbody"><span style="line-height: normal;font-size:18;" ><span style="font-family:HelveticaBold;"><span style="line-height: normal;font-size:10;" ><span style="font-family:Helvetica;"><span><span><span><span><span><span class="postbody"><span style="line-height: normal;font-size:18;" ><span style="font-family:HelveticaBold;"><span style="line-height: normal;font-size:10;" ><span style="font-family:Helvetica;"><span><span><span><span><span><span class="postbody"><span style="line-height: normal;font-size:18;" ><span style="font-family:HelveticaBold;"><span style="line-height: normal;font-size:10;" ><span style="font-family:Helvetica;"><span><span><span><span class="postbody"><span style="line-height: normal;font-size:18;" ><span style="font-family:HelveticaBold;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhwibyJC-PtpLg-4s-ozayH0kKEdZS7blqtTyisJtRgulpaKch4d4VSWI6vnj-Z9VvAc2y1vwE5pxI5pO7PnT3XmEQKvr-_GxLoCLrelgGBV152oznSfdPt0HX3NGmB2O_Nb4shtDnRaI8/s1600-h/Pictos+Afnor.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhwibyJC-PtpLg-4s-ozayH0kKEdZS7blqtTyisJtRgulpaKch4d4VSWI6vnj-Z9VvAc2y1vwE5pxI5pO7PnT3XmEQKvr-_GxLoCLrelgGBV152oznSfdPt0HX3NGmB2O_Nb4shtDnRaI8/s320/Pictos+Afnor.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5215771551607837490" border="0" /></a></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span><span style="line-height: normal;font-size:16;" ><br /></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ><span style="font-family:Helvetica;"></span></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span><span style="font-weight: bold;"><span style="font-family:HelveticaBold;"><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ><span style="color: rgb(255, 0, 0);">I. La règle</span> </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span><span style="font-family:Helvetica;"><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >L’employeur met à la disposition des salariés </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >des EPI appropriés aux risques à </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >prévenir et veille à leur utilisation effective. </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >On peut citer par exemple : </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >- les casques qui protègent les salariés </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >des risques de chute d’objets sur la tête ; </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >- les gants qui protègent les mains des </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >salariés des risques de coupures, de </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >blessures ; </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >- les lunettes qui protègent les yeux contre </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >les projections de matériaux ou de produits </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >; </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >- les chaussures de sécurité qui protègent </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >les pieds des salariés contre les risques </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >d’écrasement par chute d’objets, ou de </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >coupures par des objets tranchants traînant </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >au sol. Elles peuvent aussi protéger </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >des vibrations ; </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >- les harnais qui protègent des chutes de </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >hauteur ; </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >- les bouchons d’oreilles qui protègent du </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >bruit ; </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >- les masques anti-poussières qui protègent </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >des poussières de silice, d’amiante, </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >de bois... ; </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >- les vêtements de pluie qui protègent les </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >salariés contre les intempéries </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="font-family:Helvetica;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >Les EPI doivent être maintenus dans un</span><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >état hygiénique satisfaisant, réparés et </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >remplacés chaque fois que nécessaire. Ils </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >doivent être maintenus en état de conformité. </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >Les EPI sont mis à disposition personnelle, </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >à titre gratuit, par l’employeur. Ce </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >dernier doit fixer les conditions de mise à </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >disposition, d’utilisation, d’entretien et de </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >stockage de ces EPI. </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span><span style="font-weight: bold;"><span style="font-family:HelveticaBold;"><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ><span style="color: rgb(255, 0, 0);">1) Les différentes catégories d’EPI</span> </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span><span style="font-family:Helvetica;"><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >Il existe différentes catégories d’EPI, selon </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >la nature des risques contre lesquels ils </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >protègent : </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >- niveau 1 : risques mineurs (C. trav., </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >art. R. 233-154) <span style="font-family:Symbol;">= </span></span><span style="font-family:Helvetica;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >lunettes de protection,</span><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >gants de manutention, vêtements de </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >pluie, etc. ; </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >- niveau 2 : risques intermédiaires </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >(C. trav., art. R. 233-152) <span style="font-family:Symbol;">= </span></span><span style="font-family:Helvetica;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >casques de</span><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >chantier, masques anti-poussières, </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >hygrovet, etc. ; </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >- niveau 3 : risques graves ou mortels </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >(C. trav., art. R. 233-153) <span style="font-family:Symbol;">= </span></span><span style="font-family:Helvetica;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >harnais antichute,</span><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >gilets de sauvetage, appareils respiratoires </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >à ventilation assistée, gants </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >d’électricien, etc. </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span><span style="font-weight: bold;"><span style="font-family:HelveticaBold;"><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ><span style="color: rgb(255, 0, 0);">2) Les critères de choix</span> </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span><span style="font-family:Helvetica;"><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >Les critères à prendre en compte sont : </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >- l’efficacité ; </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >- le confort et l’innocuité ; </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >- les conditions d’hygiène et d’entretien ; </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >- l’acceptation par l’utilisateur ; </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >- le marquage CE et la conformité à la </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >norme actualisée. </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span><span style="font-family:HelveticaBold;"><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ><span style="color: rgb(255, 0, 0);"><span style="font-weight: bold;">II. Les conditions d’application</span></span> </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span><span style="line-height: normal;font-size:10;" ><span style="font-family:Helvetica;"><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >Compte tenu de la nature des obligations </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >réglementaires, il est conseillé aux employeurs </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >de : </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >- désigner dans l’entreprise une personne </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >chargée de suivre les EPI, de veiller à </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >leur bon état de fonctionnement et d’entretien, </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >et d’anticiper les dates de péremption </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >; </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >- prévoir sur les lieux de travail des emplacements </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >de stockage, des housses, sacs</span><span style="font-family:Helvetica;"><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >ou boîtes de protection, ainsi que des </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >produits de nettoyage (pour nettoyer les </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >bandes réfléchissantes des baudriers de </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >signalisation par exemple) ; </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >- informer le personnel, lors de sa formation </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >aux EPI, sur les problèmes d’entretien </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >; </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >- mettre par écrit les consignes d’utilisation, </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >d’entretien et de stockage des EPI </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >et les afficher dans les armoires vestiaires </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >des salariés et les bungalows de </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >chantier. </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span><span style="font-weight: bold;"><span style="font-family:HelveticaBold;"><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ><span style="color: rgb(255, 0, 0);">III. La vérification des EPI</span> </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span><span style="font-family:Helvetica;"><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >Les EPI protégeant les salariés contre les </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >risques graves ou mortels sont soumis à </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >des vérifications générales périodiques </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >annuelles qu’ils soient en service ou en </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >stock. </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >C’est le cas, par exemple : </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >- des appareils de protection respiratoire </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >autonomes ; </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >- des gilets de sauvetage gonflables ; </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >- des systèmes de protection individuelle </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >contre les chutes de hauteur ; </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >- des gants d’électriciens ; </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >- des masques de protection contre les </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >projections de matière en fusion, etc. </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >Les vérifications sont effectuées conformément </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >à la notice d’instruction, rédigée </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >par le fabricant et qui doit être livrée avec </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >l’équipement. </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >Le chef d’entreprise peut faire exécuter les </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >vérifications : </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >- par une personne compétente de l’entreprise </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >; </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >- par un salarié du fournisseur ou du constructeur </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >; </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >- par un salarié d’un organisme de prévention </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >privé. </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >Ces personnes doivent avoir la compétence </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >dans le domaine des risques </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >concernés, l’expérience et la pratique habituelle </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >des vérifications et la connaissance </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >des dispositions réglementaires. </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >Les vérifications doivent porter sur : </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >- le fonctionnement ; </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >- la résistance ; </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >- la compatibilité des équipements entre </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >eux ; </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >- les éléments de sécurité ; </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >- les éléments de confort ; </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >- le respect des dates de péremption en </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >fonction des notices d’instruction. </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >Lorsque les vérifications sont effectuées </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >par des personnes n’appartenant pas à </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >l’entreprise, les rapports établis doivent </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >être annexés au registre de sécurité. </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >Le registre de sécurité doit être tenu à </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >disposition de l’inspecteur du travail, des </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >personnels du service prévention des </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" ></span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >CRAM, des collaborateurs de l’OPPBTP, </span> </div><div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:16;" >du médecin de travail.</span><br /></div></span></div></span></span></div></span></span></div></span></div></span></div></span></span></div></span></div></span></span></div></span></div></span></span></div></span></span></span></span></span>Formateurhttp://www.blogger.com/profile/16869481805058419477noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8069906202839944066.post-43049243504104872472008-06-24T21:00:00.006+02:002008-06-24T21:05:55.648+02:00Les tests sur béton<span class="postbody" style="font-size:100%;"><div style="text-align: center; font-weight: bold;"><span style="line-height: normal;font-size:180%;" ><span style="color: rgb(255, 0, 0);">Caractéristiques principales du béton frais<br /><br /></span></span> </div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"> </div><span style="line-height: normal;">La caractéristique essentielle du béton frais est l'ouvrabilité, qui conditionne non seulement sa mise en place pour le remplissage parfait du coffrage et du ferraillage, mais également ses performances à l'état durci.</span><span style="line-height: normal;">Il existe un très grand nombre d'appareils de mesure de l'ouvrabilité du béton reposant sur des principes différents. Certains mesurent une compacité, d'autres un temps d'écoulement ou encore utilisent l'énergie potentielle du béton ou nécessitent un apport d'énergie extérieur.</span><span style="line-height: normal;">On comprend qu'il est difficile de convenir d'un tel appareil tenant compte de tous les bétons possibles pour tous les usages et qui tiennent compte aussi des différents facteurs de l'ouvrabilité. Certains appareils sont utilisés à la fois par les laboratoires et par les chantiers. La distinction proposée est donc parfois assez artificielle, sauf dans le cas d'appareillage très élaboré.</span><br /><span style="line-height: normal;"></span><br /><span style="line-height: normal;"></span><br /><br /><br /><div style="text-align: center; font-weight: bold;"><span style="line-height: normal;font-size:180%;" ><span style="color: rgb(255, 0, 0);"><span>L'ouvrabilité du béton frais.<br /><br /></span></span></span> </div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"> </div><span style="line-height: normal;">Il existe de nombreux essais et tests divers permettant la mesure de certaines caractéristiques dont dépend l'ouvrabilité. On n'en citera que quelques-uns qui sont les plus couramment utilisés dans la pratique.</span>Affaissement au cône d'Abrams.<span style="line-height: normal;">Cet essai (slump-test) est incontestablement un des plus simples et des plus fréquemment utilisés, car il est très facile à mettre en œuvre. Il ne nécessite qu'un matériel peu coûteux et peut être effectué directement sur chantier par un personnel non hautement qualifié mais ayant reçu simplement les instructions nécessaires au cours de quelques séances de démonstration. L'appareillage est complètement décrit dans la norme NF P 18-451 et est schématisé sur la figure 6.5.1. Il se compose de 4 éléments: un moule tronconique sans fond de 30 cm de haut, de 20 cm de diamètre en sa partie inférieure et de 10 cm de diamètre en sa partie supérieure; une plaque d'appui; une tige de piquage; un portique de mesure.</span><br /><span style="line-height: normal;"></span><br /><span style="line-height: normal;"></span><br /><span style="line-height: normal;"></span><br /><span style="line-height: normal;"></span><br /><img style="width: 389px; height: 200px;" src="http://www.la.refer.org/materiaux/images/6_5_1_01.gif" border="0" /><br /><span style="font-style: italic;">Fig. 6.5.1: Mesure de l'affaissement au cône d'Abrams</span><br /><span style="font-style: italic;"></span><br /><span style="font-style: italic;"></span><br /><span style="font-style: italic;"></span><br /><span style="font-style: italic;"></span><br /><span style="line-height: normal;">Les mesures sont évidemment quelques peu dispersées et il ne faut pas accorder à cet essai un caractère trop rigoureux, mais on peut admettre qu'il caractérise bien la consistance d'un béton et permet le classement approximatif indiqué au tableau 6.5.1</span><br /><span style="line-height: normal;"></span><br /><span style="line-height: normal;"></span><br /><span style="line-height: normal;"></span><br /><span style="line-height: normal;"></span><br /><span style="font-style: italic;"><span style="line-height: normal;">Tableau 6.5.1 : Appréciation de la consistance en fonction de l'affaissement au cône</span></span><img style="width: 386px; height: 101px;" src="http://www.la.refer.org/materiaux/images/6_5_1_02.gif" border="0" /><br /><br /><br /><span style="line-height: normal;">Malheureusement, cet essai ne convient pas pour tester les bétons qui seraient encore plus fermes, plus secs qu'un béton donnant un affaissement presque nul. Dans ce cas-là, il convient de déterminer la consistance du béton frais par une autre méthode, qui s'appelle l'essai Vébé, schématisé sur la figure 6.5.2.</span><br /><br /><br /><br /><img style="width: 394px; height: 293px;" src="http://www.la.refer.org/materiaux/images/6_5_1_03.gif" border="0" /><br /><span style="font-style: italic;">Fig. 6.5.2: Mesure de la consistance (Essai vébé)</span><br /><span style="font-style: italic;"></span><br /><span style="font-style: italic;"></span><br /><span style="font-style: italic;"></span><br /><span style="font-style: italic;"></span><br /><span style="font-style: italic;"></span><br /><span style="font-style: italic;"></span><br /><span style="line-height: normal;"><span style="font-weight: bold;">Etalement sur table (flow-test)</span></span><br /><span style="font-weight: bold;"><span style="line-height: normal;"></span></span><br /><span style="font-weight: bold;"><span style="line-height: normal;"></span></span><br /><span style="line-height: normal;"></span><br /><span style="line-height: normal;">L'essai d'étalement sur table (Flow-test) consiste à utiliser une table à chocs Fig. 6.5.2 comprenant un plateau métallique animé d'un mouvement vertical. Un moule tronconique disposé sur cette table et du matériau à étudier (mortier ou béton). Après arasement et démoulage (en soulevant le moule), on donne à la table, à l'aide d'une manivelle, quinze chocs en quinze secondes (hauteur de chute = 12,5 mm). Le matériau s'étale sous forme d'une galette dont on mesure les deux diamètres perpendiculaires. L'étalement (en %) est donné par la formule:</span><br /><span style="line-height: normal;"></span><br /><span style="line-height: normal;"></span><br /><span style="line-height: normal;"></span><br /><span style="line-height: normal;"></span><br /><span style="line-height: normal;"></span><br /><img src="http://www.la.refer.org/materiaux/images/6_5_1_04.gif" border="0" /><br /><img style="width: 434px; height: 226px;" src="http://www.la.refer.org/materiaux/images/6_5_1_05.gif" border="0" /><br /><span style="font-style: italic;">Fig. 6.5.2: Mesure de l'affaissement sur table</span><br /><span style="font-style: italic;"></span><br /><span style="font-style: italic;"></span><br /><span style="font-style: italic;"></span><br /><span style="font-style: italic;"></span><br /><span style="font-style: italic;"></span><br /><span style="font-style: italic;"></span><br /><span style="line-height: normal;">C'est un essai très simple utilisable sur mortier ou sur béton (moules et tables de dimensions différentes), aussi bien en laboratoire que sur les chantiers (il est dans ce cas, très utilisé en Allemagne). On peut pour le béton admettre les valeurs données dans le tableau 6.5.1</span><br /><br /><br /><span style="font-style: italic;">Tableau 6.5.1: Les valeurs d'étalement à la table</span><img style="width: 396px; height: 124px;" src="http://www.la.refer.org/materiaux/images/6_5_1_06.gif" border="0" /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><div style="text-align: center;"><span style="font-weight: bold;font-size:180%;" ><span style="line-height: normal;"><span style="color: rgb(255, 0, 0);">Résistance du béton frais.</span></span></span> </div><br /><br /><div style="text-align: center;"> </div><span style="line-height: normal;">La résistance du béton frais est faible, mais elle intéresse plus particulièrement les fabricants pour le démoulage immédiat (avant prise du ciment) d'éléments de grande série.</span><span style="line-height: normal;">À la suite d'études faites sur ce sujet, il semble que:</span><br /><ul><li><span style="line-height: normal;">le rapport optimal E/C est voisin de 0,40 (béton plutôt sec),</span> </li><li><span style="line-height: normal;">le pourcentage optimal<img src="http://www.la.refer.org/materiaux/images/6_5_1_08.gif" border="0" /></span>est d'environ 0,38 (soit : G/S = 2,6 valeur élevée), </li><li><span style="line-height: normal;">les granulats concassés donnent des résistances plus élevées que les granulats roulés, </span></li><li><span style="line-height: normal;">la fréquence de la vibration est prépondérante (résistance triplée quand on passe de 3000 à 6000 périodes par minute).</span> </li><li><br /></li></ul><br /><img style="width: 180px; height: 135px;" src="http://www.la.refer.org/materiaux/images/6_5_1_07.gif" border="0" /><span style="font-style: italic;">Fig. 6.5.3: Résistance du béton frais</span><br /><span style="font-style: italic;"></span><br /><br /><br /><span style="font-style: italic;"></span><br /><span style="font-style: italic;"></span><br /><span style="font-style: italic;"></span><br /><span style="font-style: italic;"></span><br /><span style="line-height: normal;">La résistance en compression peut atteindre 0,3 à 0,4 MPa tandis que celle en traction ne dépasse guère 1/100<sup>e</sup> de ces valeurs, soit 0,004 MPa.</span></span>Formateurhttp://www.blogger.com/profile/16869481805058419477noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8069906202839944066.post-61963973551822375052008-06-24T19:47:00.003+02:002008-06-24T20:19:11.170+02:00Historique de la TopographieL'une des caractéristiques du mot topographie est son indétermination qui a pour origine l'apparition<br />d'une série de pratiques portant ce nom, parfois consécutives, mais souvent juxtaposées. Le mot est emprunté au grec au XVe siècle et veut dire, de façon littérale, la description (graphia) d'un lieu (topo). Ce sont probablement les variations des significations accordées aux termes "lieu" et<br />"description" qui ont permis cette polysémie. <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhI3P6z4uu4GdyJus1klSPWCFrVUEFYsvSNIvtSSk_B-pyY51g4A_2trqQzko9KdSpXRa9OH8UkIlPB28tq1JCoLcyCjxpYGUrqN7AM2P3nWJzQjXjMfIlqhd9Jc6OszP-AKIg0AfqyyAw/s1600-h/Premiere_carte_de_la_nouvelle_topographie_1786a.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhI3P6z4uu4GdyJus1klSPWCFrVUEFYsvSNIvtSSk_B-pyY51g4A_2trqQzko9KdSpXRa9OH8UkIlPB28tq1JCoLcyCjxpYGUrqN7AM2P3nWJzQjXjMfIlqhd9Jc6OszP-AKIg0AfqyyAw/s320/Premiere_carte_de_la_nouvelle_topographie_1786a.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5215509507873468242" border="0" /></a>Comme l'écrit Dralet en l'an VIII : "Faire une<br />topographie n'est donc autre chose qu'écrire ou décrire un lieu ; et la signification du mot décrire<br />n'étant limitée par aucun modificatif, une topographie, en général, doit faire connoître le pays qui en est l'objet, sous tous ses rapports."D'un emploi assez rare avant la fin du XVIIIe siècle, le mot semble alors pouvoir être le synonyme du mot chorographie. C'est ainsi qu'en 1660-1663 est publiée une Topographia Galliae ou Chorographie et topographie générale du puissant royaume de France.<br />L'ouvrage contient une histoire du pays, des cartes géographiques et des gravures représentant les principales villes. Par sa richesse, la description peut se raccrocher au style des "statistiques<br />descriptives" qui connaîtront leur âge d'or sous la Révolution. Celles-ci se développent, en effet,<br />principalement à la fin du XVIIIe siècle dans un contexte de curiosité encyclopédique qui accole<br />l'histoire, la connaissance des monuments, la description des paysages, l'inventaire des productions et l'histoire naturelle. Dans cet ensemble, la topographie peut servir de point de départ à l'enquête.<br />Ainsi, le ministre Chaptal dans sa circulaire aux préfets, de l'an IX, écrit :"Le mémoire doit<br />commencer par une topographie de votre département dans laquelle vous exposerez sa position,<br />ses bornes, le cours de ses rivières, etc ; puis vous me parlerez des plantes qui y croissent, des<br />animaux qui y vivent, de ce qui est relatif à l'histoire naturelle, l'histoire des arts, aux usages et aux coutumes locales". On pourrait en conclure que la topographie couvre tous les domaines, mais plutôt que par ses objets, il semble plus judicieux de la définir comme une méthode. Comme l'écrit Villeneuve, l'auteur de la statistique des Bouches-du-Rhône, parue tardivement (1821-1829) : "La topographie physique [...] fait connaître les lieux , la topographie administrative [décrit] les habitations". La topographie serait donc avant tout : faire connaître, décrire... l'idée sous-jacente étant probablement la finesse et la précision. Le dernier tiers du XVIIIe siècle voit également l'essor, dans le cadre d'un néo-hippocratisme ambiant, d'un autre genre de topographie : la "topographie médicale". En 1776, la Société royale de médecine engage ainsi une vaste enquête visant à la description du Royaume et articulant trois des éléments d'Hippocrate, c'est-à-dire les airs, les eaux et les terres. Les descriptions produites en réponse à ce programme relèvent d'une analyse systémique visant à lier dans une chaîne causale les pathologies observées, l'humidité sous toutes ses formes et le relief, le tout étant lié par l'idée de circulation. L'expression peut alors concerner aussi bien une ville (Paris en 1771, Boulogne sur mer en 1828),<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi8nIKC4tN6O-Rv2Ja0I9WBe3Q0iw9YF58Fo8E6fPdpgTEZD6z-TWom_WI_bKhtfJhIlKKWsryarMosG4ubDSIsswsxKH_XxrKvZBvcHzA6L3L8_cVzjObNkU_C7r6sCcMUF0MX_XCpy40/s1600-h/boul31_s.jpg"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi8nIKC4tN6O-Rv2Ja0I9WBe3Q0iw9YF58Fo8E6fPdpgTEZD6z-TWom_WI_bKhtfJhIlKKWsryarMosG4ubDSIsswsxKH_XxrKvZBvcHzA6L3L8_cVzjObNkU_C7r6sCcMUF0MX_XCpy40/s320/boul31_s.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5215509092735685874" border="0" /></a> une contrée réduite (la vallée de Montmorency en 1839), ou une zone plus vaste (la généralité de Paris en 1783). La Topographia Galliae évoquée plus haut semble également pouvoir être rattachée à une autre tradition, qui connaît un avenir de beaucoup plus long terme que la statistique descriptive : la représentation des contrées par la carte. On peut de ce point de vue parler d'une lente imposition de la carte dans la topographie dont une partie de l'histoire devrait évoquer la production des Cassini. Nous prendrons cependant pour archétype l'évolution des travaux de Robert de Hesseln. En 1771 il publie un Dictionnaire universel de la France, contenant la description historique et géographique des provinces, villes, bourgs et lieux remarquables du royaume, ouvrage qui pourrait se rapprocher de la Topographia Galliae..., mais qui, en ce dernier tiers de siècle s'en sépare par l'absence de carte. On est encore ici du côté de l'ancienne forme de la topographie. En 1780, Hesseln déploie sa pensée du côté de la cartographie en publiant sa Nouvelle topographie, ou description détaillée de la France par carrés uniformes dont les cartes seront accompagnées d'un discours. Cette fois-ci la carte est passée au premier rang du discours topographique. Sa qualité est alors fixée à l'aune des techniques de lamesure et de la triangulation. La carte de Hesseln sera proposée aux Constituants<br />- qui la refuseront<br />- pour servir de base au découpage en départements dont elle aurait en même temps fourni la<br />description. Une quatrième tradition de travaux topographiques, qui correspond aux activités des ingénieurs topographes du dépôt de la guerre doit enfin être évoquée. Quel que soit son nom, il semble qu'il faille faire remonter la création du dépôt à la fin du XVIIe siècle (1688). À l'origine, les travaux topographiques ne comprennent que peu de travaux de projection verticale, et jamais sans les accompagner de nombreux mémoires. Mais face à la concurrence de la carte de Cassini et aux productions du Génie, la carte s'impose progressivement à l'intérieur d'un argumentaire relatif à la supériorité technique des "topographes militaires". Leurs travaux relèvent tant des levés sur le territoire français en tant de paix (la carte du Dauphiné commencée en 1749, voire la carte des chasses du Roi) que de la production de cartes pour les batailles et de la saisie de cartes étrangères pendant les guerres. La carte de bataille n'est cependant jamais séparée d'une notice historique, le couple ainsi formé devant permettre la description de l'événement. Sous le Consulat, l'institution du dépôt de la guerre affirme fortement sa valeur scientifique en produisant des cartes de très haut niveau, revendiquée comme étant bien meilleure que les cartes de Cassini. Cette prétention de supériorité scientifique est d'ailleurs affirmée dans le Mémorial topographique et militaire qui commence à paraître en 1802, soit au moment où la Commission topographique est amenée à discuter de la mise en chantier de la future carte de France au 1/80000e dite d'état-major. Le dépôt de la guerre, à l'origine de cette commission fixe à ce moment "la langue de la topographie" (pour reprendre les propos du directeur du dépôt de la Marine) dans toutes les institutions françaises. On se trouve donc, dans les années 1810-1820 avec l'existence de quatre topographies coexistantes et qui utilisent parfois les résultats de leurs voisines, comme lorsque la statistique départementale juxtapose les résultats des topographies médicales et la carte, parfois très détaillée, du département.<br />Il semble cependant difficile de conserver plus avant cette impression d'unité puisque s'imposent à cette époque de nouvelles normes, tant dans la représentation que dans la construction des<br />données qui vont entraîner la disparition, parfois lente, de la plupart des topographies au profit de la seule carte topographique. Pour ce qui en est des statistiques descriptives, le genre s'éteint très vite au profit d'une statistique quantitative prétendant à plus d'objectivité et permettant la comparaison.<br />La topographie sensible aux paysages et aux pratiques culturales et aux monuments y disparaît au profit d'un voisinage de circonscriptions contenant des quantités d'habitants ou de productions. La topographie médicale se voit opposer des analyses sociales à la Villermé qui, tout en maintenant l'idée de système, déconnecte l'analyse des questions territoriales. La topographie militaire, à force d'insister sur la technique cartographique défait le lien historique que ses topographes entretenaient avec la description textuelle de l'événement, moins nécessaire il est vrai dans une armée voulue comme étant sans conflit européen, et qui ne s'est pas encore réellement tournée vers l'aventure coloniale. La carte au 1/80000e devient l'élément majeur de la production des services topographiques de l'armée. Trois éléments semblent pouvoir caractériser le deuxième tiers du XIXe siècle. Le premier relève de la tradition et correspond au maintien des usages du mot topographie du côté d'une description littéraire, même si on y insiste principalement sur l'idée de localisation d'une circonscription par rapport à celles qu'elle jouxte, ainsi que sur les formes du relief et sur l'hydrographie, comme chez Abel Hugo. Le deuxième relève d'une tentative expansionniste, voire annexionniste de la topographie militaire qui au travers de la publication de nombreux manuels ainsi que du processus de construction de la carte d'État-major affirme, par un discours technique sa mainmise sur la topographie. Si l'on prend le manuel de topographie militaire du lieutenant Roux, daté de 1846, c'est à la planimétrie et au nivellement que sont consacrés les plus longs développements. Notons cependant qu'une partie du développement relative au dessein, et qui intègre les établissements humains sert de transition à une courte partie relevant de la statistique qui s'intéresse tant aux populations qu'aux productions pouvant être employées par une armée en campagne. Le troisième élément est à chercher du côté de la géologie balbutiante qui, semble attribuer, comme chez Antoine Passy, la "configuration du sol" à la topographie, alors qu'elle s'attribue la mission de "faire connaître les différentes couches minérales". Le relief (dans le sens que nous donnons aujourd'hui à ce mot) semble donc prendre une part croissante dans une topographie très liée à la cartographie et à ses techniques, cela sans pour autant qu'une description, sous forme littéraire, ne disparaisse complètement. Le grand dictionnaire Larousse, qui paraît à la fin du deuxième tiers du XIXe siècle, donne une définition de la topographie à l'image de ces évolutions.<br />La notice est décomposée en deux parties, tout d'abord l'on y énonce le fait que la topographie<br />peut-être "Description détaillée d'un lieu, d'un pays, d'un canton particulier", puis qu'elle est "l'art de représenter par le dessin la forme détaillée d'un lieu, d'une contrée". Vient ensuite une longue définition encyclopédique qui insiste fortement sur la technique de la représentation du relief. Cette importance de la carte va aller croissant durant le dernier tiers du XIXe siècle, avec par exemple l'un des courants<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiYNNEs-pGf0UmySbRaQyAjqzLu0Ms8kb1FV0x5v2GaVSyujeIL5ROYPFckbWm0Rp-OLdJ7pAws2e8UgpnvqSq4sgz9nwyhZX2oA5_6tZsJ_RYl1cz3KJXnI7-rGfEqqOUXcMz_0acDLxQ/s1600-h/cassini.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiYNNEs-pGf0UmySbRaQyAjqzLu0Ms8kb1FV0x5v2GaVSyujeIL5ROYPFckbWm0Rp-OLdJ7pAws2e8UgpnvqSq4sgz9nwyhZX2oA5_6tZsJ_RYl1cz3KJXnI7-rGfEqqOUXcMz_0acDLxQ/s320/cassini.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5215509222241648978" border="0" /></a> majeurs de la géographie prévidalienne qui associe Hennequin, un ancien membre du dépôt de la guerre à Ludovic Drapeyron. Ceux-ci dans le cadre de la réaction à la défaite rêvent de relever la France en apprenant aux plus jeunes la maîtrise de la carte d'État-Major. Ces deux membres fondateurs de la Société de Topographie créée en 1876, s'ils insistent sur la topographie, dont ils font l'abc de la géographie - à partir de laquelle il est possible de passer ensuite à la géologie puis à la botanique - n'en continuent pas moins à considérer les statistiques, la botanique et la géologie comme participant d'une science topographique. Au-delà de cette distance à la description littéraire qui semble impossible à prendre, l'élément principal de l'affirmation de la carte se retrouve tant chez les tenants de la société de topographie que chez les Vidaliens, non-pas dans leurs conceptions scientifiques, mais dans leur engagement pédagogique, principalement dans le cadre de l'école primaire. C'est en effet là que "l'exercice topographique", qui est celui de l'apprentissage de la lecture de la carte d'état-major (qui sera un jour la carte topographique) trouve sa plus large application. Là, la carte détaillée qui permet la reconnaissance des formes du terrain de sa petite patrie va servir à former une future nation par la topographie. À l'université, la question est autrement débattue, mais la géographie est alors une discipline en pleine construction, dans laquelle le vocabulaire n'est pas clairement fixé et encore moins unanimement reconnu. Le reclassement des vocabulaires, dans les années 1870-1890 donne à voir l'évolution d'un mot qui devient synonyme de relief ou de modelé, tout en conservant une relation forte à la carte. L'échec des propositions de Drapeyron, qui aurait souhaité une topographie-géographie ancrée en dehors de l'université, et la réussite de l'école vidalienne qui impose une conception sensible au "milieu" et au "genre de vie" placent la topographie, réduite aux formes du terrain à petite échelle, dans une position ancillaire. La carte topographique - supplée par la photographie - devient l'outil par excellence de connaissance du terrain. En 1907, le dictionnaire de Demangeon définit la topographie, comme "l'art de représenter sur un dessin appelé carte ou plan, les détails qui se trouvent à la surface du sol, qu'ils soient naturels ou artificiels. Les opérations à l'aide desquelles on exécute ce dessin constituent le levé ; elles sont de deux sortes : la planimétrie et le nivellement". L'importance de l'aspect technique, continuellement réaffirmé depuis le début du XIXe siècle, a donc progressivement restreint le domaine de la topographie. L'usage de la photo-topographie, qui se développe après la Première Guerre mondiale ne fait qu'ajouter à l'aspect technique de l'activité topographique tout en continuant à la lier par bien des aspects à la mainmise des militaires sur la production des cartes, ceci tant en France que dans le reste de l'Europe. Notons cependant qu'encore à la fin du XXe siècle les définitions du mot topographie ne se sont pas toutes affranchies de l'idée de description d'un lieu ou d'une portion d'espace, comme si les géographes regrettaie<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgszn9yu_IMIu8xdYiMOMEEj2kS3i3Nd3-Ml6KnnlZnb5vsovrD8bV9Sr-i6jGVRuBiyqAL0eAd7MFoO1vn4oxeqlZTvyRx4ly4JrMONU5K3zTLNTuZXi-WIL4Ye_refF1653XeTHBwoZ0/s1600-h/ardennes.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgszn9yu_IMIu8xdYiMOMEEj2kS3i3Nd3-Ml6KnnlZnb5vsovrD8bV9Sr-i6jGVRuBiyqAL0eAd7MFoO1vn4oxeqlZTvyRx4ly4JrMONU5K3zTLNTuZXi-WIL4Ye_refF1653XeTHBwoZ0/s320/ardennes.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5215508978816379922" border="0" /></a>nt d'avoir restreint ce mot à sa portion congrue. Dans son ensemble, le sens du mot topographie ne change pas réellement au XXe siècle,il connaît en revanche un usage croissant chez les géomorphologues d'une part, et, du côté de l'enseignement de la géographie à l'université au travers du fameux exercice de la "coupe topo". De cet usage découle une précision croissante qui va opposer, par exemple, la topographie en tant que présentation descriptive des formes à la géomorphologie, qui se trouve du côté de l'analyse ou, autre exemple entre orographie dans le sens de disposition du relief et topographie dans celui de<br />description du relief.Formateurhttp://www.blogger.com/profile/16869481805058419477noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8069906202839944066.post-68994896188355467792008-06-23T20:19:00.016+02:002008-06-23T23:20:34.823+02:00Le plâtre...De où vient il? Comment est il fabriqué?<div style="text-align: center; color: rgb(255, 0, 0); font-weight: bold;"><span style="color: rgb(255, 0, 0);font-size:180%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;">Fabrication d</span></span></span></span><span style="color: rgb(255, 0, 0);font-size:180%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;">u plâtre</span></span></span></span><br /></div><div style="text-align: center;"><span style="color: rgb(255, 0, 0); font-weight: bold;font-size:180%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;">et des plaques de plâtre</span></span></span></span><span style="font-size:100%;"><br /></span><br /><span style="color: rgb(0, 0, 0); font-weight: bold;font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;">I Historique de la d</span></span></span></span><span style="color: rgb(0, 0, 0); font-weight: bold;font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;">écouverte du plâtre :</span></span></span></span><span style="font-size:100%;"><br /><br /></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;"> * Déjà à la préhistoire, l’homme s’est aperçu qu</span></span></span></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;">e les pierres blanches constitua</span></span></span></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;">nt le foyer du </span></span></span></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;">feu s’effritaient à cause de la chaleur.</span></span></span></span><span style="font-size:100%;"><br /></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;"> o En Égypte, l’homme se servait du plâtr</span></span></span></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;">e p</span></span></span></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;">our assembler les pierres des édifices.</span></span></span></span><span style="font-size:100%;"><br /></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;"> Les romains eux se servaient du plâ</span></span></span></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;">tre pour les enduits et les sculptures.</span></span></span></span><span style="font-size:100%;"><br /></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;"> + Au Moyen-Age, l’homme s’aperçoit que le plâtre résiste mieux au feu que le bois. Donc il l’utilise comme end</span></span></span></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;">uit de protection.</span></span></span></span><br /><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;"> # Au XVIIIème siècle, Paris devient la ville d</span></span></span></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;">u </span></span></span></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;">plâtre grâce à ses gisements souterrains, au XIXème siècle vient l’invention du four à pl</span></span></span></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;">âtre, ce qui permet d’augmenter la production.</span></span></span></span><span style="font-size:100%;"><br /></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;">Aujourd’hui, le plâtre fa</span></span></span></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;">it </span></span></span></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;">partie de notre vie.</span></span></span></span><span style="font-size:100%;"><br /><br /></span><span style="color: rgb(0, 0, 0); font-weight: bold;font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;">II Constituant</span></span></span></span><span style="color: rgb(0, 0, 0); font-weight: bold;font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;">s du plâtre :</span></span></span></span><span style="font-size:100%;"><br /></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;"> Le plâtre est réalisé à partir du gypse.</span></span></span></span><span style="font-size:100%;"><br /></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;"> * Le gypse naturel </span></span></span></span><br /><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;"> Le gypse est une pierre naturelle qui appart</span></span></span></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;">ient à la famille des évaporites qui sont les </span></span></span></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;">roches sédimentaires les plus solubles dans l’eau.</span></span></span></span><span style="font-size:100%;"><br /></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;"> * Or</span></span></span></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;">igines : </span></span></span></span><span style="font-size:100%;"><br /></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;"> On considère qu’il résulte de l’évaporation de l</span></span></span></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;">’eau des lagunes mari</span></span></span></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;">nes sursaturées.</span></span></span></span><span style="font-size:100%;"><br /></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;"> Lorsque le niveau des océans augme</span></span></span></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;">n</span></span></span></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;">te, les lagunes s</span></span></span></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;">e remplissent :</span></span></span></span><span style="font-size:100%;"><br /></span><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhvhzgjbYVvmtoaOZiTcInEX-HCAPJ4NCKFaazQlVUQ11SAJkY7dbrQYyocsc0LCPP6VnhZM77dwxdcY6YuVVxEM96CjjSfeoOwH2a3jnmkVBmgSja3V2VX8TzfVutRml5tulIA3uEr2Wk/s1600-h/Image92.gif"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhvhzgjbYVvmtoaOZiTcInEX-HCAPJ4NCKFaazQlVUQ11SAJkY7dbrQYyocsc0LCPP6VnhZM77dwxdcY6YuVVxEM96CjjSfeoOwH2a3jnmkVBmgSja3V2VX8TzfVutRml5tulIA3uEr2Wk/s320/Image92.gif" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5215181593097854514" border="0" /></a><span style="color: rgb(0, 0, 0); font-style: italic;font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;">Mer ou océan lagune marine</span></span></span></span><br /><br /><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;">Le niveau de l’oc</span></span></span></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;">éan baisse, l’eau de la lagune s’</span></span></span></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;">évapore et le gypse se dépose au fond.</span></span></span></span><span style="font-size:100%;"><br /></span><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiEJ8K0-nUNtPlgHAbahpzLvp6jPcZyjPwO5PSCtJcW2Lbn_5XjVjU0NUB9SOieHmJ-mGaTDqcAdti3jbC8MzaIV8JXvaVJ6yPDLdlto1r5qEPV67m-Ue-jxyAfdJBwBxvhirxEnWGwQF8/s1600-h/Image93.gif"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiEJ8K0-nUNtPlgHAbahpzLvp6jPcZyjPwO5PSCtJcW2Lbn_5XjVjU0NUB9SOieHmJ-mGaTDqcAdti3jbC8MzaIV8JXvaVJ6yPDLdlto1r5qEPV67m-Ue-jxyAfdJBwBxvhirxEnWGwQF8/s320/Image93.gif" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5215181681971656402" border="0" /></a><br /><span style="color: rgb(0, 0, 0); font-style: italic;font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;">dépôts</span></span></span></span><span style="color: rgb(0, 0, 0); font-style: italic;font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;"> de gypse</span></span></span></span><span style="font-size:100%;"><br /></span><br /><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;">Implantations des ressources de gypse naturel en France :</span></span></span></span><span style="font-size:100%;"><br /></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;">Bassins producteurs de gypse.</span></span></span></span><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgCgAkOFacaPwDJoY7rjtZkE9KcvUSK9TDsWwRcqpust5xPWnXAaxrzTrCh1QXN8ve2R0zuBfsNmr_4SExGMJsByF01q2bPezDvCgKu7m0tofZEvs_4CUWJXzBS5-6peiJ4s-fbfL1ONVw/s1600-h/Knauf1.gif"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgCgAkOFacaPwDJoY7rjtZkE9KcvUSK9TDsWwRcqpust5xPWnXAaxrzTrCh1QXN8ve2R0zuBfsNmr_4SExGMJsByF01q2bPezDvCgKu7m0tofZEvs_4CUWJXzBS5-6peiJ4s-fbfL1ONVw/s320/Knauf1.gif" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5215181753855986578" border="0" /></a><br /><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;"> * Gypses de synthèse : Le gypse de synthèse est le produit d’une réaction chimique industrielle. Les principales sources de gypse chimique :</span></span></span></span><span style="font-size:100%;"><br /></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;"> + la fabrication de l’acide phosphorique</span></span></span></span><br /><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;"> + la fabrication d’autres acides minéraux (acide citrique…)</span></span></span></span><span style="font-size:100%;"><br /></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;"> + la désulfuration des gaz </span></span></span></span><span style="font-size:100%;"><br /></span><br /><span style="color: rgb(0, 0, 0); font-weight: bold;font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;">III Fabrication du plâtre</span></span></span></span><span style="font-size:100%;"><br /></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;">La fabrication du plâtre, nécessite plusieurs étape :</span></span></span></span><span style="font-size:100%;"><br /></span><br /><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;"> 1. Extraction du gypse à l’aide d’explosifs, quand il s’agit de gisement à ciel ouvert : " des carrières ". </span></span></span></span><span style="font-size:100%;"><br /></span><br /><br /><span style="font-size:100%;"><br /></span><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZ5DmIlwEi-yttBnxuhwtkQ0-_L6RB_xf4Moqu-QIY8kPBMq4H0iAX28K_RIuCRc2S1fIr4yaDIqstnyzG2LE1ZTqWcPAwqBlZ8Ts6xkRKry4WuBSNu0cLCb_iDPsT9qUk69Mgv8w41eY/s1600-h/knauf_usine6.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZ5DmIlwEi-yttBnxuhwtkQ0-_L6RB_xf4Moqu-QIY8kPBMq4H0iAX28K_RIuCRc2S1fIr4yaDIqstnyzG2LE1ZTqWcPAwqBlZ8Ts6xkRKry4WuBSNu0cLCb_iDPsT9qUk69Mgv8w41eY/s320/knauf_usine6.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5215183662623214530" border="0" /></a><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;">1. Achem</span></span></span></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;">iné depu</span></span></span></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;">is </span></span></span></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;">la carrière à l’aide de camons, le gypse subit </span></span></span></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;">un concassage, afin de réduire la dimension de</span></span></span></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;"> ses grains.</span></span></span></span><span style="font-size:100%;"><br /></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;">2. Le gypse à l’aide d’un tapis, est transporté vers le criblage. Cette opération consiste à ne sélectionner que les grains de diamètre inférieur à 40 mm.</span></span></span></span><span style="font-size:100%;"><br /></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;">3. Le gypse ainsi sélectionné est stocké en t</span></span></span></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;">as dans un local couvert avant d’être homogénéisé, car le gypse </span></span></span></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;">extrait n’est pur qu’à 90% . Aussi il sera mélang</span></span></span></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;">é à l’aide d’une machine, composée de râteau qui va mélanger les couches de gypse. </span></span></span></span><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEisr2KbvM4XmHdJEr1rp7xPFvrZ1RFLCdMSVq-daTFlzlGhql58EesDPRRUds6DZT-RvVEdStkOewg3McNgZSSDDY36NcT7fnMaPUIInb-z9V30QZcXEFpNdAh6DYI8YEp4h9r-BCqvG0M/s1600-h/knauf_usine7.jpg"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEisr2KbvM4XmHdJEr1rp7xPFvrZ1RFLCdMSVq-daTFlzlGhql58EesDPRRUds6DZT-RvVEdStkOewg3McNgZSSDDY36NcT7fnMaPUIInb-z9V30QZcXEFpNdAh6DYI8YEp4h9r-BCqvG0M/s320/knauf_usine7.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5215183841576459506" border="0" /></a><br /><br /><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;"> Remarque :</span></span></span></span><span style="font-size:100%;"><br /></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;">Ce local peut stocker jusqu’à 1200 tonnes de </span></span></span></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;">gypse ce qui repr</span></span></span></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;">ésente une journée de fabricati</span></span></span></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;">on de plâtre.</span></span></span></span><span style="font-size:100%;"><br /><br /></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;">5.Toujours à l’aide de tapis, le gypse </span></span></span></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;">est conduit dans un four où il sera placé dans un moulin, où à l’aide d’une vis sans fin il est broyé et écrasé </span></span></span></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;">(comme dans un</span></span></span></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;"> moulin à café.).</span></span></span></span><span style="font-size:100%;"><br /></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;"> </span></span></span></span><span style="font-size:100%;"><br /></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;">Il sera cuit à 150°c. Ce four permet de fair</span></span></span></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;">e remonter le gypse cuit par le bout </span></span></span></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;">du four, tandis que les </span></span></span></span><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjTyU3CK7UUbMf3Cm-Q0zOzQEDGACVHJUTCDijDVJ5hcS6wo7FXrTBNKEgUlEDFXix-_kobS60YpqS0vV91tMse6XK-cfxz_M8cZMv3Ic-WwmRguva5idwTXo3zbxqrwuuMY1UtJhuNhNQ/s1600-h/knauf_usine10.jpg"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjTyU3CK7UUbMf3Cm-Q0zOzQEDGACVHJUTCDijDVJ5hcS6wo7FXrTBNKEgUlEDFXix-_kobS60YpqS0vV91tMse6XK-cfxz_M8cZMv3Ic-WwmRguva5idwTXo3zbxqrwuuMY1UtJhuNhNQ/s320/knauf_usine10.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5215184011260658946" border="0" /></a><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;">impuretés plus lourdes, restent au fond.</span></span></span></span><span style="font-size:100%;"><br /></span><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgqz24NjaNZJoOoJ36f-My052Ur5V_f5SKsREEPZ19tVXGR0bsYkMAxFLOJoj04-WfSnFIRrR1c-a4m6IleOuSRhBX-sAIb9Snd0XdRLj0xB9xi9_0HkgrSYyC8exIS-obt3RoZF2X2d-0/s1600-h/knauf_usine9.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgqz24NjaNZJoOoJ36f-My052Ur5V_f5SKsREEPZ19tVXGR0bsYkMAxFLOJoj04-WfSnFIRrR1c-a4m6IleOuSRhBX-sAIb9Snd0XdRLj0xB9xi9_0HkgrSYyC8exIS-obt3RoZF2X2d-0/s320/knauf_usine9.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5215183931539710066" border="0" /></a><br /><span style="color: rgb(255, 0, 0); font-weight: bold;font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;">Après refroidissement à 60°c il devient du semi-hydrate (le gypse a perdu une molécule d’eau).</span></span></span></span><br /><br /><br /><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><br /><br /><br /><br /><br /><br /></span></span></span></span><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg5ltORkTazSg6SOyieHbkf26c0l_3D0cWbR_g38Cup_trqNIp8VRd1hlhBwr8EyHcqUwT7t6dIuR75xS6DA3HB2z7-U_hxL7FNSaByU23MTqVouVA9DxHOK9JAZTlRmLDh42u8dD9YKDs/s1600-h/knauf_usine11.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg5ltORkTazSg6SOyieHbkf26c0l_3D0cWbR_g38Cup_trqNIp8VRd1hlhBwr8EyHcqUwT7t6dIuR75xS6DA3HB2z7-U_hxL7FNSaByU23MTqVouVA9DxHOK9JAZTlRmLDh42u8dD9YKDs/s320/knauf_usine11.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5215184081321154226" border="0" /></a><br /><br /><br /><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;">6.Stockage dans deux silos qui représente deux à trois jours de production.</span></span></span></span><span style="font-size:100%;"><br /></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;">7.Le plâtre est ensuite mélangé</span></span></span></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;"> dans un </span></span></span></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;">malaxeur avec </span></span></span></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;">différents ajouts</span></span></span></span><span style="font-size:100%;"><br /></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;">(100 kg semi-hydrate + 70 kg ajouts !!):</span></span></span></span><span style="font-size:100%;"><br /><br /></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;">o De l’amidon, pour améliorer l’adhésion entre le plâtre et le carton.</span></span></span></span><span style="font-size:100%;"><br /></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;"> o Des adjuvants.</span></span></span></span><span style="font-size:100%;"><br /></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;">o Des retardateurs pour modifier les temps de prise du plâtre… </span></span></span></span><br /><span style="font-size:100%;"><br /></span><br /><span style="color: rgb(0, 0, 0); font-weight: bold;font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><br /><br /><br /><br />IV Fabrication d’une plaque de plâtre</span></span></span></span><span style="font-size:100%;"><br /></span><br /><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;"> * Généralité : </span></span></span></span><span style="font-size:100%;"><br /><br /><br /><br /></span><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjM6W_j6liBXIrVNeWratPZGTxcYK-6N9SlG2hsNU0KSCfYcE0PL-KdVHH5OgKNn9ccMqVWH_lYnUjPyA95elpteMlM6ebtMuSX4JLy-Zy6fP4oa3MNZW7-Lqqxv9SkfCeCGVCHsjf1-1o/s1600-h/Knauf.gif"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjM6W_j6liBXIrVNeWratPZGTxcYK-6N9SlG2hsNU0KSCfYcE0PL-KdVHH5OgKNn9ccMqVWH_lYnUjPyA95elpteMlM6ebtMuSX4JLy-Zy6fP4oa3MNZW7-Lqqxv9SkfCeCGVCHsjf1-1o/s320/Knauf.gif" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5215186450248422258" border="0" /></a><br /><br /><br /><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;">La chaîne de fabrication des plaques de plâtre s'étale sur 450m.</span></span></span></span><br /><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;">Les plaques de plâtre sont constituées de deux plaques de carton qui prennent en sandwich du plâtre.</span></span></span></span><span style="font-size:100%;"><br /><br /><br /></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;"> Le carton utilisé dans la fabrication des plaques</span></span></span></span><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhn74Xx6QnEXsfr_4AYSBM6f_uEsiAahM6AUY7UGXckDHnqB3aJRWALLh6dy1tFyD3gNlHK6T8GEzyBiAowUUIAEH6RfKxvdbbclUrVXaRWyBqVb1FB7XNEcu3teTv7gsUfuCXp0-BUw6M/s1600-h/knauf_usine14.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhn74Xx6QnEXsfr_4AYSBM6f_uEsiAahM6AUY7UGXckDHnqB3aJRWALLh6dy1tFyD3gNlHK6T8GEzyBiAowUUIAEH6RfKxvdbbclUrVXaRWyBqVb1FB7XNEcu3teTv7gsUfuCXp0-BUw6M/s320/knauf_usine14.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5215186539600531650" border="0" /></a><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;"> est livré en rouleau de 11 km ce qui représente un poids de 3 tonnes. L’épaisseur est de 0,1mm. Ils sont changés toutes les deux heures environ.</span></span></span></span><span style="font-size:100%;"><br /></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;">Suivant l’utilisation de la plaque de plâtre, il existe différent types de carton avec des classements au feu de M0 à M1.</span></span></span></span><span style="font-size:100%;"><br /><br /><br /></span><br /><span style="font-size:100%;"><br /><br /><br /><br /></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;"> * Mode de fabrication : </span></span></span></span><span style="font-size:100%;"><br /><br /></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;"> A l’aide d’un tapis on place la première plaque de carton, puis on vient </span></span></span></span><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhVY3I8vEDO6DCq8svESLrmu2dEJm_5igAKQ4zXhY0Qmx4vf4hZcQ8__JAk7vCk-18VYg0JBQ2RKWZIIF5uLvAiU_sn98h13rc5DA84FYcSZRXux5mBzlpZdFzsLYIMizx24jgXW0tXHAY/s1600-h/knauf_usine15.jpg"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhVY3I8vEDO6DCq8svESLrmu2dEJm_5igAKQ4zXhY0Qmx4vf4hZcQ8__JAk7vCk-18VYg0JBQ2RKWZIIF5uLvAiU_sn98h13rc5DA84FYcSZRXux5mBzlpZdFzsLYIMizx24jgXW0tXHAY/s320/knauf_usine15.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5215186618850495986" border="0" /></a><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;">étaler le plâtre à l’aide de trois sorties.</span></span></span></span><br /><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;">Le plâtre est préalablement mélangé avec de l’eau dans un malaxeur et sa température est maintenue à 70°c.</span></span></span></span><br /><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" class="postbody" ><span style="color: rgb(0, 0, 128);"><span style="font-family:Comic Sans MS;"><span style="font-family:Comic Sans MS;">Le deuxième carton est ensuite posé, et on laisse la plaque sécher.Enfin, après refroidissement, les plaques sont coupées aux dimensions voulues, puis elles sont stockées sous forme de palettes avant la livraison.</span></span></span></span><br /></div>Formateurhttp://www.blogger.com/profile/16869481805058419477noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8069906202839944066.post-8793209260657939332008-06-21T10:06:00.004+02:002008-06-21T10:14:34.151+02:00Historique des Etablissements Eiffel<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjAw_8eR5aoZSXv5qQGE6J10lnxJIOx9o8GaftJue5uXO5KdzDNMMjc0_yGQu9GGpya6X4DrL111X4TlulbWKQbp_5n0HmQEqBETmbWGUh9WfmXGILpjkrl2oPQ5ScXb46xstmnr22dvM4/s1600-h/image.jpeg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjAw_8eR5aoZSXv5qQGE6J10lnxJIOx9o8GaftJue5uXO5KdzDNMMjc0_yGQu9GGpya6X4DrL111X4TlulbWKQbp_5n0HmQEqBETmbWGUh9WfmXGILpjkrl2oPQ5ScXb46xstmnr22dvM4/s320/image.jpeg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5214243995668414690" border="0" /></a><br /><div style="text-align: center; color: rgb(255, 0, 0);"><span style="font-size:180%;">Histori</span><span style="font-size:180%;">que des Etablissements Eiffel<br /></span></div><br />Avril 1866 : ouverture des bureaux G. Eiffel Ingénieur-constructeur, 14 rue Saint Petersbourg à Paris.<br />Décembre 1866 : création des Ateliers de Construction Métallique G. Eiffel 48 rue Fourquet à Levallois-Perret.<br />Transformation de l’entreprise en Société en commandite G. Eiffel et Cie en association avec Seyrig au capital de 210 000 Francs dont 84 000F pour Eiffel et 126 000F pour Seyrig ;<br />Octobre 1873 : le capital est porté à 400 000F répartis en parts égales entre Eiffel et Seyrig.<br />18 octobre 1879 : rachat par Eiffel des parts de Seyrig.<br />31 décembre 1889 : dissolution de la Société en commandite G. Eiffel et Cie, Gustave Eiffel fait apport à une nouvelle société, la Compagnie des Etablissements Eiffel, de ses ateliers de Levallois-Perret, de ses agences et représentations aux colonies et à l’étranger, de ses nombreux brevets et des commandes en cours.<br />En 1893 : une assemblée générale extraordinaire décide une réduction du capital et Gustave Eiffel se retire du Conseil d’Administration qu’il a jusqu’alors présidé. En même temps la société prend la nouvelle dénomination de Société de construction de Levallois-Perret et est désormais présidée par son collaborateur Maurice Koechlin.<br />En 1937, quatorze ans après la mort de Gustave Eiffel, l’entreprise reprend le nom d’Eiffel sous la dénomination d’Anciens Etablissements Eiffel, puis en 1960 de Etablissements Eiffel, pour devenir en 1965 la Société Eiffel. Elle est mise en liquidation en 1975 ;<br />La modification de structure intervenue en 1890 n’affecta pas l’activité des ateliers de Levallois Perret qui poursuivent les travaux entrepris précédemment et continuent l’exploitation des brevets, essentiellement ceux de la construction des ponts préfabriqués dits « démontables ou économiques ». Les près de quatre vingt dix ans d’activité qui suivent confrontent l’entreprise aux modifications des conditions économiques et techniques qui affectent le secteur des travaux publics, dans la première moitié du XXe siècle.<br /><br />La société de construction de Levallois-Perret travaille d’abord dans le domaine qui a été celui de Gustave Eiffel : grands ouvrages d’art pour les routes et les réseaux de chemins de fer, elle construit aussi plusieurs ponts sur la Seine pour le métro de Paris. Mais à mesure que l’équipement se complète, les grands chantiers se font plus rares en métropole. L’empire colonial en revanche, offre alors aux industriels français de larges débouchés : la société a repris l’agence de Saïgon, elle en ouvre une autre à Madagascar, elle a ensuite un représentant à Dakar, elle travaille aussi aux Antilles et à la Réunion. Dans ces pays neufs elle recherche la clientèle des pouvoirs publics pour les grands ouvrages mais aussi celle des grandes exploitations agricoles et des entreprises industrielles. C’est principalement à cette clientèle coloniale que sont destinés les ponts portatifs dont Gustave Eiffel a déposé les brevets. La fabrication et la vente de ces ponts démontables a une grande importance dans la marche de l’entreprise, ils assuraient un travail permanents aux ateliers et un volume d’affaires constant entre les commandes des grands ouvrages. La société en dispose toujours d’un stock disponible et les ouvrages sont expédiés aux clients en pièces détachées avec une notice de montage.<br /><br />La guerre de 1914-18 diminue considérablement les commandes de la métropole, mais les travaux et fournitures se maintiennent outre-mer . L’immédiat après guerre est l’occasion d’un regain d’activité dans le nord est de la France avec la reconstruction des ouvrages détruits. Toutefois, à partir de ce moment les grands chantiers deviennent plus rares . La construction des réseaux de chemin de fer est achevée en métropole et dans les colonies mêmes la majeure partie de l’infrastructure routière et ferroviaire est installée. Il reste cependant d’avantage de possibilités dans les pays neufs qui s’ouvrent à l’industrialisation. A partir de cette date les Anciens Etablissements Eiffel s’adressent surtout au marché colonial qui commande désormais moins de grands ouvrages d’art et plus de hangars, d’ateliers, de pylônes électriques.<br />L’entreprise subit aussi la concurrence de nouvelles techniques de construction notamment le béton armé<br /><br />Pendant la seconde guerre mondiale les ateliers connaissent une longue période de quasi inactivité faute de commandes et de matières premières. A partir de 1945 plusieurs chantiers importants s’ouvrent successivement pour la reconstruction des ouvrages détruits et la construction des ouvrages différés.<br />En 1957 les Anciens Etablissements Eiffel quittent les vieux ateliers de Levallois-Perret pour s’installer dans une usine moderne au Blanc Mesnil dans l’est de Paris et transfèrent le siège social 23 rue Dumont d’Urville à Paris.<br />Désormais spécialisée dans la construction de pylônes, de hangars, d’ateliers et de ponts roulants, l’entreprise élargit son activité à la construction de bâtiments publics ou industriels. C’est ainsi qu’elle réalise la patinoire de Boulogne Billancourt, l’usine d’embouteillage de Contrexéville et le pavillon de la France à l’exposition universelle de Bruxelles.<br />En 1958 une filiale est créée : la Société Eiffel d’entreprise Générale pour assurer les travaux d’entreprise générale. La construction métallique elle-même fait l’objet d’une réorganisation en association avec les Etablissement Baudet-Donon-Roussel pour créer une filiale Eiffel-Baudet-Donon-Roussel chargée des travaux de construction métallique en France. Les Etablissements Eiffel poursuivent parallèlement leur activité outre-mer.<br />En 1965 le groupe fait l’objet d’une nouvelle restructuration, la Société Eiffel d’entreprise générale fusionne avec la Société parisienne d’études et de construction et avec la Société Africaine de construction J. Anselmi, puis avec les Etablissements Eiffel pour constituer la société Eiffel<br />Après la mise en liquidation de la Société Eiffel en 1975, le groupe de construction devenu, depuis Eiffage a racheté le nom Eiffel pour le donner à sa filiale de construction métallique qui a réalisé sous ce nom d’importants ouvrages d’art comme le pont Charles de Gaulle, la passerelle des Tuileries à Paris et l’important viaduc de Millau qui ont utilisé les techniques de montage par porte à faux et lançage inventés par Gustave Eiffel plus d’un siècle avant.<br /><br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgMcbmYSxUaSE5-FQjbNEPDm290ZcmQ5X5er3XUHokkAuLqrNiQt3oDrB1UQeeJFNutS-9OwSoh9mvh9bfjqy3YWnXppfwGbBlPR2n0S1KADcRrs_kkpEs5M6wjTUCQ45LW6mAXUsHeB0s/s1600-h/ill_eiffage.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgMcbmYSxUaSE5-FQjbNEPDm290ZcmQ5X5er3XUHokkAuLqrNiQt3oDrB1UQeeJFNutS-9OwSoh9mvh9bfjqy3YWnXppfwGbBlPR2n0S1KADcRrs_kkpEs5M6wjTUCQ45LW6mAXUsHeB0s/s320/ill_eiffage.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5214244910336152194" border="0" /></a><br />En 1976, le liquidateur a proposé les archives de l’entreprise Eiffel au ministère de la Culture représentant 400 mètres linéaires stockées auparavant dans la Haute Marne. La majeure partie de ces archives est accessible aux Archives Nationales :<br />« archivesnationales.culture.gouv.fr/camt/fr/inventairesaq/152aq »<br />On peut aussi trouver dans le fonds 65 aq des Archives nationales les statuts de la Cie des Etablissements Eiffel et les procès verbaux des assemblées générales de 1891 et 1892 et de 1897 à 1900Formateurhttp://www.blogger.com/profile/16869481805058419477noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8069906202839944066.post-31062665843088484062008-06-21T09:37:00.002+02:002008-06-21T09:45:08.534+02:00Le recrutement dans le BTP et son état...<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhTaIjLr0yinGGhskpW7HMEc_QCHoKQTOT3ikiQFSz2fFENaYy9xmuci9Q69AcnTsfbzi2ZjTKjI1GMjI510A-UIqfnOv-Io9C0FA6PUV4jEXXt7noiu8bZ6Y_bEe2apAGKYU2pr9tOI70/s1600-h/10.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhTaIjLr0yinGGhskpW7HMEc_QCHoKQTOT3ikiQFSz2fFENaYy9xmuci9Q69AcnTsfbzi2ZjTKjI1GMjI510A-UIqfnOv-Io9C0FA6PUV4jEXXt7noiu8bZ6Y_bEe2apAGKYU2pr9tOI70/s320/10.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5214237470129195458" border="0" /></a><br /><div class="texte"><p class="spip"> <img class="spip_puce" src="http://www.btp.equipement.gouv.fr/puce.gif" alt="-" /> <strong class="spip">Comment expliquer la forte croissance du bâtiment et des TP dans une conjoncture économique plutôt morose ?</strong></p> <p class="spip">Effectivement, le dynamisme constaté depuis 2003 peut surprendre. Depuis longtemps, l’activité du BTP a accompagné, en les accentuant le plus souvent, les phases de reprise ou de récession de l’économie. Cela avait été le cas pour la période de récession de 1991 à mi-1997, puis lors de la forte reprise qui a suivi jusqu’en 2001, et qui était due à plusieurs facteurs : amélioration de la conjoncture économique générale, prêts à taux zéro, amortissement « Périssol », tempête de fin-1999 et surtout effet de l’application de la TVA à 5,5% sur l’entretien de logement en septembre de la même année.</p> <p class="spip">Mais après une pause, de fin 2001 à mi-2003, il semble bien que ce soient des moteurs propres à la demande d’activité du secteur qui ont relancé celui-ci : citons les bas taux d’intérêts, des besoins en logement non-satisfaits, l’amortissement « de Robien » dans le logement neuf, les prorogations de la TVA à 5,5 % dans l’entretien, mais aussi le dynamisme des travaux publics, portés par la demande des collectivités.</p> <p class="spip"><img class="spip_puce" src="http://www.btp.equipement.gouv.fr/puce.gif" alt="-" /> <strong class="spip">Cette croissance devrait se traduire par la création de nombreux emplois : dans quels métiers en particulier ? Quid de l’Ile-de-France ? D’une manière générale, font ils appel à des compétences ou des qualifications plus élevées ?</strong></p> <p class="spip">Cette longue phase de croissance, depuis huit ans, se traduit effectivement par près de 200 000 créations nettes d’emplois salariés, (1 137 000 salariés fin 1997, 1336 000 attendus fin 2005) plus une soixantaine de milliers d’équivalents en intérim supplémentaires dans le pays (75 000 en 1997, 135 000 en 2005). Cette forte reprise a surtout concerné l’ouest et la moitié sud de la France, l’effectif de l’Ile de France étant resté stable à 230 000 salariés permanents plus 16 000 à 17 000 intérimaires durant la même période.</p> <p class="spip">D’une manière générale, les besoins en emploi du secteur correspondent à des compétences et des qualifications de plus en plus élevées. Ceci est consécutif au poids relatif croissant, à long terme, du second œuvre du bâtiment sur le gros œuvre et les travaux publics qui ont connu les plus forts gains de productivité. Ainsi, il y a trente ans, on comptait un salarié du second œuvre pour un du gros œuvre ; aujourd’hui, plus de deux pour un. De 1998 à 2005 inclus, les travaux publics ont gagné 25 000 salariés, à 250 000 (+ 11 %), le gros œuvre du bâtiment 45 000, à 345 000 (+ 15 %) et le second œuvre 129 000, à 741 000 (+ 21 %). (Estimation SG/DAEI/BASP ; d’après INSEE et CNS/BTP). Aujourd’hui, sur 100 salariés du secteur, 26 sont dans l’encadrement, 48 sont ouvriers qualifiés et 4 de futurs qualifiés par la voie de l’apprentissage.</p> <p class="spip">Au début de 2005, les tensions les plus fortes étaient constatées, sur l’ensemble du pays, dans un grand nombre de corps d’état : maçonnerie, charpente (métallique et bois), menuiserie, couverture, plomberie et chauffage. En Ile de France, comme en Picardie et dans le Nord-Pas-de-Calais, on constatait un déficit de maçons et d’ouvriers qualifiés du béton et des travaux publics. Pour ces métiers, on enregistrait à l’ANPE un flux d’offres supérieur aux demandes.</p> <p class="spip"><img class="spip_puce" src="http://www.btp.equipement.gouv.fr/puce.gif" alt="-" /> <strong class="spip">Pourquoi le secteur reste-t-il aussi dépendant de l’intérim ? Pourquoi les entreprises du secteur rencontrent-elles autant de difficultés à recruter ? Dans quelles proportions, par branches, tailles d’entreprises ?</strong></p> <p class="spip">Si l’on calcule ce que l’on appelle le « taux de recours » à l’intérim, c’est-à-dire le rapport entre équivalents-salariés envoyés par les entreprises de travail temporaire et salariés propres à l’entreprise utilisatrice, celui-ci paraît élevé : environ 10 % actuellement, ce qui place le secteur en seconde place derrière l’automobile pour ce mode de « gestion de la main-d’œuvre ». Mais la part de l’intérim (135 000 personnes en moyenne en 2005) dans l’ensemble des actifs du BTP, soit un total de 1 736 000 travailleurs salariés, indépendants et intérimaires en cette fin d’année 2005, se situe à moins de 8 %. Encore convient-il de signaler qu’à la différence d’autres secteurs à forte saisonnalité de leur activité, la construction n’a que modérement recours aux CDD : environ 70 000 des 1 336 000 salariés propres aux entreprises sont sous ce type de contrat, soit 5 %, le restant étant employé en CDI.</p> <p class="spip">Cela étant, les causes du recours à l’intérim par le BTP sont assez « classiques » : assurer les à-coups du recrutement de grands chantiers par définitions temporaires, ou nomades, permettre de faire face à la « haute saison » d’activité mais aussi moyen indirect de recruter, surtout en période de hausse de l’offre de travail : on estime que le quart des missions se terminent par une offre d’embauche dans l’entreprise utilisatrice. C’est ainsi que, sur le plan statistique, les retournements à la hausse du travail temporaire (1985, 1997 ou 2003) sont annonciateurs d’une hausse de l’emploi permanent.</p> <p class="spip">Les difficultés de recrutement, qui avaient été très élevées jusqu’en 2001, puis en décrue jusqu’à l’automne 2003, confirment en 2005 leur acuité retrouvée l’année précédente.</p> <p class="spip">Dans les travaux publics, la part des entreprises ne pouvant augmenter leur production faute de personnel (65 % en juillet 2000 mais 21% en octobre 2003) atteint 39 % en octobre 2005. Celle des entreprises de bâtiment rencontrant les mêmes difficultés (40 % à mi-2000, 15 % en décembre 2003) s’élève à près de 27 % à cette même date.</p> <p class="spip">Plus généralement, les entreprises de bâtiment « éprouvant des difficultés de recrutement » (environ 80 % en 2001 et 2002 et 71 % en octobre 2003) sont 77 % en octobre 2005. Parmi celles-ci, 53 % signalent, à cette date, des difficultés d’embauche d’ouvriers qualifiés et 17 % de techniciens et d’agents de maîtrise. Enfin, environ 10 % des entrepreneurs de bâtiment signalent même, à cette date, des difficultés de recrutement de manœuvres ou d’ouvriers spécialisés.</p> <p class="spip">Parmi les seules entreprises artisanales, 58 % sont dans ce cas en octobre, soit une proportion pratiquement inchangée depuis cinq ans.</p> <p class="spip"><img class="spip_puce" src="http://www.btp.equipement.gouv.fr/puce.gif" alt="-" /> <strong class="spip">Ce dynamisme tire-t-il les salaires et avantages du secteur à la hausse ?</strong></p> <p class="spip">Tout d’abord signalons que ces questions relèvent de négociations de branches entre partenaires sociaux, sous l’égide du ministère chargé de l’emploi. Les professionnels employeurs affirment avoir fait, depuis plusieurs années, des efforts substantiels afin de revaloriser les métiers, tant sur le plan de l’image que sur celui des rémunérations, et les représentants des personnels rappellent, de leur côté, qu’il reste du chemin à parcourir.<br />Au-delà de ce débat classique il apparaît bien qu’une revalorisation soit en cours depuis, au moins, 1998, si l’on en juge par les statistiques des indices de base des salaires ouvriers tenues par le Ministère de l’Emploi et de la Cohésion Sociale. Pour ceux-ci, rapportés en indice 100 au quatrième trimestre 1998, la construction atteignait 129,8 en juin 2005 alors que la moyenne de l’ensemble des secteurs marchands se situait à 125,5. En fait, sur les quarante-deux principaux secteurs de l’économie marchande celui de la construction constitue pratiquement la deuxième meilleure revalorisation de ces dernières années avec les services aux particuliers (129,9), derrière l’automobile (131).</p> <p class="spip">On peut également observer que le BTP se situe en bonne place pour le nombre d’accords salariaux récemment signés, parmi les 84 branches professionnelles concernées. La direction des relations du travail (DRT) du Ministère de l’emploi a jugé « intéressants et novateurs » les 14 accords passés dans les TP et les 21 passés dans le bâtiment pour le niveau ouvrier (accords régionaux), la grille nationale des ETAM (employés, techniciens et agents de maîtrise) devant être modifiée dans le cadre d’une future révision de la convention collective.</p> <p class="spip"><img class="spip_puce" src="http://www.btp.equipement.gouv.fr/puce.gif" alt="-" /> <strong class="spip">Quelles sont les perspectives d’emploi du secteur à plus long terme, compte-tenu du nombre important de départs à la retraite prévus d’ici à 2010 et du peu d’empressement des candidats à embrasser ce genre de carrières ?</strong></p> <p class="spip">Il demeure difficile, bien sûr, de prévoir avec certitude des besoins d’emplois qui découlent eux-mêmes de perspectives d’activité qui ont souvent beaucoup fluctué ces trente dernières années. Des réflexions sont menées actuellement avec les professionnels dans le cadre de l’observatoire du BTP. Mais si l’on prend le cas, théorique, d’une progression de l’activité d’un point par an en volume les besoins en renouvellement sont proches de 100 000 emplois pérennes chaque année : 75 000 à 80 000 en bâtiment et environ 20 000 en travaux publics.</p> <p class="spip">Or, dans l’immédiat les perspectives favorables d’activité pour 2006 (de 3,2 % à 4,2 % en volume) et d’emploi (de 27 000 à 41 000 salariés permanents supplémentaires attendus) continuent à placer la construction, mais aussi les acteurs publics et privés de la formation et de la qualification du secteur, devant la nécessité d’assurer son renouvellement en personnel d’encadrement comme en main-d’œuvre qualifiée.</p> <p class="spip">Mais on peut nettement contester l’idée, assez répandue, selon laquelle les jeunes se détourneraient autant du secteur de la construction.</p> <p class="spip">Il faut observer que les effectifs en formation de bâtiment ou de travaux publics demeurent élevés, puisque depuis une quinzaine d’années près de 200 000 jeunes, toutes années confondues, suivent constamment un cursus menant au secteur. Parmi ceux-ci, une centaine de milliers le terminent chaque année, couronné du diplôme pour sept sur dix d’entre eux. Par ailleurs, les flux d’entrées de jeunes ont fortement augmenté depuis plusieurs années, et la seule catégorie des salariés de moins de 25 ans, passée de 112 000 en mars 1998 à 177 000 en mars 2004, devrait avoisiner 200 000 en 2006.<br />Autre exemple : le nombre des apprentis a pratiquement doublé depuis 1993, passant de 30 000 à plus de 55 000 en douze ans. Les campagnes d’information menées auprès des jeunes semblent avoir porté, puisque le nombre d’entrées dans les centres de formation en apprentissage (CFA) a augmenté de 7 % à la dernière rentrée scolaire et que l’on signale un nombre croissant de CFA pleins. Notons que d’autres questions pourraient se poser à terme comme celles de l’insertion des adultes, du recrutement d’enseignants spécialisés mais aussi celle, récurrente, de l’insertion des jeunes dans l’entreprise. Sur ce plan, les enquêtes d’insertion menées par l’éducation nationale auprès des titulaires d’un CAP ou d’un BEP obtenu par apprentissage sont encourageantes : 65% de ces jeunes qualifiés travaillaient dans le secteur six mois plus tard en 1999, et près de 85 % en 2004.</p> <p class="spip">De ce point de vue, le dynamisme de l’activité du BTP depuis 1998 a été une occasion particulièrement bienvenue d’un renouvellement de personnel qui n’est pas seulement à venir mais se trouve déjà bien engagé. Il reste, bien évidemment, à le renforcer.</p><p class="spip"><br /></p><p class="spip"><br /></p><p style="text-align: center;" class="spip"><span style="font-size:180%;"><span style="color: rgb(255, 0, 0); font-weight: bold;">Alors n'hésitez pas...</span></span><br /></p></div>Formateurhttp://www.blogger.com/profile/16869481805058419477noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8069906202839944066.post-64377923293508894952008-06-20T20:59:00.003+02:002008-06-20T23:15:41.450+02:00Comment devenir maçon?<div style="text-align: center;"><span style="font-size:130%;"><span style="color: rgb(255, 0, 0);" class="postbody"><span style="line-height: normal;font-size:12;" >Ouvrier sp</span></span></span><span style="font-size:130%;"><span style="color: rgb(255, 0, 0);" class="postbody"><span style="line-height: normal;font-size:12;" >écialisé en con</span></span></span><span style="font-size:130%;"><span style="color: rgb(255, 0, 0);" class="postbody"><span style="line-height: normal;font-size:12;" >struction de</span></span></span><span style="font-size:130%;"><span style="color: rgb(255, 0, 0);" class="postbody"><span style="line-height: normal;font-size:12;" >s murs, des fon</span></span></span><span style="font-size:130%;"><span style="color: rgb(255, 0, 0);" class="postbody"><span style="line-height: normal;font-size:12;" >dations, des chapes et des d</span></span></span><span style="font-size:130%;"><span style="color: rgb(255, 0, 0);" class="postbody"><span style="line-height: normal;font-size:12;" >alles, le maçon </span></span></span><span style="font-size:130%;"><span style="color: rgb(255, 0, 0);" class="postbody"><span style="line-height: normal;font-size:12;" >exécute aussi bien des réalis</span></span></span><span style="font-size:130%;"><span style="color: rgb(255, 0, 0);" class="postbody"><span style="line-height: normal;font-size:12;" >ations de gros œuvre que de légers ouvrages. Le maçon est le premier in</span></span></span><span style="font-size:130%;"><span style="color: rgb(255, 0, 0);" class="postbody"><span style="line-height: normal;font-size:12;" >tervenant sur le chantier ; il a l</span></span></span><span style="font-size:130%;"><span style="color: rgb(255, 0, 0);" class="postbody"><span style="line-height: normal;font-size:12;" >e privilège de commencer l’édifice en posant la première pierre ! De s</span></span></span><span style="font-size:130%;"><span style="color: rgb(255, 0, 0);" class="postbody"><span style="line-height: normal;font-size:12;" >on travail vont souvent dép</span></span></span><span style="font-size:130%;"><span style="color: rgb(255, 0, 0);" class="postbody"><span style="line-height: normal;font-size:12;" >endre la bonne marche du chantier et l’en</span></span></span><span style="font-size:130%;"><span style="color: rgb(255, 0, 0);" class="postbody"><span style="line-height: normal;font-size:12;" >ti</span></span></span><span style="font-size:130%;"><span style="color: rgb(255, 0, 0);" class="postbody"><span style="line-height: normal;font-size:12;" >ère satisfacti</span></span></span><span style="font-size:130%;"><span style="color: rgb(255, 0, 0);" class="postbody"><span style="line-height: normal;font-size:12;" >on du client. </span> </span></span><br /><br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiIR7-OjOH30BYHy_KoIHXHl00PIiwZ9JI2jtXtoNL2VvKfnPU8YH2X3vK8nColc50WX1B-4LYuv592p5nN7fqsm0VPp7nH1xOiHc12vdjgw6c2KHvEvYLaHdtKsXA7Xe-6lhBOlC7osEg/s1600-h/macon.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiIR7-OjOH30BYHy_KoIHXHl00PIiwZ9JI2jtXtoNL2VvKfnPU8YH2X3vK8nColc50WX1B-4LYuv592p5nN7fqsm0VPp7nH1xOiHc12vdjgw6c2KHvEvYLaHdtKsXA7Xe-6lhBOlC7osEg/s320/macon.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5214075208634605442" border="0" /></a><br /><br /><div style="text-align: left;">Pour devenir maçon il vous ai offert plusieurs solutions. La première sera de commencer sans diplôme et sans expérience et d'apprendre par vous même dans une entreprise, ainsi vous grimperez les échelons de la hiérarchie progressivement. L'inconvénient de cette méthode est la durée assez importante d'acquérir un poste à responsabilité.<br />La seconde solution sera composé de formations au métier de maçon découpé en deux grands groupes, d'une part une voie très scolaire et d'autre part une voie professionnelle. Commençons par la voie plutôt scolaire qui est entre autre d'entrer dans un lycée professionnel pour acquérir un BEP, puis un BacPro, voir ensuite un BTS, jusqu'au diplôme d'ingénieur béton armé... La complexité de cette voie sera en premier lieu d'un amas de théorie et en second lieu d'un manque certain d'expérience professionnelle. En effet, vous serez toutes vos années de formation au lycée et n'aurez que des échanges professionnels lors des stages des vacances scolaires. Il faut donc choisir cette voie théorique pour travailler bien évidemment dans le bâtiment, mais davantage en bureau d'étude ou dans l'encadrement de chantier avec un BTS gros oeuvre.<br />Nous terminerons par la voie professionnelle qui vous sera donnée en CFA (Centre de Formation pour Apprentis), vous serez donc en apprentissage, en contrat de professionnalisation, en plan de formation etc... Vous serez formé dans le centre sur une durée de 24 semaines pour deux ans de formation. Pendant que vous n'êtes pas au centre de formation soit 75% du temps de travail, vous serez dans une entreprise (artisan ou grande entreprise) signataire d'un contrat de travail avec vous. Pour être formé vous serez donc rémunéré au minimum a 40% du SMIC. Ce type de formation professionnelle vous permettra de valider un CAP, BP (Brevet Professionnel), BM (Brevet de maîtrise), BMS (Brevet de maîtrise supérieur) jusqu'au diplôme d'ingénieur Béton armé... Avec ce type de formation vous pourrez être formateur, dans la maîtrise d'un chantier (chef de chantier)... Biensur ceci assez tôt aprés votre formation qui vous fait posséder lors de votre avancée une énorme progression dans votre expérience professionnelle. Pour cette voie, il vous sera conseillé de changer d'entreprise à chaque diplôme preparé afin d'acquérir beaucoup de méthodes de travail.<br /><br /><div style="text-align: center; color: rgb(255, 0, 0);"><span style="font-size:130%;">Où puis-je me former?<br /><br /></span><div style="text-align: left;"><br /><span style="font-size:100%;"><span style="color: rgb(0, 0, 0);">Pour la voie du CFA, il vous ai proposé dans vos diffèrents secteurs un grand nombre de centres de formation, ceux ci peuvent être d'une chambre consulaire, d'une association, d'une entreprise privée ou encore d'une organisation professionnelle. Il vous sera demandé d'avoir un patron signataire du contrat de travail et sans doute de passer des tests d'entrée pour l'établissement de formation</span></span>. L'objectif de votre contrat de travail sera donc un diplôme ou une montée en qualification.<br /><br /><span style="color: rgb(0, 0, 0);">Pour la voie des lycées professionnelles, il vous suffit de vous rendre dans un CIO (Centre de Information et d'Orientation) car la plupart des lycées professionnels dependent de l'éducation nationale, ils seront donc répertoriés dans ce CIO. Vous n'avez donc pas besoin de patron, vous poursuivez votre parcours scolaire.<br /><br /><br /></span><div style="text-align: center;"><span style="font-size:130%;"><span style="color: rgb(255, 0, 0);">Quelles sont les débouchés et les évolutions de carrières du métier de maçon?</span></span><br /><br /><div style="text-align: left;"><span style="color: rgb(0, 0, 0);"><span style="font-size:100%;"><br />De nos jours le BTP (Batîment Travaux Publics) est l'une des identités qui recrute le plus dans tous les échelons confondus. Un maçon bien formé, maîtrisant toute la technicité de son métier peut avoir une évolution de carrière trés rapide et trés valorisante, que ce soit au niveau financier qu'au niveau interet. Les métiers du Bâtiment sont les suivants:<br /><br />Maçon qualifié<br />Chef d'équipe Niveau1<br />Chef d'équipe Niveau2<br />Chef de file<br />Chef de chantier<br />Maître batisseur<br />Directeur maîtrise de chantier<br />Géométre<br />Conducteur de travaux<br />Directeur de travaux<br />Chef de projet<br />Ingénieur Béton armé<br />Ingénieur sécurité<br />Architecte<br />Formateur<br />Directeur de CFA<br />Commercial pour un promoteur<br />Commercial chez un vendeur de matériaux de construction<br />Conseiller clientéle chez un fournisseur de matériaux<br />Technicien dans un bureau d'étude<br />Expert en bâtiment<br />Artisan<br />et encore beaucoup de possibilités résultant de chaque entreprise...<br /></span></span></div><span style="color: rgb(0, 0, 0);"></span></div></div></div></div><span class="postbody"></span></div>Formateurhttp://www.blogger.com/profile/16869481805058419477noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-8069906202839944066.post-78360987145510990692008-06-20T20:04:00.004+02:002008-06-20T20:18:04.046+02:00Norme béton NF EN 206-1<div style="text-align: center;"><span style="line-height: normal;font-size:180%;" ><span style="color: rgb(255, 0, 0);">Norme béton NF EN 206-1<br /><br /><br /></span></span> </div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"> </div><span style="line-height: normal;font-size:100%;" >La norme EN 206-1 (P18-325) "Béton - Partie 1 : spécification, performances, production et conformité" est entrée en vigueur le 1er juin 2004. Adoptée par le CEN le 12 mai 2000, elle a fait l'objet d'une publication AFNOR en février 2002 sous la référence NF P18-325-1. Cette norme comporte une annexe nationale NA prévoyant des dispositions spécifiques à notre pays, et est accompagnée d'une vingtaine de normes d'essais et de qualification des matériaux constitutifs, en cours de publication. C'est une norme volontaire et non pas une norme harmonisée ce qui l'aurait soumise aux exigences du marquage CE. Elle sera applicable de plein droit aux marchés publics mais son application aux marchés privés restera contractuelle. Le point de l'expert.</span><span style="line-height: normal;font-size:100%;" ></span><br /><br /><br /><br /><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><span style="font-weight: bold;font-size:130%;" ><span style="line-height: normal;"><span style="color: rgb(0, 0, 0);">-Une norme entièrement révisée par rapport à la norme ENV 206 de 1990</span></span></span><table class="forumline table1 bg3" width="100%" border="0" cellpadding="0" cellspacing="0"><tbody><tr><td class="row3" colspan="1" rowspan="1"><span class="postbody"></span><br /></td></tr></tbody></table><table class="forumline table1 bg3" width="100%" border="0" cellpadding="0" cellspacing="0"><tbody><tr><td class="row3" colspan="1" rowspan="1"><span class="postbody"></span><br /></td></tr></tbody></table><table class="forumline table1 bg3" width="100%" border="0" cellpadding="0" cellspacing="0"><tbody><tr><td class="row3" colspan="1" rowspan="1" width="14"><span class="postbody"><span style="font-weight: bold;"><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><span style="color: rgb(44, 56, 98);"><img src="http://www.smabtp.fr/WebCommun/web_mediatheque.nsf/sysFichiers/shim.gif/$File/shim.gif" border="0" /></span></span></span></span></td><td class="row3" colspan="1" rowspan="1"><span class="postbody" style="font-size:100%;"><span style="line-height: normal;">Répondant aux nouvelles exigences de la normalisation européenne, plusieurs points ont été révisés, portant notamment sur : </span><br /><ul><li><span style="line-height: normal;">les exigences de <span style="font-weight: bold;">durabilité</span> (plus en termes de moyens qu'en terme de performance) ; </span></li><li><span style="line-height: normal;">l'extension des <span style="font-weight: bold;">classes de résistance</span> des bétons (jusqu'à C100 MPa) ; </span></li><li><span style="line-height: normal;">l'introduction de classes de résistance pour les <span style="font-weight: bold;">bétons légers</span> ; </span></li><li><span style="line-height: normal;">la refonte des classes d'environnement qui deviennent des <span style="font-weight: bold;">classes d'exposition</span> (par type d'agression) ; </span></li><li><span style="line-height: normal;">la prise en compte des <span style="font-weight: bold;">additions</span> dans la détermination du rapport eau / ciment et de la teneur en ciment ; </span></li><li><span style="line-height: normal;">l'identification de la répartition des responsabilités techniques entre le <span style="font-weight: bold;">prescripteur</span>, le <span style="font-weight: bold;">producteur</span> et <span style="font-weight: bold;">l'utilisateur</span> ; </span></li><li><span style="line-height: normal;">les dispositions relatives aux <span style="font-weight: bold;">essais de conformité</span>, aux critères de conformité et aux essais d'identification ; </span></li><li><span style="line-height: normal;">les dispositions relatives à l'évaluation de la <span style="font-weight: bold;">conformité</span> ; </span></li><li><span style="line-height: normal;">le transfert des aspects relatifs à <span style="font-weight: bold;">l'exécution</span> dans l' ENV 13670-1 (Exécution des structures en béton) ou dans d'autres normes pertinentes.</span> </li></ul><br /></span></td></tr></tbody></table></span><br /><br /><span style="font-weight: bold;font-size:130%;" ><span style="line-height: normal;"><span style="color: rgb(0, 0, 0);">-Un domaine d'application élargi</span></span></span><br /><table class="forumline table1 bg3" width="100%" border="0" cellpadding="0" cellspacing="0"><tbody><tr><td class="row3" colspan="1" rowspan="1"><span class="postbody"></span><br /></td></tr></tbody></table><table class="forumline table1 bg3" width="100%" border="0" cellpadding="0" cellspacing="0"><tbody><tr><td class="row3" colspan="1" rowspan="1" width="14"><span class="postbody"><span style="line-height: normal;font-size:12;" ><img src="http://www.smabtp.fr/WebCommun/web_mediatheque.nsf/sysFichiers/shim.gif/$File/shim.gif" border="0" /></span></span></td><td class="row3" colspan="1" rowspan="1"><span class="postbody"><span style="line-height: normal;font-size:100%;" >Norme ambitieuse, la norme EN 206-1 s'applique, à quelques exceptions près, à tous les ouvrages et bâtiments et tous les types de béton.</span><span style="line-height: normal;font-size:100%;" >La nouvelle norme s'est attachée à tenir compte des <span style="font-weight: bold;">modes de production du béton</span> en distinguant : </span><span style="line-height: normal;font-size:100%;" >les bétons prêts à l'emploi fabriqués en centrale :</span><span style="font-size:100%;"><br /><br /><br /></span><ul><li><span style="line-height: normal;font-size:100%;" >à propriétés spécifiées ; </span></li><li><span style="line-height: normal;font-size:100%;" >à composition prescrite.</span></li></ul><span style="line-height: normal;font-size:100%;" >les bétons fabriqués sur chantier, y compris : </span><ul><li><span style="line-height: normal;font-size:100%;" >les bétons à composition prescrite dans une norme (bétons "standards") ; </span></li><li><span style="line-height: normal;font-size:100%;" >les bétons pour produits préfabriqués en usine.</span></li></ul><span style="line-height: normal;font-size:100%;" >Ces bétons sont destinés aux ouvrages suivants :</span><ul><li><span style="line-height: normal;font-size:100%;" >structures coulées en place ; </span></li><li><span style="line-height: normal;font-size:100%;" >structures préfabriquées ; </span></li><li><span style="line-height: normal;font-size:100%;" >éléments de structure préfabriqués pour bâtiments et structures de génie civil.</span></li></ul><span style="line-height: normal;font-size:100%;" >La norme s'applique :</span><ul><li><span style="line-height: normal;font-size:100%;" >au béton de masse volumique normale (comprise entre 2000 et 2600 Kg/m3) ; </span></li><li><span style="line-height: normal;font-size:100%;" >au béton lourd (> 2600 Kg/m3) ; </span></li><li><span style="line-height: normal;font-size:100%;" >au béton léger (masse volumique comprise entre 800 et 2000 Kg/m3).</span></li></ul><span style="line-height: normal;font-size:100%;" >La norme ne s'applique pas :</span><ul><li><span style="line-height: normal;font-size:100%;" >au béton aéré et au béton mousse ; </span></li><li><span style="line-height: normal;font-size:100%;" >au béton à structure ouverte (bétons caverneux) ; </span></li><li><span style="line-height: normal;font-size:100%;" >au béton de masse volumique inférieure à 800 Kg/m3 ; </span></li><li><span style="line-height: normal;font-size:100%;" >au béton réfractaire.</span></li></ul><span style="line-height: normal;font-size:100%;" >Des exigences complémentaires ou différentes peuvent être données dans d'autres normes européennes spécifiques, concernant les matériaux suivants :</span><span style="font-size:100%;"><br /><br /><br /></span><ul><li><span style="line-height: normal;font-size:100%;" >le béton destiné aux routes et autres aires de circulation (norme européenne en préparation) ; </span></li><li><span style="line-height: normal;font-size:100%;" >le béton de fibres ; </span></li><li><span style="line-height: normal;font-size:100%;" >le béton dont Dmax inférieur 4 mm (mortier) ; </span></li><li><span style="line-height: normal;font-size:100%;" >le béton projeté (norme européenne en préparation) ; </span></li><li><span style="line-height: normal;font-size:100%;" >le béton pour stockage de déchets liquides et gazeux ; </span></li><li><span style="line-height: normal;font-size:100%;" >le béton pour réservoirs de stockage de produits polluants ; </span></li><li><span style="line-height: normal;font-size:100%;" >le béton pour structures massives (barrages, etc) ; </span></li><li><span style="line-height: normal;font-size:100%;" >le béton pré-mélangé à sec.</span> </li></ul><br /></span></td></tr></tbody></table><span style="font-size:130%;"><br /><br /></span><span style="font-weight: bold;font-size:130%;" ><span style="line-height: normal;"><span style="color: rgb(0, 0, 0);">-Une clarification des types de spécifications des bétons</span></span></span><table class="forumline table1 bg3" width="100%" border="0" cellpadding="0" cellspacing="0"><tbody><tr><td class="row3" colspan="1" rowspan="1"><span class="postbody"><span style="font-weight: bold;"><span style="color: rgb(44, 56, 98);"></span></span></span><br /></td></tr></tbody></table><table class="forumline table1 bg3" width="100%" border="0" cellpadding="0" cellspacing="0"><tbody><tr><td class="row3" colspan="1" rowspan="1"><br /></td></tr></tbody></table><table class="forumline table1 bg3" width="100%" border="0" cellpadding="0" cellspacing="0"><tbody><tr><td class="row3" colspan="1" rowspan="1" width="14"><span class="postbody"><span style="font-weight: bold;"><span style="color: rgb(44, 56, 98);"><img src="http://www.smabtp.fr/WebCommun/web_mediatheque.nsf/sysFichiers/shim.gif/$File/shim.gif" border="0" /></span></span></span></td><td class="row3" colspan="1" rowspan="1"><span class="postbody"><span style="line-height: normal;font-size:100%;" >La norme EN 206-1 distingue trois types de spécifications à savoir : </span><span style="line-height: normal;font-size:100%;" >- <span style="font-weight: bold;">le béton à propriétés spécifiées</span>, pour lequel les propriétés requises et les caractéristiques supplémentaires sont spécifiées au producteur qui doit fournir un béton satisfaisant à ces propriétés requises et à ces caractéristiques supplémentaires ; </span><span style="line-height: normal;font-size:100%;" >- <span style="font-weight: bold;">le béton à composition prescrite</span>, pour lequel la composition du béton et les constituants à utiliser sont spécifiés au producteur qui doit fournir un béton respectant cette composition prescrite ;</span><span style="line-height: normal;font-size:100%;" >- <span style="font-weight: bold;">le béton à composition prescrite dans une norme</span>, qui est un béton dont la composition est définie dans une norme applicable au domaine d'emploi spécifique. </span><span style="line-height: normal;font-size:100%;" >Il faut préciser que les exigences applicables aux deux premiers types de bétons de la norme EN206-1 ne sont pas exactement les mêmes que ceux des bétons à caractères normalisés (BCN) ou des bétons à caractères spécifiés (BCS) de la norme française du béton prêt à l'emploi XP P 18-305. Les différences figurent dans les tableaux NA.F1 et NA.F2 de l'introduction à l'annexe nationale NA de la norme. </span><br /><br /><br /></span></td></tr></tbody></table><br /><br /><span style="font-weight: bold;font-size:130%;" ><span style="line-height: normal;"><span style="color: rgb(0, 0, 0);">-Les responsabilités techniques des intervenants mieux définies</span></span></span><br /><table class="forumline table1 bg3" width="100%" border="0" cellpadding="0" cellspacing="0"><tbody><tr><td class="row3" colspan="1" rowspan="1"><span class="postbody"></span><br /></td></tr></tbody></table><table class="forumline table1 bg3" width="100%" border="0" cellpadding="0" cellspacing="0"><tbody><tr><td class="row3" colspan="1" rowspan="1" width="14"><span class="postbody"><img src="http://www.smabtp.fr/WebCommun/web_mediatheque.nsf/sysFichiers/shim.gif/$File/shim.gif" border="0" /></span></td><td class="row3" colspan="1" rowspan="1"><span class="postbody" style="font-size:100%;"><span style="line-height: normal;">Cette approche a conduit à distinguer les notions de prescripteur, de producteur de béton et d'utilisateur, avec cumul possible des rôles pour un même acteur. </span><span style="line-height: normal;">Le <span style="font-weight: bold;">prescripteur</span> est responsable de la <span style="font-weight: bold;">spécification</span> du béton frais et durci (cf article 6 de la norme EN 206-1). </span><span style="line-height: normal;">Le <span style="font-weight: bold;">producteur</span> est responsable de la <span style="font-weight: bold;">conformité et du contrôle de production</span> (cf articles 8 et 9 de la norme EN 206-1). </span><span style="line-height: normal;">L'utilisateur est responsable de la mise en œuvre du béton frais dans l'ouvrage ou dans l'élément structurel mais cette question sort du domaine de la norme EN 206-1 (se référer pour le bâtiment au DTU 21 " Exécution des ouvrages en béton " de mars 2004, refondu pour être en cohérence avec la norme EN 206-1 ou pour le génie civil au fascicule 65 en cours de refonte ou encore à la prénorme européenne XP ENV 13-670-1 de novembre 2002). </span><br /><br /><br /></span></td></tr></tbody></table><br /><br /><span style="font-weight: bold;font-size:130%;" ><span style="line-height: normal;"><span style="color: rgb(0, 0, 0);">-Des classes d'exposition fonction des actions dues à l'environnement<br /><br /><br /></span></span></span><table class="forumline table1 bg3" width="100%" border="0" cellpadding="0" cellspacing="0"><tbody><tr><td class="row3" colspan="1" rowspan="1"><span class="postbody"><span style="font-weight: bold;"><span style="color: rgb(44, 56, 98);"><img src="http://www.smabtp.fr/WebCommun/web_mediatheque.nsf/sysFichiers/shim.gif/$File/shim.gif" border="0" /></span></span></span></td></tr></tbody></table><table class="forumline table1 bg3" width="100%" border="0" cellpadding="0" cellspacing="0"><tbody><tr><td class="row3" colspan="1" rowspan="1"><span class="postbody"><span style="font-weight: bold;"><span style="color: rgb(44, 56, 98);"><img src="http://www.smabtp.fr/WebCommun/web_mediatheque.nsf/sysFichiers/shim.gif/$File/shim.gif" border="0" /></span></span></span></td></tr></tbody></table><table class="forumline table1 bg3" width="100%" border="0" cellpadding="0" cellspacing="0"><tbody><tr><td class="row3" colspan="1" rowspan="1" width="14"><span class="postbody"><span style="font-weight: bold;"><span style="color: rgb(44, 56, 98);"><img src="http://www.smabtp.fr/WebCommun/web_mediatheque.nsf/sysFichiers/shim.gif/$File/shim.gif" border="0" /></span></span></span></td><td class="row3" colspan="1" rowspan="1"><span class="postbody" style="font-size:100%;"><span style="line-height: normal;">Les exigences de durabilité du béton doivent permettre de garantir une durée de vie présumée des structures <span style="font-weight: bold;">d'au moins 50 ans</span>, dans des conditions d'entretien optimales. </span><span style="line-height: normal;">La norme EN 206-1 définit <span style="font-weight: bold;">six classes d'exposition</span>, cinq classes étant elles-mêmes divisées en sous-classes : XO Aucun risque de corrosion ni d'attaque ;XC Corrosion induite par carbonatation ;XD Corrosion induite par les chlorures ayant une origine autre que marine ;XS Corrosion induite par les chlorures présents dans l'eau de mer ;XF Attaque gel / dégel avec ou sans sels de déverglaçage ;<br />XA Attaques chimiques.<br /><br /><br /><br /><br /><br /></span><br /><span style="line-height: normal;">La norme EN 206-1 donne, pour chaque classe d'exposition, les spécifications pour résister aux agressions de l'environnement en termes de propriétés et de valeurs limites de composition du béton : </span><br /><br /><br /><ul><li><span style="line-height: normal;">le type et les classes de constituants permis ; </span></li><li><span style="line-height: normal;">le rapport maximal eau / ciment ; </span></li><li><span style="line-height: normal;">le dosage minimal en ciment ou en liant équivalent ; </span></li><li><span style="line-height: normal;">la résistance caractéristique spécifiée du béton fck minimale ; </span></li><li><span style="line-height: normal;">le cas échéant, la teneur minimale en air dans le béton. </span></li></ul><br /></span></td></tr></tbody></table><br /><br /><br /><span style="font-weight: bold;font-size:130%;" ><span style="line-height: normal;"><span style="color: rgb(0, 0, 0);">-Contrôle et critères de conformité</span></span></span><table class="forumline table1 bg3" width="100%" border="0" cellpadding="0" cellspacing="0"><tbody><tr><td class="row3" colspan="1" rowspan="1"><span class="postbody"><span style="font-weight: bold;"><span style="color: rgb(44, 56, 98);"><img src="http://www.smabtp.fr/WebCommun/web_mediatheque.nsf/sysFichiers/shim.gif/$File/shim.gif" border="0" /></span></span></span></td></tr></tbody></table><table class="forumline table1 bg3" width="100%" border="0" cellpadding="0" cellspacing="0"><tbody><tr><td class="row3" colspan="1" rowspan="1"><span class="postbody"><span style="font-weight: bold;"><span style="color: rgb(44, 56, 98);"></span></span></span><br /></td></tr></tbody></table><table class="forumline table1 bg3" width="100%" border="0" cellpadding="0" cellspacing="0"><tbody><tr><td class="row3" colspan="1" rowspan="1" width="14"><span class="postbody"><span style="font-weight: bold;"><span style="color: rgb(44, 56, 98);"><img src="http://www.smabtp.fr/WebCommun/web_mediatheque.nsf/sysFichiers/shim.gif/$File/shim.gif" border="0" /></span></span></span></td><td class="row3" colspan="1" rowspan="1"><span class="postbody" style="font-size:100%;"><span style="line-height: normal;">Cette présentation ne traite que des BPS, car, pour les BCP, la norme NF EN 206-1 ne traite que des aspects généraux comme pour les BPS mais ne traite pas de la conformité aux caractéristiques. </span><span style="line-height: normal;">Le système d'assurance qualité de la norme NF EN 206-1 inclut tous les aspects d'une production, dont la traçabilité est assurée sur 3 ans minimum : </span><br /><br /><br /><ul><li><span style="line-height: normal;">la sélection des matériaux (conformité aux normes ou ATE des constituants) ; </span></li><li><span style="line-height: normal;">la formulation du béton (essai initial de résistance et spécifications particulières) ; </span></li><li><span style="line-height: normal;">la production du béton (tolérances de dosage et malaxage) ; </span></li><li><span style="line-height: normal;">les inspections et les essais (réception et essais sur les constituants et le matériel) ; </span></li><li><span style="line-height: normal;">l'utilisation des résultats d'essais (évaluation de la conformité) ; </span></li><li><span style="line-height: normal;">le contrôle de conformité de la résistance et des propriétés autres que la résistance.</span></li></ul><span style="line-height: normal;"></span><span style="line-height: normal;">Le contrôle de conformité concerne : </span><br /><br /><br /><ul><li><span style="line-height: normal;">la résistance ; </span></li><li><span style="line-height: normal;">la consistance ; </span></li><li><span style="line-height: normal;">la masse volumique ; </span></li><li><span style="line-height: normal;">le rapport E / C ; </span></li><li><span style="line-height: normal;">la teneur en ciment ; </span></li><li><span style="line-height: normal;">la teneur en ions chlorures ; </span></li><li><span style="line-height: normal;">la teneur en air.</span></li></ul><span style="line-height: normal;"></span><span style="line-height: normal;">Les fréquences de contrôle sont applicables à l'ensemble des bétons. Dans tous les cas (certification ou non), le respect des fréquences de contrôle lors de la production est obligatoire pour pouvoir déclarer la conformité à la norme, notamment par le bon de livraison. </span><br /><br /><br /><br /></span></td></tr></tbody></table><br /><span style="font-weight: bold;font-size:130%;" ><span style="line-height: normal;"><span style="color: rgb(0, 0, 0);">-Conclusion</span></span></span><br /><table class="forumline table1 bg3" width="100%" border="0" cellpadding="0" cellspacing="0"><tbody><tr><td class="row3" colspan="1" rowspan="1"><span class="postbody"><span style="font-weight: bold;"><span style="color: rgb(44, 56, 98);"></span></span></span><br /></td></tr></tbody></table><br /><table class="forumline table1 bg3" width="100%" border="0" cellpadding="0" cellspacing="0"><tbody><tr><td class="row3" colspan="1" rowspan="1"><span class="postbody"><span style="font-weight: bold;"><span style="color: rgb(44, 56, 98);"></span></span></span><br /></td></tr></tbody></table><br /><table class="forumline table1 bg3" width="100%" border="0" cellpadding="0" cellspacing="0"><tbody><tr><td class="row3" colspan="1" rowspan="1" width="14"><span class="postbody"><span style="font-weight: bold;"><span style="color: rgb(44, 56, 98);"><img src="http://www.smabtp.fr/WebCommun/web_mediatheque.nsf/sysFichiers/shim.gif/$File/shim.gif" border="0" /></span></span></span></td><td class="row3" colspan="1" rowspan="1"><span class="postbody"><span style="line-height: normal;font-size:100%;" >La Norme NF EN 206-1 est un texte majeur qui s'applique au matériau "béton". Elle est aujourd'hui au cœur d'un dispositif qui la rend incontournable.</span><span style="line-height: normal;font-size:100%;" >Elle régit désormais les différentes normes qui sont utilisées pour l'exécution des ouvrages en béton notamment : </span><span style="font-size:100%;"><br /><br /><br /></span><ul><li><span style="line-height: normal;font-size:100%;" >les divers codes de calcul (eurocodes) ; </span></li><li><span style="line-height: normal;font-size:100%;" >les normes des composants (ciment, granulats, additions, etc) ; </span></li><li><span style="line-height: normal;font-size:100%;" >les normes des essais sur béton frais et durci ; </span></li><li><span style="line-height: normal;font-size:100%;" >les normes d'exécution : </span><ul><li><span style="line-height: normal;font-size:100%;" >Marchés Publics : Fascicule 65A et autres CCTG ; </span></li><li><span style="line-height: normal;font-size:100%;" >Marchés Privés : NF P 03 001, DTU 21, DTU 13-3.</span></li></ul></li></ul><span style="font-weight: bold;font-size:100%;" ><span style="line-height: normal;"><br />Elle constitue, à ce titre, une nouvelle étape dans l'amélioration de la qualité et de la durabilité des bétons.</span> </span><br /><br /></span></td></tr></tbody></table>Formateurhttp://www.blogger.com/profile/16869481805058419477noreply@blogger.com0